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Louis Audiat

Louis Audiat, né Louis Noyer le [1] à Moulins, mort le à Saintes, est un bibliothécaire et historien français.

Biographie

D’une famille très humble, né d'une mère célibataire Marie Noyer, son père adoptif, Jean Audiat, simple batelier de l’Allier, est mort de bonne heure, laissant pour tout héritage à sa veuve six enfants[2]. Réussissant à grand peine à nourrir ses enfants, celle-ci le confia aux Frères de la paroisse Saint-Nicolas de Moulins, qui lui ont appris à lire et à écrire[2]. Entré comme enfant de chœur à l’église des Jacobins, chargé spécialement de servir la messe à l’abbé Merle, diacre du chapitre de la cathédrale de Moulins, celui-ci pria l’un des vicaires, l’abbé Gaume, de lui apprendre le latin[2]. En 1845, il entra au petit séminaire d’Iseure, où il fut aussitôt à la tête de sa classe et jusqu’en troisième[2]. Son protecteur de Moulins, le vieil abbé Merle étant venu à mourir, il ne put tenir sa pension et subvenir aux autres frais et dut entrer comme externe au collège de Moulins, donnant des leçons de français à de jeunes garçons pour payer son externat[2]. Il eut, en première et en terminale, le prix d’honneur[2]. » Dès la fin de la terminale, il fut bachelier, et l’inspecteur d’académie Bedel, qui avait apprécié ses ressources, l’occupa aussitôt, soit dans les bureaux de l’académie, soit comme maitre auxiliaire au lycée[2].

Presque encore adolescent, produisait dĂ©jĂ  madrigaux et autres pièces sentimentales, qui ont attirĂ© quelques ennuis[2]. Ainsi, un matin, au petit jour, sur les allĂ©es Bercy, Ă  Moulins, il se battit en duel, au pistolet, avec un sous-officier, pour une simple question de prĂ©sĂ©ance ; la balle lui dĂ©chira l’oreille et il en porta toute sa vie la cicatrice[2]. En 1848, Ă  seize ans, il fut emprisonnĂ© pour avoir criĂ©, au moment inopportun : « Vive la RĂ©publique[2] ! »

Artiste et poète avant tout, il s’est fait comme tel une certaine notoriété[2]. Deux volumes : « Poésies » et « Poésies Nouvelles », ont paru à Moulins en 1852-1854[2]. Également chercheur et historien, il a pris part à un concours littéraire ouvert par une société locale pour l’éloge d’un naturaliste voyageur aux terres australes, François Péron, de Cérilly, et découvrit une correspondance inédite, qui ne fut pas couronnée, mais qu’il a publiée chez Enaut, à Moulins, en 1853[2].

Ayant demandé un poste de professeur, on le nomma, en 1854, professeur de cinquième au collège de La Rochefoucauld[2]. Après un court passage au collège de Chinon, une décision ministérielle l’envoya, en 1858, au collège de Saintes pour y professer la troisième, puis, reçu licencié ès-lettres à la Faculté de Poitiers, en 1861, il fut nommé professeur de première, le [2]. La ville de Saintes, avec ses vieux monuments, sa bibliothèque, ses archives, allait offrir à son activité un tel champ d’opérations qui devait stimuler ses travaux historiques, archéologiques et bibliographiques[2].

Installé rue Saint-Michel, presque à côté de la maison qu’habita La Chalotais, il s’est donné à l’histoire de sa province d’adoption qui est devenue la grande et unique tâche de sa vie, publiant dans les journaux du département, dans la Saintonge, l’Indépendant de la Charente-Inférieure, plus tard dans le Bulletin religieux du diocèse, la Revue d’Aunis et Saintonge, le Courrier des Deux-Charentes ou l’Impartial de la Charente-Inférieure, prodiguant, de 1859 à 1870, les poésies, les essais de littérature et d’histoire générale, les comptes rendus bibliographiques, aussi dans les revues parisiennes, comme la Revue du mouvement catholique, dans la Revue de Paris, dans la Revue des questions historiques, où il a publié des articles d’une variété inépuisable sur l 'Architecture du moyen âge, les Conférences publiques d’autrefois, etc[2]. Il a envoyé des articles à la Revue catholique de Bordeaux, à la Quinzaine bourbonnaise, à la Revue de Gascogne où a été remarqué son travail sur Raymond de Montaigne, à la Revue de Bretagne, à la Revue du monde catholique, à la Revue de l’Ouest enfin où a paru, à la veille de sa mort (numéro de ), le dernier article signé de lui[2].

