Lygia Clark
Lygia Clark (nĂ©e le Ă Belo Horizonte et morte le Ă Rio de Janeiro) est une artiste brĂ©silienne[1] principalement connue pour sa peinture et ses objets relationnels. Elle est souvent associĂ©e au mouvement nĂ©o-concret brĂ©silien et au mouvement tropicaliste. Avec les artistes brĂ©siliens Amilcar de Castro, Franz Weissmann, Lygia Pape et le poĂšte Ferreira Gullar, Lygia Clark a co-fondĂ© le mouvement « NĂ©o-concret ». Les nĂ©o-concrets pensent que l'art doit ĂȘtre subjectif et organique.
Naissance | |
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DĂ©cĂšs | |
Pseudonyme |
Clark, Lygia Pimentel Lins |
Nationalité | |
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MaĂźtres |
Roberto Burle Marx, Fernand LĂ©ger, Isaac Dobrinsky, ĂrpĂĄd Szenes, ZĂ©lia Salgado (d) |
Mouvement |
Tout au long de son parcours, Lygia Clark cherche Ă redĂ©finir la relation entre l'art et la sociĂ©tĂ©. Ă partir de 1965, ses Ćuvres ne trouvent plus vraiment de place dans les musĂ©es car son dĂ©sir sera de faire fusionner lâart et la vie. Cela passe par un rapport trĂšs spĂ©cifique entre les objets et le spectateur, qui devient ensuite participant. Elle propose des expĂ©rimentations avec ses objets dits « relationnels », frisant Ă la fin de son Ćuvre avec l'essai clinique.
Vie
Lygia Clark devient artiste en 1947 quand elle dĂ©mĂ©nage de Belo Horizonte Ă Rio de Janeiro pour Ă©tudier avec le paysagiste Roberto Burle Marx[2]. Entre 1950 et 1952 elle suit des cours avec Isaac Dobrinsky, Fernand LĂ©ger et Arpad Szenes Ă Paris. En 1953 elle est devenue un des membres fondateurs du groupe des artistes "Frente". En 1957, Clark a participĂ© Ă la premiĂšre Exposition Nationale d'Art Concret Ă Rio de Janeiro. Depuis cet Ă©vĂ©nement elle voyageait souvent au BrĂ©sil pour exposer ses Ćuvres.
Durant la premiĂšre dĂ©cennie de sa carriĂšre, Lygia Clark se concentre sur la peinture et la sculpture. AprĂšs 1956, elle dĂ©clare ne plus avoir fait[3]. Elle Ă©tait enseignante Ă la Sorbonne au dĂ©but des annĂ©es 1970[4]. C'est Ă ce moment qu'elle explore l'idĂ©e de perception sensorielle dans l'art. Son art devient une expĂ©rience multi-sensorielle dans laquelle le spectateur prend le rĂŽle d'un participant actif. Entre 1979 et 1988, Lygia Clark passe par l'art-thĂ©rapie, plutĂŽt qu'Ă la crĂ©ation d'Ćuvres nouvelles. Elle utilise l'art-thĂ©rapie pour soigner les personnes psychotiques modĂ©rĂ©ment perturbĂ©es. Elle est rentrĂ©e Ă Rio de Janeiro en 1977. En 1988, elle meurt d'une crise cardiaque dans sa maison.
Quelques critiques voient son art comme prĂ©curseur de la SociĂ©tĂ© de la Connaissance moderne[5]. Ses Ćuvres ultĂ©rieures sont plus abstraites et holistiques avec une concentration sur la psychothĂ©rapie et la guĂ©rison.
Références
- « In Search of the Body »
- (en) Kristin G. Congdon et Kara Kelley Hallmark, Artists from Latin American Cultures : A Biographical Dictionary, Greenwood Publishing Group, , 314 p. (ISBN 978-0-313-31544-2, lire en ligne)
- (en-US) « The Radical Brazilian Artist Who Abandoned Art », Hyperallergic,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Raven Row », sur www.ravenrow.org (consulté le )
- (en) Stephen Wilson, Information Arts : Intersections of Art, Science, and Technology, MIT Press, , 945 p. (ISBN 978-0-262-73158-4, lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bridgeman Art Library
- Delarge
- MusĂ©e national centre d'art Reina SofĂa
- Tate
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Art UK
- (en) Bénézit
- (en) Grove Art Online
- (en) Museum of Modern Art
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- David Zerbib, « Sur les traces de Lygia Clark », Critique d'art, open edition,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Jennifer Lacey, « Entretien avec Suely Rolnik », sur Les Laboratoires dâAubervilliers, (consultĂ© le ).