Liste de systèmes logiques
Systèmes de calcul propositionnel classiques
Le calcul propositionnel classique, aussi appelé logique propositionnelle standard a une sémantique est bivalente, et possède une propriété principale selon laquelle celle-ci est syntaxiquement complète. De nombreux systèmes d'axiomes équivalents complets ont été formulés. Ils diffèrent dans le choix des connecteurs de base utilisé, qui dans tous les cas doivent être fonctionnellement complets (à savoir, capable d'exprimer la composition de toutes les tables de vérité n-aire).
Implication et négation
Les formulations ici utilisent l'implication et la négation comme un ensemble fonctionnel complet de connecteurs de base. Chaque système logique nécessite au moins une règle d'inférence non-unaire. Le calcul propositionnel classique utilise généralement la règle du modus ponens:
Nous supposons que cette règle est inclus dans tous les systèmes ci-dessous, sauf indication contraire.
Système d'axiomes de Frege[1]:
Système d'axiomes de Hilbert[1]:
Systèmes d'axiomes de Łukasiewicz[1]:
Système d'axiomes de Łukasiewicz et Tarski[2]:
Système d'axiomes de Meredith:
Système d'axiomes de Mendelson[3]:
Système d'axiomes de Russell[1]:
Systèmes d'axiomes de Sobociński[1]:
Implication et faux
Au lieu de la négation, la logique classique peut également être formulée en utilisant un ensemble fonctionnel complet de connecteurs.
Système d'axiomes Tarski–Bernays–Wajsberg:
Système d'axiomes de Church:
Systèmes d'axiomes de Meredith:
Négation et disjonction
Au lieu de l'implication, la logique classique peut également être formulée en utilisant un ensemble fonctionnel complet de connecteurs. Ces formulations utilisent la règle d'inférence suivante;
Système d'axiomes Russell–Bernays:
Système d'axiomes Meredith[7]:
Troisième:
La logique propositionnelle classique peut être définie en utilisant uniquement la conjonction et la négation.
Barre de Sheffer
Parce que la barre de Sheffer (également connu sous le nom de l'opérateur NAND) est fonctionnellement complet, il peut être utilisé pour créer une formulation complète de calcul propositionnel. Les formulations NON-ET utilisent une règle d'inférence appelé le modus ponens de Nicod:
Système d'axiomes de Nicod[4]:
Systèmes d'axiomes de Łukasiewicz[4]:
Système d'axiomes de Wajsberg[4]:
Systèmes d'axiomes de Argonne[4]:
- [8]
L'analyse informatique par Argonne a révélé > 60 systèmes à un seul axiome supplémentaires qui peuvent être utilisés pour formuler un calcul propositionnel NON-ET[6].
Calcul propositionnel implicationnel
Le calcul propositionnel implicationnel est le fragment du calcul propositionnel classique qui n'admet que le connecteur de l'implication. Il n'est pas fonctionnellement complet (car il n'a pas la capacité d'exprimer la fausseté et la négation), mais il est cependant syntaxiquement complet. Le calcul implicationnel ci-dessous utilisent le modus ponens comme règle d'inférence.
Système d'axiomes Bernays–Tarski[9]:
Systèmes d'axiomes Łukasiewicz et Tarski:
Système d'axiomes Łukasiewicz[10] - [9]:
Logiques intuitionnistes et intermédiaires
comme l'ensemble (fonctionnellement complet) des conjonctions de base. Celui-ci n'est pas syntaxiquement complet car il lui manque le tiers exclu A∨¬A ou la loi de Peirce ((A→B)→A)→A, qui peut être ajouté sans rendre la logique incohérente. Il possède modus ponens comme règle d'inférence, et les axiomes suivants:
Sinon, la logique intuitionniste peut être axiomatisé en utilisantcomme l'ensemble des conjonctions de base, en remplaçant le dernier axiome
Les logiques intermédiaires se situent entre la logique intuitionniste et la logique classique. Voici quelques logiques intermédiaires:
- La logique de Jankov (KC) est une extension de la logique intuitionniste, qui peut être axiomatisée par le système d'axiomes intuitionniste plus l'axiome[11]
- La logique de Gödel–Dummett (LC) peut être axiomatisée sur la logique intuitionniste en ajoutant l'axiome[11]
Calcul implicationnel positif
Le calcul implicationnel positif est le fragment implicationnel de la logique intuitionniste. Les systèmes ci-dessous utilisent le modus ponens comme règle d'inférence.
