Livre de l'Ăparque
Le Livre de l'Ăparque (en grec byzantin áŒÏαÏÏÎčÎș᜞Μ ÎÎčÎČÎ»ÎŻÎżÎœ/ Eparchikon Biblion) ou du PrĂ©fet est une compilation de rĂšglements concernant les corporations constantinopolitaines placĂ©es sous la supervision de l'Ăparque de la ville de Constantinople. Il constitue un recueil de dĂ©cisions relatives Ă lâexercice de diffĂ©rents mĂ©tiers Ă lâimportance substantielle au cĆur de la Byzance urbaine de Constantinople au temps de la dynastie macĂ©donienne[1]. Produit en 912, Ă la trĂšs imminente fin du rĂšgne impĂ©rial de LĂ©on VI le Sage[2], ce document de nature fiscale de grande importance nous rĂ©vĂšle un ensemble de rĂšglements et politiques strictes entourant lâexercice de mĂ©tiers mĂ©ticuleusement sĂ©lectionnĂ©s selon la portĂ©e quâils ont Ă lâĂ©gard de la « souverainetĂ© de lâĂtat »[2].
La rĂ©conciliation du patriarche byzantin Photios, dont LĂ©on VI fut le disciple, avec la papautĂ© romaine Ă des fins stratĂ©giques de protection envers les raids arabes menaçant la rĂ©gion pontificale[3], favorise un environnement religieusement stable pour lâEmpire byzantin. La fin des grandes Ă©pidĂ©mies quâemporte avec elle la peste de 747-748[3] et le culte des images finalement rĂ©tabli le [3] permet au monde byzantin de connaĂźtre une pĂ©riode qualifiĂ©e « dâapogĂ©e » entre lâan 843 et 1025 [1]. LĂ©on VI, empereur byzantin Ă la plume habile et au savoir reconnu occupa le trĂŽne impĂ©rial de lâan 886 Ă lâan 912[1].
Câest ainsi que, de son rĂšgne, LĂ©on VI rĂ©alisa plusieurs activitĂ©s littĂ©raires aux puissantes essences thĂ©ologiques aussi bien quâun vaste Ă©ventail de travaux lĂ©gislatifs pour lesquels lui seront attribuĂ© une quelconque influence justinienne[1]. Dâautant plus que Basile Ier, pĂšre de LĂ©on, avait entrepris une codification renouvelĂ©e des lois de lâEmpire[4], se voulant, en quelque sorte une reprise du fameux Code Justinien ou Corpus iuris civilis , qui sera achevĂ©e par LĂ©on VI lui-mĂȘme sous le titre des Basiliques et avec lequel il ajoutera une collection de 113 Ă©dits annexĂ©s sous le nom de Novelles[1]. Or, le cas de la rĂ©alisation du Livre de lâĂparque se dessine, Ă priori, au niveau de lâĂ©conomie urbaine de lâĂtat byzantin mĂ©diĂ©val. Le contrĂŽle de la vie Ă©conomique de Constantinople est une prĂ©occupation particuliĂšrement importante pour la sphĂšre impĂ©riale byzantine au Xe siĂšcle et le Livre du PrĂ©fet en est un tĂ©moin sans pareil[1].
