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Louise Brohée

Louise BrohĂ©e-Roland, nĂ©e le Ă  StrĂ©py-Bracquegnies, et morte en Ă  Cheratte, est une peintre belge.

Louise Brohée
Naissance
Décès
(Ă  64 ans)
Cheratte
Période d'activité
Nationalité
Activité
Formation
Lieu de travail

Biographie

Louise Brohée est née le 11 mai 1875 à Strépy-Bracquegnies[1]. Son père est Louis Brohée (1830-), un ingénieur des charbonnages[2], et sa mère Adeline Dupuis.

Elle étudie d'abord à Mons auprès de Cécile Drouart avec qui elle restera amie. Elle se rend ensuite à Bruxelles pour suivre le cours de Blanc-Garin avant de s'inscrire à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles[1].

Au Prix de Rome en 1904, elle fait partie des six candidats admis à l'épreuve finale[1][3]. Elle est la première femme belge admise à cette étape du concours.

Le 29 décembre 1908, elle épouse à Uccle, Armand Roland.Lorsque Armand Roland est nommé directeur du charbonnage , le couple emménage au château de Cheratte , rue de Visé, en novembre 1921[4]. Ils y resteront jusqu'à leur mort.

Elle signe alors ses tableaux L. Roland-Brohée[5].

Elle participe à diverses expositions : La Louvière, Tournai, Mons, au Salon triennal des Beaux-Arts à bruxelles en 1903[5] ou encore celles du Sillon dont elle est un des principaux membres[2]. Elle n'expose plus après 1914[2].

Elle peint surtout des portraits de femmes mais aussi des natures mortes et des paysages. À partir de 1910, ses couleurs deviennent plus tranchées, appliquées par larges touches[2].

Une rétrospective de ses oeuvres est organisée en 1927 par plusieurs de ses amis, dont les peintres Armand Rassenfosse et Constant Montald[4].

Elle meurt en 1939 au château de Cheratte[6] et y est enterrée avec son mari, décédé le 23 février 1941[4], dans le vieux cimetière[7].

Les nouveaux occupants du château donnent à des connaissances certains des tableaux de Louise Brohée restés dans les greniers du château, par exemple à Juliette Deby qui, enfant, avait servi de modèle à Louise Brohée. Jean François Hulin, le dernier directeur du charbonnage à résider au château de Cheratte, rachète toutes les œuvres restantes de Louise Brohée[4].

Ses œuvres se trouvent régulièrement dans les salles de vente.

Notes et références

  1. Creusen 2006, p. 81.
  2. Alexia Creusen, « BrohĂ©e Louise (1875-1939), Ă©pouse Roland Â» », Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles (Eliane Gubin Ă©d.),‎ , p. 81-82 (lire en ligne)
  3. (en) Walter Shaw Sparrow, Women Painters of the World (lire en ligne)
  4. « Madame LOUISE ROLAND BROHEE, peintre - PDF Free Download », sur docplayer.fr (consulté le )
  5. (nl) « Ontdek kopiist, schilder Louise Roland-Brohée », sur rkd.nl (consulté le )
  6. Creusen 2006, p. 82.
  7. « Propriétés du document | Madame Louise Roland - Brohée, peintre », sur www.cheratte.net (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • RenĂ© Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 208
  • Alexia Creusen, « BrohĂ©e Louise (1875-1939), Ă©pouse Roland », dans Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles, Éditions Racine, , 637 p. (ISBN 9782873864347, lire en ligne), p. 81-82 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Alexia Creusen, Femmes artistes en Belgique, Éditions L'Harmattan, , 419 p. (ISBN 9782296033726), p. 120 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Liens externes

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