Ludovic MĂ©nard
Ludovic Ménard, né le à Saumur et décédé aux Ponts-de-Cé le , est un syndicaliste ardoisier du Maine-et-Loire.
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(Ă 79 ans) Maine-et-Loire |
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Ouvrier-fendeur aux ardoisières de Trélazé, il crée en 1904 la Fédération nationale des ardoisiers, dont il devient le président. Par son militantisme, il parvient à fédérer les autres syndicats ardoisiers et est acteur de la reconnaissance du statut de mineur aux travailleurs ardoisiers.
En avril 1909, il s'affilie, par idéalisme, à une loge maçonnique angevine de l'obédience "Le Droit Humain". Le docteur Barot, ancien socialiste, écrivain et maire d'Angers, était également membre de cette loge[1].
Après avoir été déçu de la politique, Ludovic Ménard a milité de nouveau dans les rangs du socialisme et candidate aux élections législatives d'août 1910.
Références
- François Lebrun avec la collaboration d'Alain Jacobzone, Ludovic Ménard, ANGERS, Imprimé grâce au Musée de l'Ardoise de Trélazé - 32, chemin de la Maraîchère - 49800 Trélazé. Imprimé par les Presses de l'imprimerie angevine - rue du pâtis 49044 ANGERS, , 64 p. (ISBN non indiqué[à vérifier : ISBN invalide]), page 39
Bibliographie
- François Lebrun, Ludovic Ménard et la naissance du syndicalisme ardoisier, 1959, Institut français d'histoire sociale.
- François Lebrun, Ludovic Ménard: 1855-1935 : enfant de Trélazé et fondateur du syndicalisme ouvrier [i.e. ardoisier], 1985, Association des amis du Musée de l'ardoise.
- Gérard Linden, Les mots des mines et carrières du Maine-et-Loire, Éditions Cheminements, 2004.