Contexte
La vie Ă©conomique de Constantinople Ă lâaube de lâapogĂ©e de lâEmpire nous y est rendue de façon explicite et indique la puissance que lâĂparque, ce fonctionnaire de grande importance exerçant un contrĂŽle strict sur les opĂ©rations de certains mĂ©tiers au sein de la ville[5]. LâĂparque, ou PrĂ©fĂȘt du PrĂ©toire, est le titre donnĂ© au fonctionnaire de haut niveau mandatĂ© Ă faire respecter la volontĂ© de lâempereur sur les activitĂ©s Ă©conomiques entourant les mĂ©tiers ayant une certaine importance Ă lâĂ©gard de la souverainetĂ© de lâĂtat. Les artisans de biens luxueux, les notaires (ou tabulaires) sâaffairant aux affaires de lâintĂ©rĂȘt public ainsi que les responsables Ă lâapprovisionnement gĂ©nĂ©ral en nourriture et ravitaillement sont strictement rĂ©glementĂ©es selon les dictats du PrĂ©fet[5], moulĂ©s selon la volontĂ© du suprĂȘme Empereur au pouvoir. Or, pour reprendre les mots de Jules Nicole « [..] lâempereur reste Ă lâĂ©tat dâaxiome dans presque tout le Livre : il est rare quâil descende de la haute sphĂšre oĂč il plane. » Câest donc lâĂparque qui impose les poids et mesures de la majoritĂ© des denrĂ©es et lui-mĂȘme qui a le privilĂšge dâapposer sa noble bulle sur les fines soieries passant les portes des nombreuses Ergasteria qui persillent Constantinople[5]. Ce dernier est Ă©galement responsable de veiller Ă la sĂ©curitĂ© des travailleurs, Ă la qualitĂ© de la production matĂ©rielle et la protection des intĂ©rĂȘts du consommateur byzantin[5]. Le titre de PrĂ©fet de la ville nâest toutefois pas une fonction nouvellement Ă©tablie au cĆur de la vie politique et commerciale de Constantinople, elle y est existante depuis 359[6]. La crĂ©ation du Livre de lâĂparque au Xe se trouve ĂȘtre un rassemblement textuel de rĂšglements sâappliquant Ă certains mĂ©tiers opĂ©rant sous le contrĂŽle de lâĂparque et de ses subordonnĂ©s[6]. Pour que le contrĂŽle de lâĂparque demeure efficace et que les indications du Livre demeurent respectĂ©es Ă la lettre, ce dernier est secondĂ© par un Ă©ventail de camarades « [..] toute une armĂ©e de fonctionnaires [..]. Son substitut, ses officiers, ses inspecteurs, ses agents subalternes se vouent Ă une surveillance incessanteâŠÂ» [4]. En plus de ce vaillant corpus, la responsabilitĂ© de la dĂ©nonciation mutuelle, impliquant que quiconque se voyant ĂȘtre tĂ©moin dâun comportement rĂ©prĂ©hensible en dĂ©nonce les coupables au risque dâĂȘtre eux-mĂȘmes punis par les indications du Livre du prĂ©fet sâils y manquaient[4]. Par ailleurs les nombreuses restrictions et les sĂ©vĂšres sanctions commandĂ©es Ă la moindre bĂ©vue par le Livre de lâĂparche donneront Ă lâĂtat byzantin lâallure dâune administration tyrannique par laquelle certains effets nĂ©gatifs en seront inĂ©vitablement rencontrĂ©s[4]. Le caractĂšre immuable de rĂšglements du Livre du PrĂ©fet est trĂšs fortement estimĂ© par LĂ©on VI qui attribue le PrĂ©fet du prĂ©toire comme lâinstigateur de la loi au mĂȘme titre que Dieu pour les tables du DĂ©calogue [4], ce qui nâest pas peu dire.
Datation
Le texte est datĂ© de 911-912, sous le rĂšgne de LĂ©on VI, mais la mention de tĂ©tartĂšra suggĂšre une compilation ou une interpolation sous NicĂ©phore II Phocas. Le Livre de lâĂparque a Ă©tĂ© Ă©ditĂ© par Jules Nicole, connu pour ses travaux sur les textes dâHomĂšre aprĂšs que celui-ci en ait fait la dĂ©couverte parmi les manuscrits de la bibliothĂšque de GenĂšve sous la cote Codex Genevensis 23 (MS. grec 23, folio 373 et suivants) Ă la fin du XIXe siĂšcle. RĂ©digĂ© en grec, ce document de grande valeur historique et politique indique alors lâimportance que la sociĂ©tĂ© byzantine donnait aux activitĂ©s marchandes et artisanales de lâĂ©poque.
Contenu
Le Livre de l'Ăparque est divisĂ© en 22 chapitres de rĂšgles consacrĂ©s Ă diffĂ©rentes guildes : notaires, argyropratai, changeurs, vendeurs de textile ou de parfum, fabricants de chandelle, de savon, marchands de viande, poisson, vin, etc. Certaines professions parmi les plus courantes de la sociĂ©tĂ© byzantine n'y figurent pas, tels que les potiers, cordonniers, ou encore les forgerons, tailleurs, teinturiers, barbiers, mĂ©decins. Mais il traite aussi des assistants de l'Ă©parque, des bothroi et des technitai.
Les rĂšglements du Livre sont organisĂ©s en vingt-deux chapitres correspondant Ă vingt-deux corps de mĂ©tier distincts. Les Ă©vidences quant Ă la formulation de chaque chapitre ainsi quâaux particularitĂ©s stylistiques analysĂ©es suggĂšrent que l'Ăparque ait mandatĂ© des subordonnĂ©s associĂ©s Ă chaque mĂ©tier Ă enquĂȘter et formuler maintes recommandations qui furent, par la suite, rassemblĂ©es ensemble et approuvĂ©es par le domaine impĂ©rial, qui y apposa alors un prĂ©ambule de loi[2]. Chaque mĂ©tier est pourvu dâun chef reprĂ©sentant son corps de mĂ©tier auprĂšs de l'Ăparque. Il a pour mission de sâassurer des qualitĂ©s professionnelles et morales de celui qui veut introduire les rangs dudit corps de mĂ©tier pour quâensuite l'Ăparque inscrive le demandant dans le catalogue du mĂ©tier[5].
