Louis Anne Marie Gouré de Villemontée
Louis Anne Marie Gouré, dit Gourré ou Gouré de Villemontée, né le à Tonnerre (Yonne), et décédé à la Bataille de Lützen le , des suites de ses blessures, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Anne Marie Gouré de Villemontée | ||
Surnom | Gourré | |
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Naissance | Tonnerre (Yonne) |
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Décès | (à 44 ans) Lützen Mort au combat |
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Origine | France | |
Allégeance | Royaume de France République française Empire français |
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Arme | Infanterie | |
Grade | général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1813 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Expédition d'Irlande (1798) Guerres napoléoniennes |
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Faits d'armes | Ocaña (1809) | |
Distinctions | Légion d'honneur (Officier) Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (Chevalier) Baron de l'Empire (à titre posthume) |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile (12e colonne) | |
Biographie
Gouré naît du mariage de Edme-Nicolas Gouré et de Savine Cognasse des Jardins (ou Cognac-Desjardins).
Employé du comte de Tonnerre avant la Révolution française, il s'engage comme volontaire au 3e bataillon de volontaires de l'Yonne le .
Il se marie avec Madeleine-Reine-Françoise David, le 23 floréal an VI (). Elle lui donnera quatre enfants :
- Joséphine (1799 ✝ 1864), mariée à un dénommé Jean-Marie Guillot ;
- Louis-Eugène-Edouard-Gonzalve Gouré de Villemonté, héritier du titre posthume de baron de l’Empire de son père, né à Tonnerre en 1801 ;
- un second fils, Edme-Gustave Edouard (° 1803 à Tonnerre, ✝ 1854, à Strasbourg), proviseur du lycée de Strasbourg[1].
- Albine-Adèle-Zoé, (1805-1838), épouse de Jean-Christian de Merbitz, elle est inhumée au cimetière Montmartre, (13e division), avec sa fille Louise-Virginie-Adolphine, (1828-1861), épouse d'Ernest-Henri Huard.
État de services
- Volontaire au 3e bataillon du département de l'Yonne le ;
- Sergent le ;
- Lieutenant le ;
- Capitaine le 14 germinal an III () ;
- Chef de bataillon le ;
- Colonel le ;
- Général de brigade le .
Campagnes
- Armée du Nord (1792-1793) ;
- Adjoint à l’adjudant-général Mortier ( - ) ;
- Armée de Sambre-et-Meuse (1794-1795) :
- 107e demi-brigade () ;
- Armée de l’Ouest () :
- 3e régiment de la brigade étrangère, dite « de Ferdut » ;
- Embarqué à Brest sur le vaisseau L’Éole pour la 1re Expédition d’Irlande ( - ) ;
- Embarqué sur la frégate La Coquille pour la 2e Expédition d’Irlande ( - ) :
- Prisonnier de guerre au combat naval du , libéré sur parole le , il sera dégagé de sa parole sur un échange du ;
- Aide de camp du général Mortier dans les 15e et 17e divisions () ;
- Présent au Hanovre (1803-1804), sous le Général Mortier ;
- Camp de Boulogne ;
- Grande Armée ;
- Campagne d'Autriche (1805) ;
- Colonel-premier aide de camp du général Mortier le ;
- Campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807) ;
- Combat sous Mortier en Espagne (1808-1811) ;
- il sert à Gebora, signe la capitulation de Badajoz le ;
- 5e Corps de la Grande Armée (1810) :
- Chef d’État-major par intérim dans le 5e corps sous le général Mortier (juin 1810) ;
- Camp de Boulogne (1811) :
- Chef d’État-major du camp de Boulogne, sous le Maréchal Ney () ;
- Armée d’observation des Côtes de l’Océan :
- Chef d’État-major de l'Armée d’observation des Côtes de l’Océan () ;
- Grande Armée :
- Chef d’État-major du 3e corps de la Grande Armée, sous le Maréchal Ney () ;
- Campagne de Russie (1812) ;
- Campagne de Saxe (1813) :
- Chef d’État-major du 3e corps de la Grande Armée (1er corps d’observation du Rhin), sous le Maréchal Ney (),
- Bataille de Lützen () : touché d’un coup de feu dans le bas-ventre, il meurt le lendemain.
Faits d'armes
- Il se distingue à Ocaña, le .
Blessures
- Blessé mortellement à la bataille de Lützen.
Décorations
- Légionnaire (décret impérial du 25 prairial an XII), puis,
- Officier de la Légion d’honneur (décret impérial du 15 Germinal an XIII : ),
- Chevalier de l’Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (décret du ).
Titres
- Chevalier de l’Empire (décret impérial et lettres patentes du ) ;
- Baron de l'Empire à titre posthume par décret impérial et lettres patentes de mars 1813, accordé à titre posthume, en faveur de son fils, Louis Eugène Edouard Gonzalve, avec pour règlement d'armoiries l'ajout du franc-canton des barons militaires de l’Empire.
Hommage, Honneurs, Mentions,...
- Le nom de GOURÉ est gravé au côté Est de l’arc de triomphe de l’Étoile, à Paris.
Pensions, rentes
- Donataire le en Westphalie à hauteur de 4 000 francs ;
- Donataire sur Rome le .
Règlement d'armoiries
« D’or à l’épée de gueules en bande, accompagnée en chef et en pointe d’une tête de cheval de sable, allumée et lampassée de gueules, à la bordure de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires[2]. »
Notes et références
- L.H, docteur es-sciences en 1829, censeur des études au lycée de Douai, marié à Tonnerre en 1847. Il eut lui-même une fille dernière du nom et un fils, Louis Anne Gustave Albert Gouré de Villemontée, né vers 1850, mort après 1916, agrégé de physique en 1878, docteur es-sciences en 1888, professeur de physique au lycée Buffon de Paris, célibataire.
- Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
Sources
- Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. (Série Xem 163, côte : 8 YD, 1376)
- Archives départementales de l'Yonne.
- Dossier de la Légion d’honneur côte : L1179037.
- Côte S.H.A.T., état de services, distinctions sur « web.genealogie.free.fr : Les militaires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Biographie sur lesapn.forumactif.fr : Les Amis du Patrimoine Napoléonien.