Lucile Doux
Lucile Doux, née Lucile Fournier-Verneuil (Paris, 1821 - Louveciennes, 1896), est une peintre française.
Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) Louveciennes |
Nom de naissance |
Lucile Fournier-Verneuil |
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Biographie
Noêtte ou Noelle Catherine Lucile Fournier-Verneuil est née le à Paris[1]. Elle est la fille de Vincent Fournier-Verneuil (1781-1838), notaire et publiciste, et de Henriette Marie Bouquillard (1787-1867). Le , elle épouse à Paris Jean Doux, mentionné en 1863 directeur du chemin de fer Hainaut et Flandres, résidant à cette date à Ghislain, en Belgique[2].
Elle meurt le à Louveciennes, département des Yvelines, à la survivance de ses deux filles[3]. L'aînée, Marie Henriette, née en 1843, est l'épouse de Camille Ducommun du Locle, librettiste et directeur de l'Opéra Comique[4]. La cadette, Marie Thérèse, née en 1846, est l'épouse de Georges Gottereau, ingénieur des arts et manufactures, administrateur de sociétés minières[5].
Production artistique
Lucile Doux poursuit pour sa part en France une carrière d'artiste peintre favorisée par son environnement familial. Son bisaïeul Julien Gohin, dont l'entreprise est établie en 1751, fut en effet le plus important fabricant de couleurs à Paris[6]. Dans ce cadre, son aïeul maternel, Jean Baptiste Bouquillard, décédé en 1834, est négociant maritime, fournisseur d'épices, matières premières et ingrédients entrant dans la composition des couleurs.
Élève de Émile Perrin, qui est également son beau-frère[7] et de Charles Chaplin[8], Lucile Doux participe à divers salons dont le Salon de 1857 de 1853 à 1879. Napoléon III offre à la paroisse de Zicavo le tableau La Charité[9].
Œuvres
- Bourbonnaise
- Mlle D.
- Saint Paul, Christ en croix, saint Pierre, église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Paul de Courbevoie
- La Charité, 1854, église paroissiale Saint-Luxor de Zicavo (Corse)
- Portrait de Mme de W..., 1855
- Portrait de Mme H..., 1855
- La Vierge au chapelet, d'après Murillo, 1856
- Jeune Femme jouant avec un bouquet, 1859
- L'Attente, 1860
- Petite Fille soignant des lapins, 1860
- Portrait de M. Faudet, curé de Saint-Roch, doyen des curés de Paris, 1860, église Saint-Roch, Paris
- La Résignation, 1861
- La Toilette du dimanche, 1861
- À l'église, 1861
- La leçon de lecture, 1861
- Portrait de jeune fille, 1862 (Voir)
- Tête d'étude, 1863
- La Mort d'un ami, 1864
- Mariage mystique de sainte Catherine, 1865, cathédrale d'Orléans[10]
- Naissance de la Vierge, 1868 (d'après Murillo), presbytère de Turenne (Corrèze)
- Sainte Geneviève, église de Saint-Pierre de Montmartre, 1868
Bibliographie
- Anatole Alès, Les femmes artistes au Salon de 1878 et à l'Exposition universelle, Duval, 1878
- Bénézit, 1913
Notes et références
- Relevé partenaire sur Geneanet. Variation du prénom dans les divers actes d'état-civil : Noête, Noêtte ou Noëlle.
- Mariage paroisse St Roch à Paris : état civil reconstitué, sur Geneanet - Profession de l'époux : mention dans l'acte de mariage de sa fille Marie Henriette avec Camille Ducommun du Locle le 22 avril 1863, Archives de Paris, 1er, V4E34, vue 3/21, acte n°306.
- AD Yvelines, Décès Louveciennes, vue 132/247, acte n° 38.
- Archives de Paris, 1er, V4E34, vue 3/21, acte n°306, op.cit..
- Archives de Paris, 9e, vue 362/427, acte n°732
- « Notice de la maison Gohin », Almanach du Commerce de Paris, (lire en ligne)
- Le peintre Emile Perrin est marié à Marie Louise Fournier-Verneuil, sœur de Lucile Doux, le 21 mars 1843 à Paris.
- Louis Jourdan, Les Peintres Français, Salon de 1859, 1859, p.121
- Inventaire général du patrimoine culturel
- Précédemment à l'église paroissiale Saint-Pierre, Saint-Paul de Châtillon-Coligny (Loiret), transfert à la cathédrale d'Orléans le 17 juillet 2018. Œuvre redécouverte par Gilles Blieck, conservateur des Monuments historiques, région Centre-Val de Loire. Restauration Valérie Trémoulet : toile et châssis et Uwe Schaefer : cadre en bois doré.