Bien que les informations que le livre de lâĂ©parque nous propose sur la vie Ă©conomique Ă Constantinople soient importantes et gĂ©nĂ©reuses, plusieurs mĂ©tiers bien connus nây sont pas recensĂ©s[2]. Par exemple, les forgerons, illustres membres de la communautĂ© de Constantinople fortement reconnus ayant laissĂ© pour hĂ©ritage leur nom Ă un quartier, les ChalkopratĂ©ia, situĂ© prĂšs de Sainte-Sophie, ne figurent pas dans le Livre de l'Ăparque[6]. Les fabricants dâarmes ainsi que dâautres mĂ©tiers reconnus comme Ă©tant polluants, les artisans de la cĂ©ramique, de la mosaĂŻque ou mĂȘme de vĂȘtements de soie rĂ©servĂ©s ne font Ă©galement pas partie du compte. Lâartisanat de la soie Ă©tant trĂšs scrupuleusement compartimentĂ©e en diffĂ©rentes sous-catĂ©gories de mĂ©tier renseigne sur le rĂŽle de l'Ăparque Ă faire respecter une trĂšs impermĂ©able sĂ©paration entre les mĂ©tiers et ce mĂȘme sous la plus minime distinction[5]. Câest toutefois par ces arbitraires paramĂštres que nous sommes en mesure dâĂ©tablir une logique lĂ©gislative et rĂ©glementaire des opĂ©rations de l'Ăparque au sein des activitĂ©s Ă©conomiques de la ville.
Les mĂ©tiers faisant lâobjet de la plus grande Ă©laboration au sein du Livre sont les notaires, ou parfois appelĂ©s Tabulaires. Ce sont les notaires qui dressent les actes de propriĂ©tĂ© et des autres alĂ©as de la vie Ă©conomique[2]. Ils sont appelĂ©s Ă rĂ©pondre Ă plusieurs exigences. En outre, il est nĂ©cessaire quâil ait une « [..] parfaite connaissance des lois, qu'il excelle dans l'Ă©criture, qu'il n'est ni bavard ni insolent ni d'une vie dissolue, mais plutĂŽt respectable par son comportement, d'un jugement sain, Ă©loquent, intelligent, habile Ă parler dans un style correct, afin qu'il ne soit pas facilement trompĂ© ici et lĂ par des fautes d'Ă©criture et des erreurs de ponctuation »[4].
Les quelques mĂ©tiers qui peuvent ĂȘtre qualifiĂ©s en termes de « services publics » prennent place en les chapitres 1 Ă 3 du livre[6]. Ensuite, aux chapitres 4 Ă 8, les mĂ©tiers de luxe, en particulier les parfumeries ou les soieries, prennent place et sont Ă©galement rĂ©gulĂ©es par dâĂ©troites conditions singuliĂšres[6]. Les parfumeurs prennent place prĂšs des installations impĂ©riales de par les bonnes odeurs qui sây Ă©manent. Il est donc une sanction indiquĂ©e par l'Ăparque sâils sâavĂ©raient Ă produire une quelconque dĂ©plaisante effluve[2]. Outre les parfumeurs, les mĂ©tiers de la soie, les artisans de chandelles CĂ©rulaires, les savonniers, les mĂ©tiers en lien avec les vĂȘtements et les Ă©piciers occupent tous une place dans le Livre de l'Ăparque[5]. Les mĂ©tiers en lien avec lâapprovisionnement de victuailles au sein de la ville occupent les chapitres 10 Ă 19[6]. Il est donc question ici des artisans de produits nĂ©cessaires comme les bouchers, les boulangers ou les poissonniers, pour nâen nommer quelques-uns[5]. Ensuite, sur une fin que Kaplan qualifie de « confuse, comme sâil sâagissait dâun ajout ultĂ©rieur »[6], le chapitre 20, faisant objet des lĂ©gislations entourant le LĂ©gatarios, un adjoint de lâĂparque. Le chapitre 21 concerne les activitĂ©s du maquignon et le 22, celles des divers mĂ©tiers du bĂątiment[6].
