Accueil🇫🇷Chercher

Logis du Chancelier de Montrésor

Le logis du Chancelier de Montrésor est un bâtiment implanté dans le centre du bourg de cette commune d'Indre-et-Loire, à proximité du château.

Logis du Chancelier
Vue générale du Logis du Chancelier
Présentation
Destination initiale
HĂ´tel.
Destination actuelle
Mairie.
Propriétaire
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (1962, façades et toiture)[1]
Localisation
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Commune
Adresse
23, Grande-Rue
Coordonnées
47° 09′ 20″ N, 1° 11′ 59″ E
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de l’Indre-et-Loire
voir sur la carte de l’Indre-et-Loire

Construit en 1581 comme dépendance du château, cet hôtel particulier a accueilli, depuis 1860, la gendarmerie, avant que la mairie et la bibliothèque municipale ne s'y installent à la fin des années 1990, à l'issue d'une rénovation du bâtiment.

Localisation

Le logis du Chancelier, bâtiment orienté nord-sud, se situe à l'ouest de l'éperon rocheux qui supporte le château, dont seule la Grande Rue, creusée dans le tuffeau, le sépare.

Historique

Le logis du Chancelier a été construit en 1581, peut-être par ou pour le compte d'un membre de la famille Batarnay ; c'était alors une dépendance du château[2]. Cet hôtel particulier devient, en 1860 le siège de la gendarmerie de Montrésor à laquelle il est loué[3]. Le comte Xavier Branicki devient propriétaire en 1869 ; le bail est prorogé[4].

Dans les années 1970, la gendarmerie occupe toujours les lieux, mais également un bâtiment voisin construit pour l'occasion[5] avant qu'elle ne s'installe dans de nouveaux locaux en 1993. En 1997, et à la suite de ce déménagement, la commune de Montrésor reçoit le prix départemental des Rubans du Patrimoine pour l'Indre-et-Loire, pour la restauration du logis du Chancelier et son aménagement en mairie et bibliothèque[6] - [Note 1].

Les façades et la toiture du logis du Chancelier de Montrésor ainsi que les lucarnes qu'elle comportent ont été inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 18 juin 1962[1]. Exception faite de la façade est, qui a reçu un enduit moderne lors de la restauration de l'édifice, les autres murs présentent encore leur appareillage en petits moellons[3].

Architecture

Tour d'angle.

La façade occidentale de cet édifice à un étage donne sur une terrasse alors que la façade orientale est surélevée par rapport à la rue qui la longe, en contrebas[1]. Cette dernière façade est accompagnée, à son angle sud-est, d'une échauguette supportée par un cul-de-lampe.

Lucarne des combles.

Si les fenêtres du rez-de-chaussée et du premier étage sont modernes, le comble est éclairé à l'est par deux lucarnes à meneaux de pierre décorées de feuillages alors que le linteau est orné de rosaces[7]. Elles ont fait l'objet d'une restauration à l'identique dans les années 1990, au même titre que la tour d'angle et le reste de l'édifice[3].

Inscription sur une pierre d'angle.

Une inscription, sur une pierre de chaînage d’angle, indique une date « 1581 » et un nom « F. de Batarnai ». Si l’inscription a bien été gravée à cette date, qui peut être celle de l’achèvement de l’édifice, ce ne peut être, comme cela a été suggéré[8], François de Batarnay, fils d’Imbert, qui en est l’auteur, car il est mort en 1513.

Notes et références

Notes

  1. Le concours des Rubans du Patrimoine est co-organisé par l’Association des Maires de France, la Fédération Française du Bâtiment et la Fondation du Patrimoine.

Références

  1. Notice no PA00097879, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Briais 1979, p. 101.
  3. Couderc 1987, p. 552.
  4. Frédéric Gaultier et Michaël Beigneux, Montrésor se raconte, Montrésor, Association Montrésor se raconte, , 169 p. (ISBN 2 85443-411-0), p. 132.
  5. Saskia Cousin, Les Miroirs du tourisme : Ethnologie de la Touraine du Sud, Paris, Descartes & Cie, , 263 p. (ISBN 978-2-84446-191-9), p. 122.
  6. « Liste - Département d'Indre-et-Loire », sur le site des Rubans du Patrimoine (consulté le ).
  7. Ranjard 1930, p. 491-492.
  8. Jean-Mary Couderc, « Graffiti de Touraine, de France et d’ailleurs : une nouvelle source historique », mémoire de la Société archéologique de Touraine, t. LXXI,‎ , p. 54.

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Briais (ill. Brigitte Champion), DĂ©couvrir la Touraine, la vallĂ©e de l'Indrois, C.L.D., , 169 p.
  • Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7).
  • Ranjard, La Touraine archĂ©ologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (rĂ©impr. 1986), 9e Ă©d., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8).

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.