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Lodovico Nogarola

Lodovico Nogarola, né probablement en 1509 à Vérone et mort en 1559[1], est un philologue italien de la Renaissance.

Ludovico Nogarola
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Maîtres

Biographie

Né à Vérone d’une famille illustre, vers le commencement du XVIe siècle, il étudie la langue grecque et acquiert par ses traductions de cette langue en latin[1], une grande réputation. En 1545, il est chargé avec deux autres personnes notables de veiller à ce que la ville de Vérone soit pourvue de vivres pour prévenir la famine. Peu après, on l’envoie au Concile de Trente, où il prononce le jour de la fête de la Saint-Étienne un discours qui est imprimé. En 1554, il fait partie des ambassadeurs qui vont complimenter de la part de la ville de Vérone, le nouveau doge Francesco Venier. En cette occasion, il est fait chevalier de cette république. De retour en sa patrie, il est élu au mois de février 1555 président de la juridiction des ouvriers en soie. Il accompagne Guidobaldo II della Rovere à Rome, où il allait prendre possession du gouvernement des troupes des États pontificaux, que le pape Jules III lui avait donné. Il mourut à Vérone en 1559. Valerio Palermo, orateur et poète de cette ville, fit son éloge funèbre qui a été imprimée à Venise en 1564.

Ĺ’uvres

En 1532, Nogarola publie à Vérone la traduction latine du De iis qui in fidem dormierunt de saint Jean Damascène. En 1549, il donna à Venise Apostolicæ institutiones in parvum libellum collectæ. On y trouve le discours qu'il prononça au Concile de Trente. En 1552, il fit imprimer au même lieu un traité latin touchant l’accroissement du Nil, qui a été imprimé à Milan en 1626 in-4° sous le titre de Timotheus, sive de Nilo. La première édition est très-rare. Cet ouvrage fut suivi des Platonicæ Plutarchi quæstiones in latinum versæ et annotationibus illustratæ, Venise, 1552, in-4°. L'ouvrage la plus importante de Nogarola est sa traduction du livre de Ocellos De Universi natura, sur un manuscrit qui lui fut communiqué à Rome par Basilio Zanchi, poète de Bergame. Il commença dès-lors cette traduction, mais la maladie l’obligea de l’interrompre, et il ne l’acheva qu’au mois de janvier 1558. Elle parut à Venise en 1559 et fut réimprimée à Heidelberg en 1598 et à Cambridge en 1671. En 1646 on donna à Bologne une nouvelle traduction de cet ouvrage par Carlo Emanuele Vizzani, avec de savantes notes de Nogarola. Avant celui-ci, l’ouvrage d’Ocellus avait déjà été traduit : 1° par Guillaume Chrétien, médecin du roi François Ier dont la traduction parut à Lyon en 1541. 2° par Jean Boschius, qui publia la sienne à Louvain en 1554.

Les autres ouvrages de Nogarola sont :

  • une lettre latine Ă  Adamo Fumano, chanoine de VĂ©rone, sur les hommes illustres d'Italie qui ont Ă©crit en grec. Cette lettre se trouve dans la traduction du livre d’Ocellus Ă  Venise, dans les Opuscula mythologica, physica et ethica de Thomas Gale (Cambridge, 1671) et dans les Supplementa et observationes ad Vossium de historicis græcis et latinis, de Johann Albert Fabricius (Hambourg, 1709).
  • Scholia ad Themistii paraphrasim in Aristotelis librum tertium de anima, Venise, 1570.
  • Disputatio super reginæ Britannorum divortio, in-4°.

Références

  1. Nogarola (lire en ligne)

Bibliographie

  • August von Druffel, « Ueber den Grafen Ludwig von Nogarola und das Trienter Concil », Sitzungsberichte der philosophisch-philologischen und historische Klasse der Bayerische Akademie der Wissenschaften, vol. I, no 2,‎ , p. 426-456.
  • Hubert Jedin, « Un laico al Concilio di Trento : il conte Lodovico Nogarola », Il Concilio Di Trento : Rivista Commemorativa Del IV Centenario, vol. 1,‎ , p. 25–33 (lire en ligne)

Liens externes

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