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Louis Wenger

Jean-Pierre-Louis Wenger, dit Louis, né le à Lausanne, mort le à La Vaux (commune d’Aubonne), est un architecte suisse, actif principalement dans le canton de Vaud.

Louis Wenger
Fonctions
Conseiller aux États
-
Conseiller national suisse
-
Conseiller aux États
-
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  52 ans)
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique

Biographie

Dès l’âge de quinze ans, Wenger entre dans l’atelier de l’architecte lausannois Henri Perregaux pour un début de formation, puis se rend 1827-1830 à Paris où il suit les cours de l’École des Beaux-Arts, sous la direction d’Achille Leclère. De retour en Suisse, il mène une carrière politique active comme député radical au Grand Conseil vaudois, et à Berne membre du Conseil national, puis du Conseil des États. Dans le domaine militaire, il accède au rang de colonel[1].

Sa carrière d’architecte est très fructueuse. On lui doit d’importants travaux de restauration monumentale, notamment: la Chapelle Saint-Antoine de La Sarraz, la restauration de l’église d’Orny, le relevé de la rose de la cathédrale de Lausanne[2].

Mais Wenger est surtout architecte constructeur. Il élève des églises au Brassus et à Chavannes-le-Veyron. On lui attribue parfois aussi celle de Bussigny, mais cette hypothèse n’est pas confirmée par les sources d’archives, qui évoquent, pour l’élaboration des plans, la participation du voyer Samuel Cupelin et l’architecte David Braillard[2].

Dans le domaine des constructions pour l’armée et la justice, il faut citer les premières casernes de Bière, ainsi que le pénitencier pour femmes à Lausanne[2].

Pour ce qui est des établissements de soins, on lui doit l’Asile des Aveugles à Lausanne, et un projet non réalisé pour un asile d’aliénés[2].

Il a aussi Ă  son actif plusieurs Ă©coles : Assens, Renens, Pompaples et Saint-Saphorin[2].

Au nombre des édifices publics, il faut citer le Musée Arlaud à Lausanne, les tours d’horloge d’Aubonne et Lutry, ainsi que le clocher du temple de Prangins, l’hôtel de ville et auberge communale de Cully, l’ancienne douane à Lausanne, ou encore l’auberge communale de Gimel[2].

Bibliographie

  • Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , 783 p. (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 588-590.
  • (de) Isabelle Rucki, Dorothee Huber (ed.) (trad. de l'italien), Architektenlexikon der Schweiz : 19./20. Jahrhundert, Basel/Boston/Berlin, Birkhäuser Verlag, , 614 p. (ISBN 3-7643-5261-2), p. 566

Liens externes

Références

  1. Paul Bissegger, « Wenger, Louis » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , 783 p. (ISBN 978-2-88454-131-2), p. 588-590.
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