Les opĂ©rations entourant la rĂ©alisation de ce traitĂ© par LĂ©on VI au sein dâune communautĂ© constantinopolitaine aux activitĂ©s artisanes florissantes impliquent la collaboration de ces corps de mĂ©tiers ainsi rĂ©glementĂ©s. Ce simple fait dĂ©montre la vigueur avec laquelle ces acteurs de lâĂ©conomie de la ville occupaient leur fonction et Ă quel niveau le livre de lâĂ©parque sâinstalle en termes dâimportance politique. La visĂ©e du livre de lâĂ©parque est, pour Kaplan, : « avant tout politique sans quâil soit besoin de chercher une quelconque prĂ©occupation dâinterventionnisme Ă©conomique au-delĂ des nĂ©cessitĂ©s de lâordre public »[7]. AprĂšs tout, pour Jules Nicole, Ă cette Ă©poque,: « [..] (Byzance)⊠est le paradis du monopole, du privilĂšge et du protectionnisme. Non seulement les portes de communication entre les diffĂ©rents mĂ©tiers y sont hermĂ©tiquement fermĂ©es de par la loi, mais lâexercice de chacun dâeux y est soumis Ă mille conditions restrictives. LâĂtat se mĂȘle de tout, il contrĂŽle tout, il entre quand il lui plait dans les ateliers, fouille les magasins, inspecte les livres de comptes »[4]. Selon les indications de lâĂparque, chaque artisan Ă effectivement le droit Ă exercer quâun seul mĂ©tier faute de quoi il en serait vivement rĂ©primandĂ©. Ce rĂšglement est indiquĂ© Ă lâintĂ©rieur de huit chapitres du Livre et est motivĂ© par certaines raisons nous indiquant bien le rĂŽle principal de lâĂparque de protection des sphĂšres des activitĂ©s Ă©conomique urbaines. En effet, principalement par souci dâordre public, lâĂparque, en rĂ©gulant les activitĂ©s artisanes de tous et chacun et en tenant un dĂ©compte prĂ©cis des individus pratiquant tel ou tel mĂ©tier, permet de maintenir un certain niveau de qualification des artisans, prĂ©fĂ©rable pour la rĂ©alisation de biens de bonne qualitĂ©[7]. Ce contrĂŽle des qualifications permet non seulement Ă la production de biens et services de Constantinople dâĂȘtre munie de la satisfaction des consommateurs, il permet Ă©galement de maintenir la concurrence extĂ©rieure[7]. Lâintervention de lâĂparque se veut aussi de diminuer la possibilitĂ© de concurrence ou de sâassurer que celle-ci demeure loyale. Lâordre public est Ă©galement maintenu de par les dispositions prises par le prĂ©fet pour diminuer les possibilitĂ©s dâagiotage. Ainsi, « Ă chaque changement de prix du blĂ©, les boulangers se rendent auprĂšs du symponos de lâĂparque pour rĂ©gler la taille des pains vendus selon le prix de la matiĂšre premiĂšre »[7]. Les mĂ©tiers, au sein de la vie Ă©conomique et politique de Constantinople, sont rĂ©glementĂ©s de façon trĂšs organisĂ©e, trĂšs byzantine. Le livre de lâĂ©parque nous confirme la justesse de lâexpression, nulle organisation nâest « byzantine » si elle nâest pas frugalement cĂ©rĂ©monieuse ou fermement disciplinĂ©e.
Notes et références
- Georgije Ostrogorski (trad. de l'allemand par J. Gouillard), Histoire de lâĂtat Byzantin, Paris, Payet, , 647 p. (ISBN 978-2-228-90206-9).
- BĂ©atrice Caseau et Michel Kaplan, « Les mĂ©tiers Ă Constantinople : Livre de lâĂparque », dans Sophie MĂ©tivier, Ăconomie et sociĂ©tĂ© Ă Byzance (VIIIeâââXIIe siĂšcle) : textes et documents, centre de recherche dâhistoire et civilisation byzantines, Paris, Publications de la Sorbonne, (ISBN 978-2-859-44571-3).
- Jean-Claude Cheynet, Histoire de Byzance, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je? », , 127 p. (ISBN 978-2-13-058381-3).
- Jules Nicole (Ćuvre numĂ©risĂ©e par Marc Szwajcer), Le livre du PrĂ©fet ou lâĂdit de lâempereur LĂ©on le Sage sur les corporations de Constantinople, Lyon, GenĂšve&Bale, (lire en ligne).