En mĂŞme temps, Les revues parisiennes faisaient large accueil Ă  ses poĂ©sies, et, après sa parution, en 1863, dans la Revue du mouvement catholique, le curieux sonnet, redoublĂ© sur deux rimes, DĂ©molissons ! a Ă©tĂ© reproduit dans plusieurs anthologies[2]. La bibliothèque de Saintes, alors riche d’incunables, de livres rares et de manuscrits inĂ©dits, mettait en fièvre sa curiositĂ© de chercheur et d’évocateur du passĂ©[2]. Y ayant dĂ©couvert des figures dont le souvenir mĂŞme avait disparu, il a voulu les remettre en honneur en commençant une sĂ©rie appelĂ©e : Les oubliĂ©s[2]. Le premier fut AndrĂ© Mage de Fiefmelin, poète saintongeais du XVIe siècle, auquel il a consacrĂ© une brochure bien documentĂ©e et vivement Ă©crite en 1864[3]. Le second a Ă©tĂ© consacrĂ© au cĂ©lèbre Bernard Palissy[2]. Ayant entrepris d’élever une statue Ă  ce gĂ©nial cĂ©ramiste, il rĂ©ussit Ă  faire adopter cette idĂ©e au conseil municipal de la ville de Saintes auquel il l’avait soumise[2]. Il rĂ©unit les fonds nĂ©cessaires Ă  l’érection de sa statue avec une campagne de confĂ©rences et une souscription de plus de 25 000 francs, pour laquelle il a sollicitĂ© la souscription Ă  la fois de NapolĂ©on III et du comte de Chambord[2]. Lors de l’inauguration, le , sur la place Bassompierre, de la statue en marbre due au sculpteur Ferdinand Taluet, il a prononcĂ© un discours oĂą il a fait l’historique de l’œuvre et racontĂ© les Ă©pisodes saillants de la vie de Palissy[2]. Quelques jours auparavant il avait prĂ©sentĂ© Ă  l’AcadĂ©mie française, qui l’a couronnĂ©, un ouvrage oĂą il avait repris et complĂ©tĂ© sa première biographie de Palissy parue en 1864[4].

Audiat prenait également part, chaque année, au Congrès des sociétés savantes de la Sorbonne[2]. Il prenait grande part aux travaux de la Commission des arts et monuments historiques de la Charente-Inférieure, dont il était membre[2]. Cette société savante a eu la primeur de plusieurs monographies, telles que l’opuscule sur la Fronde en Saintonge[5]. Sa collaboration aux sociétés existantes ne lui suffisant pas, il a voulu en fonder une nouvelle en créant, en 1867, la société des Arts, sciences et belles lettres de Saintes, dont Jules Dufaure a été le président et lui-même le vice-président[2].

Nommé, par arrêté du , bibliothécaire-adjoint de la ville de Saintes[2]. Dix mois plus tard, le titulaire ayant démissionné de lui-même, il a été nommé, bibliothécaire le , il a également reçu le titre d’archiviste en 1869[2]. En même temps qu’il s’efforçait d’enrichir sa bibliothèque, il s’est mis à chercher dans les familles les vieux manuscrits qu’il déchiffrait comme un paléographe de profession, l’a amené à fonder, en 1867, une Société des arts, sciences et belles-lettres, qui n’a pas survécu et, en 1874, la Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis[2]. En 1878, il y a ajouté la Revue de Saintonge et d’Aunis[2].

Pour ressusciter la Saintonge du passé, il s’est mis à courir le pays, un bâton à la main[2]. Accompagné d’un ou deux amis, il allait visitant, pierre par pierre, églises, châteaux, ruines de monastères, tombeaux, maisons particulières et édifices publics, relevant toutes les inscriptions quelles qu’en fussent la langue et l’orthographe, celle de la cloche et celle du colombier, celle du médecin et celle de l’apothicaire, celle du puits ou celle du moulin, l’épitaphe et l’épigramme, le jeu des mots et l’invocation pieuse, les citations d’auteurs païens et les versets de l’écriture sainte[2].

Hostile à l’Empire, il récitait les Châtiments dans les salons, et lisait la Lanterne d’Henri Rochefort, alors sévèrement interdite, mais que lui passait en cachette… le sous-préfet[2]. Néanmoins, lors de la chute de l’Empire, il a tenté d’empêcher la destruction des portraits de la famille impériale déchue[2]. Dans la nuit du 11 au , le feu ayant pris dans les bureaux de la mairie et la bibliothèque, il a pris une échelle et, par une fenêtre traversée en s’écorchant les mains et le visage, il a pénétré dans la grande salle et jeté dehors les livres qui lui tombaient sous la main, enrôlant le soldat qui avait ordre de l’emmener, lui ordonnant de le suivre et de jeter par la fenêtre les livres qu’il lui passait pour ne repasser, l’un et l’autre, sur l’échelle qu’au moment où la toiture s’effondrait[2]. Il a reçu une lettre de félicitations ministérielle arrivée… deux ans après pour toute récompense de son dévouement[2].