Système d'axiomes de Łukasiewicz:
Système d'axiomes de Meredith:
- [12]
Système d'axiomes de Hilbert:
Calcul propositionnel positif
Le calcul propositionnel positif est le fragment de la logique intuitionniste en utilisant uniquement les connecteurs (non fonctionnellement complets) . Il peut être axiomatisé par aucun des calculs mentionnés ci-dessus, pour le calcul implicationnel positif:
On peut également inclure le connecteur et les axiomes
La logique minimale de Johansson peut être axiomatisée par l'un des systèmes d'axiome pour le calcul propositionnel positif et l'élargir avec le connecteur d'arité , par expention du calcul propositionnel positif avec l'axiome
ou la pair d'axiomes
La logique intuitionniste avec la négation peut être axiomatisée sur le calcul positif par la paire d'axiomes
ou la pair d'axiomes[13]
La logique classique dans la langue peut être obtenue du calcul propositionnel positif en ajoutant l'axiome
ou la pair d'axiomes
Le calcul de Fitch calcul prend l'un des systèmes d'axiomes pour le calcul propositionnel positif et ajoute les axiomes[13]
On notera que le premier et le troisième axiomes sont également valables en logique intuitionniste.
Calcul équivalentiel
Le calcul équivalentiel est le sous-système du calcul propositionnel classique qui ne permet (fonctionnellement incomplet) pas l'équivalence, noté . La règle d'inférence utilisée dans ces systèmes est la suivante:
Système d'axiomes de Iséki[14]:
Système d'axiomes de Iséki–Arai[15]:
Systèmes d'axiomes d'Arai:
Systèmes d'axiomes de Łukasiewicz[16]:
Systèmes d'axiomes de Meredith[16]:
Système d'axiomes de Kalman[16]:
Systèmes d'axiomes de Winker[16]:
Système d'axiomes de XCB[16]:
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « List of logic systems » (voir la liste des auteurs).
- Yasuyuki Imai, Kiyoshi Iséki, On axiom systems of propositional calculi, I, Proceedings of the Japan Academy.
- Part XIII: Shôtarô Tanaka.
- Elliott Mendelson, Introduction to Mathematical Logic, Van Nostrand, New York, 1979, p. 31.
- [Fitelson, 2001] "New Elegant Axiomatizations of Some Sentential Logics" par Branden Fitelson
- (L'analyse informatique d'Argonne a révélé que c'est l'axiome seul le plus court avec le moins variables pour le calcul propositionnel).
- "Some New Results in Logical Calculi Obtained Using Automated Reasoning", Zac Ernst, Ken Harris, & Branden Fitelson, http://www.mcs.anl.gov/research/projects/AR/award-2001/fitelson.pdf
- C. Meredith, Single axioms for the systems (C, N), (C, 0) and (A, N) of the two-valued propositional calculus, Journal of Computing Systems, p. 155–164, 1954.
- , p. 9, A Spectrum of Applications of Automated Reasoning, Larry Wos; arXiv:cs/0205078v1
- Investigations into the Sentential Calculus in Logic, Semantics, Metamathematics: Papers from 1923 to 1938 by Alfred Tarski, Corcoran, J., ed.
- Łukasiewicz, J.. (1948).
- A. Chagrov, M. Zakharyaschev, Modal logic, Oxford University Press, 1997.
- C. Meredith, A single axiom of positive logic, Journal of Computing Systems, p. 169–170, 1954.
- L. H. Hackstaff, Systems of Formal Logic, Springer, 1966.
- Kiyoshi Iséki, On axiom systems of propositional calculi, XV, Proceedings of the Japan Academy.
- Yoshinari Arai, On axiom systems of propositional calculi, XVII, Proceedings of the Japan Academy.
- XCB, the Last of the Shortest Single Axioms for the Classical Equivalential Calculus, LARRY WOS, DOLPH ULRICH,
BRANDEN FITELSON;
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