Louis-Alexandre Blin de Bourdon
Marie-Louis-Alexandre, vicomte Blin de Bourdon, né le à Amiens, paroisse Notre Dame, mort le à Paris, 1er arrondissement ancien, est un homme politique français.
Conseiller général de la Somme | |
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Préfet du Pas-de-Calais | |
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Préfet de l'Oise | |
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Maire d'Amiens | |
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Député de la Somme | |
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Préfet de la Somme | |
Vicomte |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 66 ans) Paris |
Nationalité | |
Activités | |
Famille |
Parti politique | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/156/27)[1] |
Biographie
Famille
Marié le avec Marie Charlotte Ursule Le Fort du Quesnel (1782-1833), dont il eut 5 enfants :
- Marie Louise Charlotte de Blin de Bourdon, 1806, mariée en 1828 avec Bon Albert Benoit Louis Lallart de Lebucquière ;
- Marie Josephe Élisabeth Charlotte de Blin de Bourdon, célibataire (1808-1882) ;
- Marie Louis Charles de Blin de Bourdon, maire du Quesnel, conseiller général du canton de Moreuil (1809-1869), marié en 1835 avec Françoise Aurélie Lefebvre de Wadicourt, dont il eut Raoul Blin de Bourdon ;
- Marie Louis Charles Paul de Blin de Bourdon, (1812-1814) ;
- Marie Louise Éléonore Octavie de Blin de Bourdon, (1817-1831).
Carrière administrative et politique
Louis-Alexandre Blin de Bourdon commença sa carrière politique comme maire de Bourdon en 1807, puis comme conseiller-général du canton de Picquigny en 1812.
Au début de la Restauration, il était colonel d'état-major des Gardes nationales du département de la Somme.
Il exerça alors des fonctions administratives et mandats électifs. Il fut sous-préfet de Doullens, puis préfet à titre provisoire de la Somme, avant son premier mandat de député, du à 1816.
Il fut ensuite maire d'Amiens du au . Il fut aussi préfet de l'Oise de 1823 à 1824 et préfet du Pas de Calais de 1824 à 1830.
Il fut député de la Somme de 1815 à 1816, de 1823 à 1831, de 1834 à 1848, et représentant du peuple à l'Assemblée constituante de 1848.
Successivement réélu le et le , il échoua aux élections du .
Réélu en 1834, il prit place dans les rangs de l'opposition légitimiste, sans toutefois faire aux ministères de Louis-Philippe une opposition systématique.
Il siégea à la Chambre jusqu'à la Révolution de 1848.
Il devint alors conseiller-général du canton de Moreuil, jusqu'à sa mort.
Dans ces diverses législatures, il avait voté contre l'indemnité Pritchard, contre les députés fonctionnaires, et contre le ministère Grévy. Aux élections qui suivirent la Révolution de février, il fut élu représentant du peuple à l'Assemblée Constituante.
Fidèle à ses principes et à ses valeurs, il prit place au sein de la droite légitimiste, vota toutefois avec la gauche, pour le bannissement de la famille d'Orléans, pour les poursuites de Louis Blanc et Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre l'amendement Grévy sur la présidence...
Ses nombreux services lui valurent la croix d'officier de la LĂ©gion d'Honneur.
Il mourut du choléra en , à l'âge de 67 ans, avant la fin de la session.
Il est inhumé au Quesnel dans la Somme.
Sources
- Adolphe Robert & Gaston Cougny, Dictionnaire des Parlementaires Français, tome 1, 1889.
- Abbé Maurice Leroy, Le Quesnel et Saint Mard en Chaussée, Albi, 1923, p. 140-143.
- René Bargeton, Pierre Bougard, Bernard Le Clère et Pierre-François Pinaud, Les Préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870, Paris, Archives Nationales, 1981, p. 54.