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MĂ©daille de l'innovation du CNRS

La Médaille de l'innovation du CNRS est une distinction scientifique française décernée par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) depuis 2011. Elle honore « une recherche exceptionnelle sur le plan technologique, thérapeutique, économique ou sociétal »[1]. Le CNRS décerne également chaque année une médaille d'or, plusieurs médailles d'argent, médailles de bronze et des médailles de cristal.

MĂ©daille de l'innovation du CNRS
Organisateur Centre national de la recherche scientifique
Pays Drapeau de la France France
Date de création 2011

Lauréats

Lauréat de la médaille de l'innovation du CNRS

2022[2]
  • Jacques Marteau, Institut de physique des deux infinis de Lyon (CNRS/UniversitĂ© Claude Bernard Lyon 1).
  • Pierre Nassoy, Laboratoire Photonique, NumĂ©rique, Nanosciences (LP2N)
  • Denis Spitzer, NanomatĂ©riaux pour les Systèmes Sous Sollicitations ExtrĂŞmes (NS3E)
  • CĂ©line Vallot, Laboratoire Dynamique de l'information gĂ©nĂ©tique : bases fondamentales et cancer (DIG-CANCER)
2021[3]
2020[4] - [5]
  • Sophie Brouard, directrice de recherche du CNRS au Centre de recherche en transplantation et immunologie (CRTI) (UniversitĂ© de Nantes/Inserm/ITUN/CHU de Nantes).
  • Daniel Hissel, professeur Ă  l’universitĂ© de Franche-ComtĂ© et chercheur Ă  l’Institut Franche-ComtĂ© Ă©lectronique mĂ©canique thermique et optique - sciences et technologies (FEMTO-ST) (CNRS/UniversitĂ© de Franche-ComtĂ©/UniversitĂ© de Technologie Belfort-MontbĂ©liard/ ENSMM).
  • Arnaud Landragin, directeur de recherche du CNRS et directeur du laboratoire Systèmes de rĂ©fĂ©rence temps-espace (Syrte) (CNRS/Sorbonne UniversitĂ©/Observatoire de Paris-PSL).
  • Franck Molina, directeur de recherche du CNRS et directeur du laboratoire ModĂ©lisation et ingĂ©nierie des systèmes complexes biologiques pour le diagnostic Sys2Diag (CNRS/ALCEN).
2019
  • Ane Aanesland[6] est chercheuse au Laboratoire de physique des plasmas (CNRS/Ecole polytechnique/Observatoire de Paris/UniversitĂ© Paris-Sud/Sorbonne UniversitĂ©), Ane Aanesland et prĂ©sidente-directrice gĂ©nĂ©rale de ThrustMe, une start-up spĂ©cialisĂ©e dans la propulsion des satellites miniaturisĂ©s qu’elle a fondĂ©e en 2017, avec son collègue Dmytro Rafalskyi. Ensemble, ils ont dĂ©veloppĂ© deux innovations majeures pour rĂ©duire la taille des propulseurs utilisĂ©s par les satellites pour se maintenir aux bonnes orbites[7].
  • Vance Bergeron, physicien CNRS au Laboratoire de physique de l’ENS de Lyon (CNRS/ENS de Lyon/UniversitĂ© Claude Bernard Lyon 1), devenu tĂ©traplĂ©gique et privĂ© de l’usage de ses mains Ă  la suite d'un accident, il dĂ©veloppe des solutions pour amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des paralysĂ©s grâce Ă  une activitĂ© physique quotidienne. Il participe Ă  la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© Airinspace, dont il devient le conseiller scientifique, qui Ă©quipe des services d’oncologie, d’hĂ©matologie et de traitement des brĂ»lĂ©s. Vance Bergeron est notamment soutenu dans ses recherches par le CNRS, l'ENS de Lyon, les Hospices civils de Lyon et l’association Advanced Neurorehabilitation Therapies and Sport (ANTS) qu’il a co-fondĂ©[7].
  • OrphĂ©e Cugat est chercheur au Laboratoire de gĂ©nie Ă©lectrique de Grenoble (CNRS/Grenoble INP/UniversitĂ© Grenoble Alpes), oĂą il explore le magnĂ©tisme dans les milli- et microsystèmes avec ses collègues JĂ©rĂ´me Delamare. Ă€ Grenoble, son groupe amorce le dĂ©veloppement de moteurs et gĂ©nĂ©rateurs sub-miniatures, puis dĂ©veloppe des dispositifs originaux en lĂ©vitation et dĂ©sormais des applications destinĂ©es aux technologies mĂ©dicales. Ces travaux ont entre autres abouti aux start-up Enerbee, et MagIA ; cette dernière offre un instrument qui dĂ©tecte et quantifie simultanĂ©ment les hĂ©patites B et C ou encore le VIH en quinze minutes[7].
  • Livio de Luca est directeur du laboratoire Modèles et simulations pour l’architecture et le patrimoine (CNRS/Ministère de la Culture). il a introduit des mĂ©thodes de reprĂ©sentation numĂ©rique d’édifices historiques, tels que le Petit Trianon ou le château Comtal Ă  Carcassonne, puis du pont d’Avignon, dans ses Ă©tats de 1350, 1675 et d’aujourd’hui. Il a accompagnĂ© l’émergence de la start-up Mercurio, spĂ©cialisĂ©e dans les solutions modulaires pour la numĂ©risation 3D des collections des musĂ©es. Ses travaux sont transposĂ©s en 2018 dans la plateforme AĂŻoli qui fait communiquer tous les acteurs du patrimoine culturel[7].
2018[8]
  • ValĂ©rie Castellani, chercheuse CNRS en biologie du dĂ©veloppement Ă  l'Institut NeuroMyoGène (CNRS/Inserm/UniversitĂ© Claude Bernard Lyon 1), elle Ă©tudie les mĂ©canismes cellulaires et molĂ©culaires qui sous-tendent la gĂ©nĂ©ration des neurones dans l'embryon, leur migration et la mise en place de leurs connexions nerveuses ;
  • Thierry Chartier est chercheur CNRS en matĂ©riaux et procĂ©dĂ©s cĂ©ramiques Ă  l'Institut de recherche sur les cĂ©ramiques (CNRS/UniversitĂ© de Limoges). Pionnier du dĂ©veloppement des procĂ©dĂ©s additifs pour l'Ă©laboration de pièces cĂ©ramiques, ses travaux ont notamment menĂ© Ă  la crĂ©ation de deux start-up : 3DCeram, qui exploite le procĂ©dĂ© de stĂ©rĂ©olithographie, et Ceradrop, qui dĂ©veloppe de nouvelles techniques d'impression par jet d'encre pour l'Ă©lectronique ;
  • Daniel Le Berre est enseignant-chercheur de l'universitĂ© d'Artois, au Centre de recherche en informatique de Lens. Il s'intĂ©resse en particulier Ă  la conception et Ă  l'Ă©valuation d'algorithmes pour l'infĂ©rence et la prise de dĂ©cision dans le domaine de l'intelligence artificielle. Il est le père fondateur du logiciel libre Sat4j, un ensemble d'outils de raisonnement pour le langage Java.
2017[9]
2016[10]
2015[11]
2014
Cinquin, 2017
2013
2012
2011[12]

Références

Voir aussi

Articles connexes


Liens externes

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