Accueil🇫🇷Chercher

Louis Pelletier

Louis Pelletier, né le à Saint-Lubin-de-la-Haye (Eure-et-Loir) et mort le à Montpellier (Hérault)[1], est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Louis Pelletier
Louis Pelletier

Naissance
Saint-Lubin-de-la-Haye (France)
DĂ©cès (Ă  89 ans)
Montpellier (France)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 1771 – 1814
Faits d'armes Bataille de Castiglione
Distinctions Commandeur de la LĂ©gion d'honneur

Biographie

Il entre au service au régiment de Lyonnais le , et passe le , au régiment de Maine, dédoublement des Lyonnais. Sergent le , sergent-major de grenadiers le , adjudant-sous-officier le , lieutenant le , adjudant-major le et capitaine de grenadiers le suivant, Pelletier fait les campagnes de 1792 et 1793 à l'armée d'Italie, et est blessé le de cette dernière année à l'affaire du camp de Raous, d'un coup de feu à la joue droite qui lui emporte la pommette.

Il assiste au siège de Toulon et fait le reste de la campagne Ă  l'armĂ©e des PyrĂ©nĂ©es orientales. Promu gĂ©nĂ©ral de brigade le , il est mis en non-activitĂ©. RappelĂ© au service, il passe Ă  l'armĂ©e des Alpes le 7 thermidor an III (). Le 17 du mĂŞme mois (), il commande au camp de Terme ; l'ennemi vient de prendre une position qui Ă´te toute espèce de retraite aux troupes françaises en cas de retraite. Il s'aperçoit du danger et fait avancer contre cette colonne deux pièces de canon soutenues seulement par un corps de 200 hommes, dont il enflamme le courage en l'appelant son intrĂ©pide rĂ©serve. Cette petite troupe marche Ă  l'ennemi, l'attaque en commençant le combat par la dĂ©charge de ses deux pièces d'artillerie, parvient Ă  repousser les 2 000 PiĂ©montais et les contraint Ă  repasser Ă  la hâte la gorge de LĂŻnferno. Dans cette circonstance, il fait preuve du plus grand talent. TournĂ© de tous cĂ´tĂ©s par un ennemi supĂ©rieur, il fait face de toutes parts. BientĂ´t, attaquĂ© dans son camp par les PiĂ©montais, il parvient, malgrĂ© la supĂ©rioritĂ© numĂ©rique de l'ennemi, Ă  conserver ce point important. Il passe ensuite Ă  l'armĂ©e d'Italie dĂ©but 1796.

À la bataille de Castiglione, le 16 thermidor an IV (), il commande les 45e et 69e demi-brigades, une partie de la réserve et un escadron du 22e chasseurs, et rend les plus grands services dans cette sanglante journée. En l'an V, il reste au blocus de Mantoue pendant toute sa durée et passe ensuite à la division Joubert, qui se trouve dans le Tyrol.

De l'an VII Ă  l'an XIII, il sert dans la 8e division militaire, et est fait membre de la LĂ©gion d'honneur le 19 frimaire an XII (), et commandeur de l'Ordre le 25 prairial ().

Le , appelé au commandement du département du Gard, il prend plus tard celui du département de l'Hérault. Il obtient sa retraite le .

Il meurt le , Ă  Montpellier.

Références

  1. « Louis Pelletier (1754-1843) », sur napoleon-empire.net

Source

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.