Le lendemain mĂŞme de l’incendie, il envoya au maire, le comte Lemercier, sa dĂ©mission de bibliothĂ©caire et d’archiviste[2]. Ce dernier lui demanda de rester au contraire et d’aider la municipalitĂ© Ă  reconstituer la bibliothèque de Saintes, lourde tâche qu’Audiat accepta[2]. Pour la deuxième fois, il dĂ©ploya une intense activitĂ© pour Ă©mouvoir l’opinion publique et Ă  l’intĂ©resser Ă  une Ĺ“uvre locale par des lettres, des circulaires, des articles, implorant la gĂ©nĂ©rositĂ© publique, harcelant les ministères, les acadĂ©mies, les sociĂ©tĂ©s savantes, les bibliophiles et les bibliothèques, les libraires, jusqu’en Italie, en Angleterre, au Canada[2]. Les souscriptions, les dons rĂ©unirent en un an, 15 000 volumes la bibliothèque qui grossit jusqu’au chiffre de 35 000 volumes[2].

L’universitĂ© l’a fait officier d’acadĂ©mie, l’AcadĂ©mie française l’a couronnĂ© comme poète, il a remportĂ© des mĂ©dailles d’or aux concours des sociĂ©tĂ©s de sa province natale, il a reçu le myosotis aux jeux floraux de Toulouse[2]. Un journal satirique du centre, le BelphĂ©gor, a publiĂ© vers cette Ă©poque son portrait-caricature[2]. La SociĂ©tĂ© d’archĂ©ologie lui a dĂ©cernĂ© une mĂ©daille de vermeil pour ses nombreux travaux archĂ©ologiques en 1894[2]. sur la Saintonge et son zèle pour la conservation des antiquitĂ©s de la vile de Saintes[2]. Cependant, en 1874, l’annĂ©e mĂŞme oĂą il venait de fonder la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de la Saintonge et de l’Aunis, sa proximitĂ© avec les ecclĂ©siastiques et l’aristocratie locale a fait oublier les services qu’il avait rendus, le tour de force de la reconstitution de la bibliothèque, une carrière universitaire sacrifiĂ©e Ă  la ville de Saintes et Ă  la Saintonge[2]. Bien que le prĂ©sident d’honneur de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de la Saintonge ait Ă©tĂ© Jules Dufaure, ministre de la RĂ©publique, celle-ci comprenait parmi ses membres des royalistes, des bonapartistes[2]. Le conseil municipal ayant dĂ©cidĂ© de supprimer le double traitement qu’il touchait comme bibliothĂ©caire (1000 fr.) et comme archiviste (600 fr.), le comte Lemercier menaça de donner sa dĂ©mission et son traitement du bibliothĂ©caire fut rĂ©tabli, mais pas celui d’archiviste[2]. Vers 1881 ou 1882, le conseil municipal et l’UniversitĂ© ont tentĂ© de l’éloigner, coĂ»te que coĂ»te, du collège et de la bibliothèque, mais il tint bon et continua de publia plus que jamais, s’absorbant dans la plus considĂ©rable de toutes ses Ĺ“uvres : la sociĂ©tĂ© des Archives[2].

De son mariage, contracté le , avec Marguerite-Clémence Fleurat, il a eu sept enfants[2]. En 1878, il a présenté au baccalauréat ès lettres sa fille ainée et deux de ses fils, devant la faculté de Poitiers, tenant session à Limoges[2]. Les bachelières étaient, à cette époque, fort rares, et sa fille fut première à la composition de discours latin, l’un de ses frères la suivant immédiatement[2]. L’année suivante, cet exploit a été renouvelé au baccalauréat de philosophie[2].

