Lucius Cassius Longinus
Lucius Cassius Longinus est un homme politique de la République romaine, consul pour l'an 107 av. J.-C., année pendant laquelle il meurt au combat contre les Tigurins.
Consul | |
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SĂ©nateur romain | |
Préteur |
Naissance | |
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RĂ©publique romaine tardive (en) |
Activités | |
Famille |
Cassii Longini (d) |
Père | |
Mère |
Inconnue |
Fratrie | |
Enfants |
Lucius Cassius Longinus (en) Caius Cassius Longinus |
Gens |
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Conflit |
Famille
Il est membre de la famille plébéienne des Cassii Longini, dont les membres les plus récents à avoir atteint le consulat sont Lucius Cassius Longinus Ravilla en 127 et Caius Cassius Longinus en 124 av. J.-C.
Après lui, Caius Cassius Longinus devient consul en 96 et Caius Cassius Longinus Varus en 73 av. J.-C. Ce dernier est peut-être le père de Caius Cassius Longinus, un des principaux conjurés de l'assassinat de Jules César.
Biographie
En 111 av. J.-C., il est préteur, peut-être pérégrin[1]. Un tribun de la plèbe, Caius Memmius, accuse le consul Lucius Calpurnius Bestia, Marcus Aemilius Scaurus et d'autres aristocrates d'accepter des pots-de-vin du roi numide Jugurtha en échange d'un simulacre de paix. Memmius persuade le peuple de choisir le préteur Cassius pour l'envoyer à Jugurtha et amener ce prince à Rome sous la sauvegarde de la foi publique[a 1] - [2]. Jugurtha ne peut témoigner en raison du veto d'un autre tribun. Il fait assassiner un autre prétendant au trône de Numidie à Rome même sans pouvoir être inquiété car protégé par le sauf-conduit du préteur[3].
En 107 av. J.-C., il est consul après Caius Marius, qui s'arroge le commandement de la guerre de Jugurtha au détriment de Quintus Caecilius Metellus Numidicus[4] - [5].
Lui-même part en Gaule pour s'opposer aux Cimbres et à leurs alliés. Le consul meurt, ainsi que son légat le consulaire Lucius Calpurnius Piso Caesoninus, sur le champ de bataille, l'armée romaine ayant été défaite par les Tigurins[4] - [5] près du territoire des Nitiobroges, à la bataille d'Agen. Un autre légat, Caius Popillius Laenas, s'étant vu enfermé dans son camp préfère traiter avec l'ennemi et consent à donner des otages[4]. Les soldats romains sont forcés de passer sous le joug[a 2] - [a 3] - [a 4].
Notes et références
- Sources modernes
- Broughton 1951, p. 540.
- Hinard 2000, p. 578.
- Hinard 2000, p. 579.
- Hinard 2000, p. 589.
- Broughton 1951, p. 550.
- Sources antiques
- Salluste, La guerre de Jugurtha, 30-33.
- Jules CĂ©sar, Guerre des Gaules, I, 7 et 12.
- Tite-Live, Periochae, LXV.
- Appien, Celtique, 3.
Bibliographie
- François Hinard (dir.), Histoire romaine des origines à Auguste, Fayard, , 1075 p. (ISBN 978-2-213-03194-1)
- (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.