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Maître du Parement de Narbonne

Le Maître du Parement de Narbonne est maître anonyme artiste-peintre et enlumineur actif entre 1356 et 1408 en France. Il doit son nom à un parement autrefois conservé à la cathédrale de Narbonne. Il est parfois identifié au peintre Jean d'Orléans.

Maître du Parement de Narbonne
Naissance
Période d'activité
Nom de naissance
Jean d'Orléans
Activités
Peintre, enlumineur
Lieu de travail
Mouvement
Mécène
peintre du roi Charles V et de Charles VI, Jean Ier de Berry
Influencé par

Éléments biographiques

Le maître du Parement de Narbonne est à plusieurs reprises identifié à Jean d'Orléans, fils du peintre Girard d'Orléans, peintre du roi de France, qui le forme au milieu du XIVe siècle. Il devient peintre officiel à la cour de Charles V en décembre, succédant ainsi à son père après sa mort le . En 1364, il participe aux préparatifs du sacre du roi et peint la statue d'un cerf au palais de la Cité. Il décore plusieurs résidences royales : la chambre de parade du roi au palais du Louvre (1366), le château de Saint-Germain-en-Laye en 1378, le château de Vincennes en 1390. Le roi récompense à plusieurs reprises son travail : il lui donne une maison à Paris en 1367 et l’anoblit en [1].

Jean d'Orléans travaille aussi pour le frère du roi Jean Ier de Berry. Dès 1369, il lui achète des « tableaux à ymages » pour sa chapelle. Le duc visite son atelier en 1371 afin d'y voir des œuvres en cours de réalisation. Le peintre apporte un tableau à Philippe II de Bourgogne toujours au nom du duc de Berry. Le duc de Bourgogne l'emploie à son tour pour peindre un diptyque du Christ de pitié et de la Vierge de douleur. Le roi Charles VI le garde comme peintre officiel : il exécute pour lui des cimiers de tournois, des tableaux, « ymages » et autres ouvrages enluminés pour le souverain et ses enfants[1].

Le , il est à la tête de la confrérie des peintres de Paris lorsque celle-ci reçoit du prévôt de Paris, Jean de Folleville, la promulgation de ses statuts. En 1407, son fils le remplace à la charge de peintre du roi, mais il continue à percevoir des gages de six sous par jour[1].

Œuvres attribuées

Parement de Narbonne, musée du Louvre, MI1121
Annonciation, miniature des Très Belles Heures de Notre Dame, musée du Louvre.

Annexes

Bibliographie

  • François Avril, Nicole Reynaud et Dominique Cordellier (dir.), Les Enluminures du Louvre, Moyen Ă‚ge et Renaissance, Paris, Hazan - Louvre Ă©ditions, , 384 p. (ISBN 978-2-7541-0569-9), p. 140 (notices 77-80)
  • Charles Sterling, La Peinture mĂ©diĂ©vale Ă  Paris, 1300-1500, 2 vol., Paris 1987 et 1990
  • Eberhard König et François Boespflug, Les « Très Belles Heures » du duc Jean de France, duc de Berry, Le Cerf, coll. « Images & Beaux livres », , 298 p. (ISBN 2-204-05416-X)
  • (en) Millard Meiss, French Painting in the Time of Jean de Berry: The Late XIV Century and the Patronage of the Duke, 2 vols, National Gallery of Art Kress Foundation Studies in the History of European Art, 2 (London: Thames and Hudson, 1967)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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