Mélancolie ouvrière
Mélancolie ouvrière est un téléfilm français réalisé par Gérard Mordillat et diffusé en 2018. Il est adapté du livre homonyme de Michelle Perrot, publié en 2012.
Réalisation | Gérard Mordillat |
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Scénario | Gérard Mordillat |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
JPG Films Arte France Cinéma |
Pays de production | France |
Genre | Film historique |
Durée | 91 minutes |
Première diffusion | 2018 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Ce film est l'adaptation du livre homonyme de Michelle Perrot, paru en 2012 aux éditions Grasset. C'est l'histoire de Lucie Baud (1870-1913) ouvrière en soie dans le Dauphiné qui a mené des grèves à Vizille et à Voiron.
Fiche technique
- Titre : Mélancolie ouvrière
- Réalisation et scénario : Gérard Mordillat, d'après le livre éponyme de Michelle Perrot
- Photographie : François Catonné
- Son : Dominique Davy
- Montage : Sophie Rouffio
- Pays d'origine : France
- Producteur : Jean-Pierre Guérin
- Musique : Jean-Claude Petit
- Sociétés de production : JPG Films et Arte France Cinéma
- Édition DVD/VOD : Les Mutins de Pangée[1]
- Date de première diffusion :
- : Festival des créations télévisuelles de Luchon (compétition officielle)
- sur Arte
Distribution
- Virginie Ledoyen : Lucie Baud
- Philippe Torreton : Charles Auda
- François Cluzet : Pierre Baud
- François Morel : Émile Morel
- Alain Pralon : Léon Paris
- Marc Barbé : Duplan
- Jacques Pater : Lengliney
- Patrice Valota : Victor Renard
- Yann Epstein : Le Rat
- Jean-Damien Barbin : abbé Salamito
- Lorraine Mordillat : Émilie
- Victorien Liesse : Joseph
- Marianna Granci : Titina
- Alix Rivoire-Garcia : Lucie enfant
- plus de 200 figurants : des habitants de Saint-Julien-Molin-Molette et alentours.
Tournage
Le tournage s'étale sur le mois d' dans le village de Saint-Julien-Molin-Molette[2] - [3] puis au théâtre des Cordeliers d'Annonay[4]. Des scènes sont également tournées à l'hôtel de ville (Salle Boissy-d'Anglas) et au musée vivarois César Filhol (anciens cachots) d'Annonay, sur les rives du lac du Ternay et à Saint-Romain-d'Ay sur le site de Notre-Dame d'Ay.
Réalité et fiction
La réalité historique est plus féministe que le film : c’est juste après le décès de son mari que Lucie fonde le syndicat des ouvriers et ouvrières en soierie du canton de Vizille et devient déléguée syndicale. Et c’est à ce titre qu’elle est invitée au Congrès de Reims de 1904. C’est avec d’autres femmes qu’elle déclenche et mène la grève de Vizille en 1905. Dans le film son poste de déléguée et la participation au Congrès sont les cadeaux d’un syndicaliste amoureux.
Notes et références
- « Mélancolie ouvrière - En VOD sur CinéMutins », sur www.cinemutins.com (consulté le )
- « Sur le tournage de Mélancolie ouvrière dans le Pilat », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le )
- « Clap d’ouverture pour le film Mélancolie ouvrière », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le )
- « Une scène du film “Mélancolie ouvrière” tournée au théâtre des Cordeliers », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Isabelle Inglebert, « Histoire d'une insoumise », Télécâble Sat Hebdo no 1476, SETC, Saint-Cloud, , pp. 8-9, (ISSN 1280-6617)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (mul) The Movie Database