Louis-Clair de Beaupoil de Saint-Aulaire
Louis-Clair de Beaupoil de Saint-Aulaire, alias comte de Sainte-Aulaire[2] est un homme politique français, né à Baguer-Pican le et mort à Paris le [3].
Comte |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 76 ans) Ancien 10e arrondissement de Paris |
Nom dans la langue maternelle |
Louis de Sainte-Aulaire |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Famille | |
Père |
Joseph de Beaupoil, Baron de Sainte Aulaire, Seigneur de Fontenilles (d) |
Mère |
Marie Louise de Ranconnet de Noyan (d) |
Enfants |
Egédie de Beaupoil de Saint-Aulaire (d) Joseph-Louis-Camille de Beaupoil de Saint-Aulaire Paule de Beaupoil de Sainte Aulaire (d) |
Membre de | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives diplomatiques (250PAAP)[1] |
Biographie
Après l'École des ponts et chaussées et l'École polytechnique (promotion X 1794), il entre dans le corps des ingénieurs géographes.
Le 30 avril 1798, il épouse Henriette de Seiglières de Boisfranc Belleforière, petite-fille du prince de Nassau-Sarrebrück, qui meurt à 18 ans le 2 juin 1802 après avoir donné naissance à une fille, Egédie Wilhelmine, future épouse du duc Élie Decazes. En 1809, il se remarie avec Mademoiselle du Roure.
Il est chambellan de Napoléon Ier, puis préfet de la Meuse, le . Lors de la retraite de l'armée française, de nombreux blessés sont accueillis dans les hôpitaux de l'est de la France. Il quitte alors Bar-le-Duc, occupée, pour rejoindre Paris. Il est chargé de remettre une lettre particulière de la part de l'impératrice Marie-Louise, à M. de Metternich, au moment de l'abdication de Napoléon Ier. Il est nommé, par Louis XVIII, préfet de la Haute-Garonne en octobre 1814.
Membre du comité philhellène de Paris, il est élu membre de l'Académie française, à la suite d'Emmanuel de Pastoret, en 1841.
Il est nommé ambassadeur à Rome en 1831, à Vienne (décembre 1832 - septembre 1841)[4] et à Londres en 1841.
Il est le beau-père du ministre Élie Decazes.
Carrière politique
Il est élu à la chambre des députés le , pour le département de la Meuse. Il occupe se poste jusqu'au .
Le , il est élu comme député du Gard, il est réélu le . Il occupera se poste jusqu'au
Le , il est élu, de nouveau, pour le département de la Meuse, puis battu en .
Ĺ’uvres
- Histoire de la Fronde, 1827, vol. 1 sur Google Livres & vol. 2 sur Google Livres
- Considération sur la Démocratie, 1850.
- Les derniers Valois, les Guises et Henri IV, 1854.
- Traduction du Faust de Goethe, 1823.
Notes et références
- « https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/250paap_cle0145fa-1__papiers_louis_de_sainte-aulaire.pdf » (consulté le )
- Le nom de cette famille est parfois orthographié Sainte-Aulaire, parfois Saint-Aulaire. Cependant, toutes les œuvres de ce personnage ont été publiées de son vivant signées sous le nom de comte de Sainte-Aulaire.
- « Assemblée nationale - Base de données historique sur les anciens députés », sur http://www.assemblee-nationale.fr/index.asp (consulté le )
- « Liste des ambassadeurs à travers les siècles », Ambassade de France à Vienne (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Article du Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse.
- R. Villepelet, « Le Comte L. de Sainte-Aulaire, préfet de la Haute-Garonne (1814-1815) » [PDF], (consulté le )