Lisa van Ginneken

Elle est née en 1972 à Oosterhout et y a grandi. Après avoir vécu à Breda et à Zoetermeer, elle s'installe définitivement à Amsterdam, où elle est partie pour suivre la personne qu'elle aime et dont elle a un fils[1]. Elle entame sa transition à la fin de l’année 2014. Sa décision est marqué par des difficultés relationnelles et une rupture avec sa conjointe, sa belle-famille et son fils[2] - [3] - [4]. En 2016 et 2017, Lisa van Ginneken témoigne publiquement de son parcours dans un vlog diffusé en ligne par Vrouw, un supplément du quotidien De Telegraaf[5]. En avril 2016, confrontée à un report de son opération de réattribution sexuelle aux Pays-Bas, elle décide partir se faire opérer en Thaïlande et lance un appel de crowdfunding pour la financer[6].

Durant son temps libre, elle fait du théâtre-amateur au sein de la troupe Zout, d'Amsterdam[7]. Elle joue de la musique, écrit et pratique le Qi gong[8].

À 15 ans, van Ginneken gagne son argent de poche en travaillant en indépendante comme programmeuse de jeux vidéo. Estimant à l'époque qu'on ne peut gagner sa vie dans cette branche[1], de 1991 à 1994, elle suit des études d'informatique en entreprise à l'Avans Hogeschool (nl)de Breda[9]. Elle travaille ensuite pendant plusieurs années dans le domaine des technologies de l'information et de la communication comme développeuse, manager et consultante au sein de plusieurs entreprises[9].

En 2006, elle change d'orientation et créé CNXY[9], une agence de conseil aux entreprises dans le domaine des changements d'organisation interne au moyen de coaching, de formations et d'ateliers[10].

De 2012 à 2017, elle fait du bénévolat comme hôtesse pour Vier het Leven[9], une organisation qui fait le lien entre les associations de personnes âgées et les associations culturelles[11].

En mars 2016, elle travaille comme coordinatrice pour Transvisie, une organisation néerlandaise pour les patients transgenres. Elle devient membre de son comité de direction février 2017 et en prend la direction à partir d'octobre 2017[9], succédant ainsi à Eveline van den Boom[12]. Dans le cadre de ses fonctions, elle prend publiquement la parole à de nombreuses reprises, notamment pour dénoncer les longs délais d'attente auxquels font face les patients transgenres pour accéder à une prise en charge médicale aux Pays-Bas[13] - [14]. En novembre 2020, elle annonce qu'elle quittera la tête de l'organisation en avril 2021[15].

En 2019, elle devient membre du comité consultatif du conseil des droits de l'homme des Pays-Bas[16].

En mars 2021, elle est élue députée à la Seconde Chambre des États généraux (aussi nommée Chambre des représentants) sur la liste du parti Démocrates 66[17], où elle était 22^e de liste[18].