- Alain Ducellier et Michel Kaplan, Byzance IVeâââXVe siĂšcle, Paris, Hachette SupĂ©rieur, coll. « Les Fondamentaux », , 160 p. (ISBN 2-01-021189-8).
- Michel Kaplan, Byzance, Paris, les Belles lettres, , 304 p. (ISBN 978-2-251-41035-7).
- Michel Kaplan, « Les artisans dans la société de Constantinople au VIIe-XIe siÚcles », dans Nevra Necipoglu, Byzantine Constantinople; Monuments, topography and everyday Life, vol. 33, Leiden; Boston; Koln, Brill, (ISBN 90-04-11625-7), chap. XVIe.
- Georgije Ostrogorski, Histoire de lâĂtat byzantin, Paris, Payet, coll. «(traduit de lâallemand par J. Gouillard)», 1985 (ISBN 978-2-228-90206-9).
- BĂ©atrice Caseau, Michel Kaplan, Les mĂ©tiers Ă Constantinople : Livre de lâĂparque, dans Sophie MĂ©tivier, Ăconomie et sociĂ©tĂ© Ă Byzance (VIIIeâââXIIe siĂšcle) : textes et documents, centre de recherche dâhistoire et civilisation byzantines Paris, Publications de la Sorbonne, 2007, (ISBN 978-2-859-44571-3).
- Jean-Claude Cheynet, Histoire de Byzance, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 2005 (ISBN 978-2-13-058381-3).
- Jean-Claude Cheynet, BYZANCE : Lâempire Romain dâOrient, 3e Ă©dition, Paris, Armand-Colin, coll. « Cursus; histoire », 2012 (ISBN 978-2-200-27755-0).
- Jules Nicole (Manuscript. Codex Grace us 23), To Eparchikon Biblion ; Le livre du Préfet (1842-1921), London, Variorum Reprints, BibliothÚque publique et universitaire de GenÚve, (ISBN 978-0-902089-00-6, BNF 35155040), p. 298.
- Jules Nicole, Le livre du PrĂ©fet ou lâĂdit de lâempereur LĂ©on le Sage sur les corporations de Constantinople, Lyon, GenĂšve & Bale Georg & C Libraires-Ă©diteurs, 1894, En ligne; URL: http://remacle.org/bloodwolf/historiens/leonlesage/edit.htm#PRE «(Ćuvre numĂ©risĂ©e par Marc Szwajcer)»
- Alain Ducellier Michel Kaplan , Byzance IVeâââXVe siĂšcle, Paris, Hachette SupĂ©rieur, coll. « Les Fondamentaux », 1996 (ISBN 2-01021189-8).
- Michel Kaplan, Byzance, Paris, Les belles lettres, 2010 (ISBN 978-2-251-41035-7).
- Olivier Lafont, Le livre du PrĂ©fet de LĂ©on le sage: intĂ©rĂȘt pour lâhistoire de la pharmacie et des mĂ©dicaments, Dans: Revue dâhistoire de la pharmacie, 93e annĂ©e, n.346, 205, p. 247-256, en ligne ; URL: www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_2005_num_93_346_5804
- Michel Kaplan, Les artisans dans la société de Constantinople aux VIIe-XIe siÚcles, chap. XVIe, dans Byzantine Constantinople; Monuments, topography and everyday Life, Nevra Necipoglu, Leiden; Boston; Koln; Brill, 2001, The medieval mediterranean vol.33, (ISBN 90-04-11625-7).
Bibliographie
Ăditions et traductions
- (de) Ăd. et Trad. : J. Koder, Das Eparchenbuch Leons des Weisen, Vienne, 1991.
- J. Nicole, Le Livre du Préfet ou l'édit de l'empereur Léon le Sage sur les corporations de Constantinople, GenÚve, 1893.
Commentaires
- (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, t. 1, New York et Oxford, Oxford University Press, , 1re Ă©d., 3 tom. (ISBN 978-0-19-504652-6 et 0-19-504652-8, LCCN 90023208), s. v. Book of the Eparch.
- (en) Angeliki E. Laiou (dir.), The Economic History of Byzantium, Washington D. C., Dumbarton Oaks Research Library and Collection, (ISBN 0-88402-288-9)
- Gilbert Dagron, « The Urban Economy, Seventh-Twelfth Centuries », p. 394-463.
- (en) George C. Maniatis, « The Domain of Private Guilds in the Byzantine Economy, Tenth to Fifteenth Centuries », Dumbarton Oaks Papers, 55, 2001, p. 339-369.