Mădăraș (Mureș)
Mădăraș ou Mezőmadaras en hongrois est une commune roumaine du județ de Mureș, dans la région historique de Transylvanie et dans la région de développement du Centre.
![](https://img.franco.wiki/i/RO_MS_Madaras_(12).jpg.webp)
Nom local |
(ro) Mădăraș |
---|
Pays | |
---|---|
Județ | |
Chef-lieu |
Mădăraș (d) |
Superficie |
23,27 km2 |
Coordonnées |
46° 36′ 20″ N, 24° 26′ 13″ E |
![](https://img.franco.wiki/i/Josephinische_Landaufnahme_pg127.jpg.webp)
Population |
1 207 hab. () |
---|---|
Densité |
51,9 hab./km2 () |
Statut | |
---|---|
Chef de l'exécutif |
Ileana Kovács (d) (depuis ) |
Contient les localités |
Code postal |
547071 |
---|---|
Site web |
![Carte](https://img.franco.wiki/i/025ed53a7bd7de879ebe60846dba2696.png.webp)
Géographie
La commune de Mădăraș est située dans le centre du județ, à 10 km au nord-ouest de Târgu Mureș. Le village de Mădăraș appartenait à la commune de Band jusqu'en 2004, date à laquelle elle s'en est séparée pour devenir autonome.
La municipalité est composée d'un seul village (population en 2002)[1] :
- Mădăraș (1 265).
Histoire
La commune de Mădăraș a appartenu au Royaume de Hongrie, puis à l'Empire d'Autriche et à l'Empire austro-hongrois.
En 1876, lors de la réorganisation administrative de la Transylvanie, elle a été rattachée au comitat de Maros-Torda.
La commune de Mădăraș a rejoint la Roumanie en 1920, au Traité de Trianon, lors de la désagrégation de l'Autriche-Hongrie. Après le Deuxième arbitrage de Vienne, elle a été occupée par la Hongrie de 1940 à 1944, période durant laquelle la petite communauté juive fut exterminée par les Nazis. Elle est redevenue roumaine en 1945.
Politique
Le Conseil Municipal de Mădăraș compte 9 sièges de conseillers municipaux. À l'issue des élections municipales de juin 2008, Gyula Arpad David (UDMR) a été élu maire de la commune[2].
Parti | Nombre de conseillers |
---|---|
Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) | 7 |
Parti démocrate-libéral (PD-L) | 1 |
Candidat indépendant | 1 |
Démographie
En 1910, le village comptait 1 133 Roumains (38,60 %), 1 712 Hongrois (58,33 %) et 83 Tsiganes (2,83 %)[4].
En 1930, on recensait 1 401 Roumains (42,08 %), 1 694 Hongrois (50,89 %), 11 Juifs (0,33 %) et 221 Tsiganes (6,64 %).
En 2002, 80 Roumains (6,10 %) côtoient 1 060 Hongrois (80,85 %) et 171 Tsiganes (13,04 %). On comptait à cette date 470 ménages et 470 logements[5].
Économie
L'économie de la commune repose sur l'agriculture et l'élevage.