Publications

  • Ă€ Marie. Pour les pauvres, poĂ©sies, Moulins, P.-A. Desrosiers et fils, 1855, 12 p.
  • Ă€ M. le vicomte Anatole Lemercier… La Paix, Saintes, Z. Lacroix, 1859, in-8°.
  • Bernard Palissy, Ă©tude sur sa vie et ses travaux, Paris, Didier, 1868, VII-480-32 p.
  • Catalogue de la Bibliothèque de la Ville de Saintes, Saintes, 1885 1 vol., 703 p.
    Le « Premier supplĂ©ment Â» a paru Ă  la suite du Catalogue publiĂ© en 1885 (p. 678-703).
  • Les Cavaliers au portail des Ă©glises, Angers, P. Lachèse, Belleuvre et Dolbeau, 1872, 27 p.
    Extrait du « Congrès archĂ©ologique de France Â». xxxviiie session.
  • Crazannes, souvenir du , Saint-Jean-d’AngĂ©ly, LemariĂ©, 1875, 4 p.
    Consécration de l’église.
  • Deux victimes des septembriseurs. Pierre-Louis de La Rochefoucauld, dernier Ă©vĂŞque de Saintes, et son frère, Ă©vĂŞque de Beauvais, Lille, DesclĂ©e De Brouwer, 1897, 451 p. Prix Marcelin GuĂ©rin de l’AcadĂ©mie française en 1898
  • EntrĂ©es royales Ă  Saintes, Paris, J.-B. Dumoulin, 1875, 1 vol., 66 p.
  • Épigraphie Santone et Aunisienne, Saintes, P. Orliaguet, 1870 viii-340 p.
  • Essai sur l’imprimerie en Saintonge et en Aunis, Pons, N. Texier, 1879 1 vol., 208 p.
  • F. PĂ©ron (de CĂ©rilly), sa vie, ses voyages et ses ouvrages Moulins, Énaut, 1855, 1 vol.
  • MusĂ©e de la ville de Saintes. Catalogue. AntiquitĂ©s gallo-romaines, Saintes, Z. Mortreuil, 1888 in-8°.
  • Les oubliĂ©s II. Bernard Palissy, Saintes, Fontanier, 1864, 1 vol.
  • RĂ©ponse Ă  M. Athanase Coquerel fils, Paris, C. Douniol, 1869, 48 p.
  • PoĂ©sies nouvelles, Moulins, Énaut, 1857, in-8°.
  • Un poète abbĂ© Jacques Delille, 1738-1813, Paris, Arthur Savaète, 1905, 55 p.
  • Saint Eutrope, premier Ă©vĂŞque de Saintes, dans l’histoire, la lĂ©gende, l’archĂ©ologie, 1 vol., Paris, Picard ; Saintes, Mme Z. Mortreuil, 1887 244 p.
  • AndrĂ© Mage de Fiefmelin, Paris, A. Aubry, 1864, 23 cm, 66 p.
  • Abbaye Notre-Dame de Saintes, histoire (par J.-M. Boudet) et documents publiĂ©s par M. Louis Audiat, in-8°, 100 p.
    Extrait des Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, Paris, Picard, 1884.
  • E. Allain. Au Pavillon Peiresc. - L. Audiat. Sous le Châtaignier, Paris, A. Bellier, 1893, 6 p.
    Extrait de la Revue catholique de Bordeaux.
  • Biographies rĂ©volutionnaires. Caroline de Fontanges, Moulins, CrĂ©pin-Leblond, 1894.
    Extrait de La Terreur en Bourbonnais.
  • Le Capitole de Saintes, Paris, J. Baur, 1881, in-8°.
    Extrait du Bulletin de la Société des Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis.
  • Les CĂ©lĂ©britĂ©s inconnues. Un petit-neveu de Michel de Montaigne, Raymond de Montaigne, lieutenant gĂ©nĂ©ral Ă  Saintes, Ă©vĂŞque de Bayonne, etc., Vannes, Lafolye, 1900, in-8°, 75 p.
    Extrait de la « Revue historique de l’Ouest Â», 1900.
  • Un curĂ© de Jarnac thaumaturge au XVIIIe siècle, note et documents, Paris, Picard, 1891, in-8°.
    L’abbé Philippe Poujaud. - Publication de la Société des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis. Extrait des Archives historiques. t. xix.
  • DĂ©bris, sonnets, Moulins, CrĂ©pin-Leblond, 1895, in-8°.
  • Denys Joly d’Aussy, notice, Saintes, Mme Z. Mortreuil, 1895.
    Publication de la SociĂ©tĂ© des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis. - Extrait de la « Revue de Saintonge et d’Aunis Â». Juillet 1895.
  • Deux Notes d’archĂ©ologie. Les statues Ă©questres au portail des Ă©glises. Les Saintongeais ont-ils dĂ©placĂ© la Charente et l’arc de triomphe ?, Paris, A. Picard, 1885, in-8°.
    Extrait du t. v du Bulletin de la Société des Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis.
