Louis Janthial
Louis Gilbert Janthial né le dans le 14e arrondissement de Paris[1] et mort le au Kremlin-Bicêtre est un sculpteur français.
Biographie
Fils de Marie Clotilde Janthial (morte en 1923), brocheuse[2], Louis Janthial entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1925 grâce à un secours de la Ville de Paris[3]. Remarqué lors de travaux de restauration d'œuvres d'art à l'Assemblée nationale[4], il expose régulièrement ses sculptures, essentiellement des bustes, au Salon des indépendants et au Salon des artistes français où il obtient une mention en 1931 puis une médaille de bronze en 1935.
Son emploi de manutentionnaire dans l'administration des Postes[5] lui permet de participer tout aussi régulièrement au Salon des artistes des PTT dans les années 1930[6] - [7]. Marié depuis environ quatre mois[8], Louis Janthial est fait prisonnier en lors de la bataille de France et interné au Frontstalag 124 de Troyes[9]. Les commandes vont se raréfier pendant les périodes difficiles de l'Occupation et de l'après-guerre.
Il reste surtout connu pour ses œuvres monumentales issues de commandes publiques.
Œuvres
- 1927 : Jean Richepin, buste, Salon des indépendants[10].
- 1928 : Tête moderne, sculpture en plâtre, projet pour applique lumineuse, Salon des indépendants (no 1782).
- 1928 : Étude (portrait), sculpture en plâtre, Salon des indépendants (no 1783)[11].
- 1930 : Le Prince Cantacuzène, buste en plâtre, Salon des artistes français.
- 1933 : Suzy Wincker, buste, Salon des artistes français[12].
- 1933 : Roger Salengro, médaillon uniface en bronze.
- 1933 : André Salmon, médaillon uniface en bronze.
- 1934 : Les trois Âges de la vie, trois bas-reliefs en pierre ornant la corniche du pavillon d'entrée du cimetière de Passy à Paris[13] (architecte : René Berger).
- 1935 : Tête de femme, buste pour le cimetière de Passy à Paris, Salon des artistes français[14].
- 1936 : Les Chansons de Bilitis, bas-relief en pierre, Salon des Tuileries[15].
- 1939 : Notre-Dame de Bonne Nouvelle, médaille de la patronne de la radio[16].
- 1939 : Monument aux morts du 2e arrondissement de Paris[17].
- 1955 : Le Mineur, statue, Centre historique minier de Lewarde.
Récompenses
- Mention au Salon des artistes français en [18].
- Médaille de bronze décernée par la Société des artistes français en [19].
Distinctions
- Officier d'Académie par un arrêté du ministre de l'Éducation nationale de [20].
Notes et références
- Acte de naissance no 1183 (vue 10/31) avec mentions marginales de la reconnaissance, des mariages, du divorce et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 14e arrondissement, registre des naissances de 1904.
- Acte de décès no 1644 (vue26/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 13e arrondissement, registre des décès de 1923. L'acte précise que Marie Clotilde Janthial était « domicilée [sic] » à l'hôpital de la Salpêtrière.
- Attributions de bourses et secours d'études artistiques. Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, , p. 4443, lire en ligne sur Gallica.
- Restauration. Les Potins de Paris, , p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- Nomination à des emplois réservés. Ministère du Commerce et de l'Industrie., Journal officiel, , p. 193, lire en ligne sur Gallica.
- « Courrier des Arts. Le Salon des P.T.T. », Le Journal, , p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- « Courrier des Arts. Le Salon des P.T.T. où chantent des “Violons d'Ingres” » Le Journal, , p. 8, lire en ligne sur Gallica.
- Acte de mariage no 193 (vue 3/31) avec mention marginale du divorce. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 14e arrondissement, registre des mariages de 1940. De ce mariage est issu un fils, Gilbert, dont descendance.
- Liste officielle no 33 de prisonniers français du , p. 33, lire en ligne sur Gallica. La date de sa libération est inconnue.
- « Le Salon des Indépendants. Vernissage cet après-midi », L'Œuvre, , p. 4, lire en ligne sur Gallica. L'exemplaire en bronze qui ornait la tombe de l'écrivain au cimetière de Pléneuf-Val-André a disparu, mais il y subsiste le bas-relief, également en bronze, représentant sa seconde épouse née Marianne Stépowska.
- Société des artistes indépendants. Salon de 1926, Catalogue de la 37e exposition, 1926, p. 167, lire en ligne sur Gallica.
- Paris-Soir, .
- Photographie sur laerteperedulysse.blogspot.com.
- « Le Salon. La sculpture », L'Œuvre, , p. 7, lire en ligne sur Gallica.
- « Salon des Tuileries ou Néo-Montparnasse », Le Concours médical, , p. 2144, lire en ligne sur Gallica.
- « Notre-Dame de Bonne Nouvelle, patronne de la radio », L'Intransigeant, , p. 1, lire en ligne sur Gallica.
- « Dernière heure », Le Petit Parisien, , p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- « Au Salon des Artistes français. Les mentions. Section de sculpture », Le Temps, , p. 5, lire en ligne sur Gallica.
- « Arts et Lettres. Société des Artistes français », Journal des débats, , p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- « Ministère de l'Éducation nationale. Arrêtés portant nomination d'officiers de l'Instruction publique et d'officiers d'Académie », Journal officiel de la République française, , p. 4336, lire en ligne sur Gallica.