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Émile Perrin

Émile-César-Victor Perrin est un peintre, critique d'art et décorateur de théâtre né à Rouen le et mort le à Paris[1].

Émile Perrin
Émile Perrin
Naissance
Décès
Nom de naissance
Émile-César-Victor Perrin
Nationalité
Activités

Il a été directeur de l'Opéra-Comique de mai 1848 au , puis du 1er février au . Nommé directeur de l'Opéra de Paris le , il devient administrateur-entrepreneur (à son compte) le . Après la chute de l'Empire, il remet sa démission le . Il continue toutefois de gérer l'établissement jusqu'au , date à laquelle il est révoqué. Il fut ensuite administrateur général de la Comédie-Française de 1871 à sa mort. Conseiller municipal de Paris de 1871 à 1874. Il est élu, en 1876, à l'Académie des beaux-arts, comme membre libre.

Biographie

DĂ©buts comme peintre

Sans fortune, vers 1843 il se fait héberger par un très proche parent à Aunay-sous-Crécy près de Dreux, ville où il exerce ses talents. Il peint notamment des portraits de personnalités drouaises, Malfilâtre sur son lit de mort, Mademoiselle de la Vallière se retirant dans un couvent, Sainte-Philomène, dont le tableau se trouve toujours dans l'église Saint-Pierre, Une collation sur l'herbe au temps de la Pompadour. Aidé par un ami clerc de notaire à Dreux qui deviendra notaire, il prend la diligence pour Paris où une autre carrière l'attend[2].

Notes et références

  1. Base LĂ©onore
  2. Journal Vert-Vert, 30 octobre 1885, p.2 : "Vers 1842 ou 1844, si nous avons bonne mémoire, M. Perrin se trouvait à Aunay-sous-Crécy, près de Dreux, chez un de ses très proches parents ; aux prises avec les dures nécessités de l'existence, on peut le dire à son honneur, il chercha dans notre ville (Dreux) à vivre de son jeune talent comme peintre. Mais il fallait des couleurs ! À tout hasard, il se présenta chez M. Lefebvre, peintre en bâtiments, et naturellement il n'y trouva pas son affaire ; mais M. Lefebvre avait alors un jeune auxiliaire, M.M..., qui, depuis, s'est fait une belle réputation comme peintre-verrier. M. M...., en dehors du badigeon, s'essayait déjà à ébaucher quelques petits sujets et il possédait le trésor si désiré (sept à huit francs de couleurs). Il le donna généreusement à M. Perrin ; c'est avec ce mince bagage que celui-ci commença les travaux assez nombreux qu'il fit dans notre ville (Dreux)"

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Gourret, Ces hommes qui ont fait l'OpĂ©ra, 1984, p. 137-140.

Liens externes

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