  • Discours prononcĂ©, le , Ă  la distribution des prix du collège de Saintes, Saintes, Z. Lacroix, 1863, in-8°.
  • Documents pour l’histoire des diocèses de Saintes et de La Rochelle, Pons, N. Texier, 1882, in-8°.
    Extrait du T. X des Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis.
  • Une Élection au XVe siècle, Paris, Impr. impĂ©riale, 1868, in-8°.
    Extrait des « MĂ©moires lus Ă  la Sorbonne Â». 1867. « Histoire, philologie et sciences morales Â».
  • Les EntrĂ©es Ă©piscopales Ă  Saintes, Paris, Impr. impĂ©riale, 1869, in-8°.
    Extrait des « MĂ©moires lus Ă  la Sorbonne, 1867. Histoire, philologie et sciences morales Â».
  • Épigraphie Santone et Aunisienne, Paris, J.-B. Dumoulin, 1870, in-8°.
  • Les États provinciaux de Saintonge, Ă©tude et documents inĂ©dits, Niort, L. Clouzot, 1870, in-8°.
    Extrait des « Annales de la SociĂ©tĂ© des arts, sciences et belles-lettres de Saintes Â».
  • Un Faux en gentilhommerie. Le dernier marquis de Montandre, Paris, aux bureaux de la revue, 1895.
    Extrait de la « Revue des questions historiques Â». Juillet 1895.
  • Un fils d’Estienne Pasquier. Nicolas Pasquier, lieutenant-gĂ©nĂ©ral et maĂ®tre des requĂŞtes. Étude sur sa vie et sur ses Ă©crits, Paris, Didier, 1876, in-8°.
  • Fouilles dans les remparts gallo-romains de Saintes, Paris, A. Picard, 1887, in-8°.
    Publication de la SociĂ©tĂ© des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis. - Extrait du « Bulletin de la SociĂ©tĂ© Â», t. vii.
  • La Fronde en Saintonge, Ă©pisode, La Rochelle, A. Siret, 1866, in-8°.
  • Henri Des Salles, notice biographique, Saintes, typ. de P. Orliaguet, 1870, 23 p.
    La p. de titre porte en plus, Extrait des « Annales de la SociĂ©tĂ© des Arts, sciences et belles-lettres de Saintes Â». Ă€ la fin, « 10 Juillet 1867 Â».
  • Une Histoire de la Petite Ă©glise, Vannes, Lafolye, 1895.
    Extrait de la « Revue du Bas-Poitou Â», 1895.
  • Inauguration de la statue de Bernard Palissy, Saintes, P. Orliaguet, 1868, in-8°.
  • Inauguration du monument de saint Louis Ă  Taillebourg, , La Rochelle, N. Texier, 1892, in-8°.
    Extrait de la « Revue de Saintonge, bulletin de la SociĂ©tĂ© des archives historiques de Saintonge et d’Aunis Â». Septembre 1892.
  • L’Instruction primaire (laĂŻque, gratuite, obligatoire) en Saintonge-Aunis avant 1789, Paris, A. Picard, 1896, in-8°.
    Publication de la SociĂ©tĂ© des Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis. - Extrait des « Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis Â», t. xxv.
  • Le Marquis Élie de Dampierre, 1813-1896, La Rochelle, N. Texier, [s. d.]
    Extrait de la « Revue de Saintonge et d’Aunis Â». : .
  • Notice biographique et littĂ©raire. RĂ©ginald Heber, poète anglais, Ă©vĂŞque de Calcutta, Saintes, Z. Lacroix, 1859, in-8°.
  • Les oubliĂ©s I. AndrĂ© Mage de Fiefmelin, poète du XVIe siècle, Paris, A. Aubry, 1864, 1 vol.

Notes et références

  1. « Mnesys visualisation », sur recherche.archives.allier.fr (consulté le )
  2. Société des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, Revue de Saintonge & d’Aunis : Bulletin de la Société des archives historiques, vol. xxiii, Saintes, Fragnaud, , 463 p. (lire en ligne), p. 81-154.
  3. Paris, Aubry, in-8°, 65 pages.
  4. Un journaliste a écrit à propos de ce livre qu’il y avait du Michelet dans la peinture des caractères et du Henri Martin dans le récit des événements.
  5. La Rochelle, Siret, in-8°.

Bibliographie

  • SociĂ©tĂ© des Ă©tudes historiques, Paris, Revue des Ă©tudes historiques, Paris, 69e annĂ©e (1903) p. 214 (OCLC 241440203).
  • Charente-InfĂ©rieure : dictionnaire, annuaire et album, Paris, E. Flammarion, 1901 (OCLC 84770542).

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