MV Sea Empress
Le MV Sea Empress est un navire pétrolier à simple coque, entré en service en 1993[1], qui fit naufrage le près de Milford Haven, au pays de Galles, provoquant une marée noire dont les effets écologiques et économiques se firent sentir pendant plus d'une année.
MV Sea Empress | |
Type | pétrolier |
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Histoire | |
Lancement | 1993 |
Équipage | |
Équipage | 27 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 274,3 m |
Maître-bau | 43,2 m |
Tirant d'eau | 17,02 m |
Port en lourd | 147 273 tpl |
Propulsion | Diesel (M.A.N. B&W Type 6S70 MC 2), hélice simple |
Puissance | 13 475 kW |
Vitesse | 14 nœuds |
Carrière | |
Armateur | Alegrete Shipping Co, Inc., Monrovia |
Pavillon | Liberia |
Port d'attache | Monrovia |
Naufrage
Le soir du , le Sea Empress entra dans l'estuaire du Cleddau afin de livrer sa cargaison à une raffinerie appartenant à Texaco. En lutte contre la marée descendante, il fut dévié de sa route par le courant et heurta les rochers à 20 h 7 UTC. Une voie d'eau se déclara rapidement sur tribord et du fioul se déversa dans la baie.
Marée noire
Au cours des jours suivant le naufrage, 73 000 tonnes de fioul lourd, sur les 130 000 tonnes transportées, atteignirent les côtes environnantes, causant des dommages considérables au littoral sur 200 km, dont une partie forme le parc national côtier du Pembrokeshire.
Parmi les oiseaux, l'espèce la plus touchée fut la macreuse noire, dont 5 000 individus, soit un tiers de la population locale, moururent. La Société royale pour la protection des oiseaux installa un centre de secours provisoire à Milford Haven mais l'espérance de vie d'un oiseau secouru ne dépassait guère sept à neuf jours.
Les opérations de nettoyage durèrent cinq ans et le dommage total s'éleva à soixante millions de livres environ.
Renflouage et fin de carrière
Le Sea Empress fut renfloué et rebaptisé MV Sea Spirit, puis MV Front Spirit et enfin MV Ocean Opal, nom sous lequel il fut vendu en 2004 à des acheteurs chinois pour servir d'unité flottante de production, de stockage et de déchargement.
Notes et références
Liens externes
- Sea Empress sur le site du CEDRE