Mackenzie Bowell
Mackenzie Bowell, né le à Rickinghall et mort le à Belleville, est un homme politique canadien. Il est le cinquième premier ministre du Canada, du au .
Mackenzie Bowell | ||
Mackenzie Bowell en 1891. | ||
Fonctions | ||
---|---|---|
5e premier ministre du Canada | ||
– (1 an, 4 mois et 6 jours) |
||
Monarque | Victoria | |
Gouverneur | John Campbell Gordon | |
Gouvernement | Bowell | |
Prédécesseur | John Thompson | |
Successeur | Charles Tupper | |
Chef du Parti progressiste-conservateur du Canada | ||
– (1 an, 4 mois et 6 jours) |
||
Prédécesseur | John Thompson | |
Successeur | Charles Tupper | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Rickinghall (Angleterre, Royaume-Uni) | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Belleville (Ontario, Canada) | |
Nationalité | Canadienne | |
Parti politique | Parti conservateur | |
Conjoint | Harriet Moore (décédée en 1884) | |
Profession | Éditeur | |
|
||
|
||
Premiers ministres du Canada | ||
Origines
Bowell est né à Rickinghall (Suffolk, Angleterre). Sa famille émigra de là jusqu'à Belleville, au Haut-Canada, où il fut apprenti au journal local. Il connut le succès en tant qu'imprimeur et éditeur, ainsi qu'un membre éminent de l'ordre d'Orange, ce qui l'en fit le Grand-maître canadien en 1870. Il appartenait aussi à la franc-maçonnerie [1]. En 1847, il épousa Harriet Moore (1829–1884) et ensemble ils eurent quatre fils et cinq filles.
Carrière politique
Ministre
Élu à la Chambre des communes du Canada lors de l'élection fédérale canadienne de 1867, Bowell intégra le cabinet conservateur en 1878 comme ministre des douanes. Un administrateur compétent et travaillant, Bowell demeura au cabinet comme ministre des affaires et douanes et ministre de la milice et de la défense lorsqu'il fut nommé au Sénat en 1892. Il devint représentant du gouvernement au Sénat le et, en 1894, en tant que ministre senior, accéda au poste de premier ministre quand John Thompson mourut soudainement. Sa visite en Australie en 1893 mena à la première conférence des colonies et territoires britanniques, qui se déroula à Ottawa en 1894.
Question des Ă©coles du Manitoba
En tant que premier ministre du Canada, Bowell fit face à la dissension dans son parti sur la question controversée des écoles catholiques au Manitoba. En 1890, le Manitoba avait aboli ses commissions scolaires catholiques, contrairement aux dispositions prévues pour les catholiques dans la Loi sur le Manitoba de 1870. Bowell et ses prédécesseurs avaient peiné à trouver une solution au problème. Lorsqu'il décida de créer une nouvelle commission scolaire catholique pour la province en 1896, sept ministres claquèrent la porte du cabinet en guise de protestation. Bowell les dénonça, les qualifiant de « nid de traîtres ». Ils revinrent peu après, mais avec des élections à l'horizon, Bowell consentit à se retirer. Charles Tupper, haut commissaire du Canada à Londres, fut rappelé pour le remplacer.
Distinction
Il est fait membre du Conseil privé de la Reine pour le Canada (CP) et de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (KCMG).
Décès
Mackenzie Bowell avait 93 ans et était toujours sénateur lorsqu'il mourut d'une pneumonie à Belleville. Il est enterré au cimetière de Belleville, en Ontario. Aucun ancien membre ou membre du gouvernement n'assistèrent à ses funérailles, quoiqu'un grand nombre de membres de l'ordre d'Orange y étaient.
Archives
Il y a un fonds d'archives Sir Mackenzie Bowell à Bibliothèque et Archives Canada. Il comprend 6,1 mètres de documents textuels[2].
Références
Liens externes
- Biographie du Dictionnaire biographique du Canada en ligne
- Expérience politique fédéral — Bibliothèque du Parlement