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Louis Gay

Biographie

Il entre comme capitaine dans le 1er bataillon du Mont-Blanc — incorporé le 26 germinal an II dans la 5e demi-brigade provisoire qui devient par la suite le 18e régiment d'infanterie de ligne. Il fait les campagnes de 1793 à l'an III à l'armée des Pyrénées orientales, celles des ans IV, V et VI en Italie et en Suisse, et sert de l'an VII à l'an IX en Égypte et en Syrie, où il reçoit un coup de feu à la jambe droite. Il est fait chef de bataillon par le général en chef Menou le 11 prairial an IX, décision qui est confirmée par le Premier consul le 16 messidor an X[1].

Gay est nommé major au 35e régiment d'infanterie de ligne le 11 brumaire an XII, puis membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant. Il sert ensuite en Hollande pendant les ans XII, XIII et XIV, et en Italie de 1806 à 1809. Colonel le et chevalier de l'Empire avec dotation le , il prend le commandement du 79e régiment de ligne le suivant et stationne avec ce corps en Illyrie pendant l'année 1810. Passé à l'armée d'Espagne, il y fait les guerres de 1811 au commencement de 1814, intervalle au cours duquel il obtient la croix d'officier de la Légion d'honneur le [1].

Il est promu par l'Empereur général de brigade le [1]. Le de la même année, posté devant Caluire avec deux bataillons du 79e et un bataillon du 115e, il contient les efforts des troupes autrichiennes du prince de Cobourg et réussit à conserver sa position malgré la supériorité numérique des assaillants[2]. Il reçoit à cette époque le titre de baron de l'Empire. Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le de la même année et le met en non-activité le 1er octobre suivant. Employé à l'organisation des gardes nationales de la 7e division militaire le , il passe à l'armée des Alpes le 10 du même mois, avant d'être replacé dans le cadre de non-activité le 1er septembre[1].

Compris comme disponible dans le cadre de l'état-major de l'armée le , il est admis à la retraite le . Il demeure dans cette position jusqu'à la révolution de 1830. Placé comme disponible dans le cadre d'activité des officiers généraux le , il est admis définitivement à la retraite le . Il meurt le à Mâcon, en Saône-et-Loire[1].

Notes et références

  1. Mullié 1852, p. 559.
  2. Zins 1998, p. 84 et 90.

Bibliographie

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