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Ligue ouvrière féminine chrétienne

Contexte et origine

Durant la seconde moitié du 19e siècle, en Belgique, les socialistes sont au pouvoir et ce jusqu’en 1884. Durant cette période, ils créent plusieurs organisations féminines socialistes. En réaction à cela, les catholiques, lorsqu’ils seront au pouvoir à partir de 1884, vont eux aussi créer des institutions pour soutenir la lutte des femmes. C’est dans ce contexte que Victoire Cappe crée en 1907 le « Syndicat de l'aiguille », considéré comme l’ancêtre de la Ligue ouvrière féminine chrétienne.  

Les organisations ouvrières féminines, socialistes et catholiques se font de plus en plus nombreuses surtout après la première guerre mondiale, notamment dans le domaine de la protection de l’enfance.  

En 1920, la fédération des Ligues ouvrières féminines chrétiennes est créée. Elle constitue une section du mouvement ouvrier chrétien. Elle compte deux branches, l’une francophone qui regroupe « les Ligues ouvrières féminines chrétiennes » (LOFC) et l’autre néerlandophone qui contient les « Kristelijke arbeiders vrouwengilden » (KAV)[1].

C'est d'abord l'association néerlandophone qui est créée en premier en 1920. Elle rassemble les différentes ligues ouvrières féminines de Flandre sous l’appellation « Kristelijke arbeiders vrouwengilden ». Cette association est composée de femmes de la classe ouvrière, qui dans un esprit chrétien veulent « prendre conscience de leur responsabilités personnelles et sociales ». Face à ce mouvement, les Wallons réagissent et la même année l’association des « Ligues ouvrières féminines chrétiennes » voit le jour[2].

Ces deux associations ont été créées par des syndicats féminins catholiques. Leur objectif était rassembler les différentes ligues agissant pour les femmes au sein “des œuvres sociales chrétiennes féminines”. Ces associations “absorbent les services du secrétaire général des œuvres sociales chrétiennes”[3].

LOFC compte 125.000 membres. Ce mouvement se centre surtout sur les épouses au foyer, mais plus généralement sur les femmes de la classe ouvrière. L’association propose un enseignement « social, moral et religieux » ayant pour ambition que les femmes deviennent de bonnes mères, épouses, ménagères et chrétiennes. Ce travail éducatif au sein d’un groupe socialement homogène sera reconnu par l’archevêque Joseph-Ernest van Roey[4] - [5].

LOFC  connaît également un enjeu politique et religieux. En 1920, les femmes vont être autorisées à participer aux élections communales. Pour attirer leur voix, les partis politiques vont organiser des consultations médicales pour nourrissons et les femmes enceintes, sans affiliation particulière. L’enjeu politique est une bataille constante entre les socialistes et les catholiques. En effet, les socialistes conseillent aux femmes de se rendre dans des plannings familiaux et, le cas échéant, d’avorter, alors que les catholiques y sont opposés.

Après le décès de Victoire Cappé en 1927, LOFC, en "tant qu'organisation d'Action catholique spécialisée", recentre ses actions sur les missions religieuses et le contrôle de l’Evêque est renforcé. A cette période, LOFC rejoint la ligue nationale des travailleurs chrétiens qui est aussi centrée sur l'éducation.

Programmes et objectifs des ligues féminines ouvrières chrétiennes

1921–1939

Les ligues ouvrières chrétiennes puisent leur origine dans les mouvements d’action catholique qui se développent en Belgique dans les années 1920. Ceux-ci avaient pour aspiration d’encadrer l’éducation populaire ainsi que religieuse des femmes catholiques en fonction de leur milieu social qu’il soit ouvrier, rural, ou de classes moyennes. L’action catholique visait deux objectifs : constituer de nouveaux outils pour christianiser ou entretenir les croyances de ces milieux pour ensuite leur apporter les enseignements humanistes et sociaux de l'Église. La plus connue en Belgique reste toujours de nos jours l’Action Catholique de la jeunesse Belge. La ligue féminine ouvrière Chrétienne s’occupait plus particulièrement d’éduquer les femmes de la classe ouvrière et des campagnes à être de bonnes mères, épouses, femmes au foyer et chrétiennes. Elle avait également comme objectif de mettre en place des consultations pour les nourrissons, des services maternels et infantiles[6].

1940 – 1969

La seconde guerre mondiale a brusquement contribué à accélérer l’évolution des mentalités et des modes de vie.  Ce changement a eu un impact sur les ligues ouvrières chrétiennes belges qui  se sont  penchées sur de nouvelles problématiques telles que la défense de la famille et les droits des femmes ainsi que leur égalité dans la société. C’est aussi  la période de la promotion féminine qui se traduit par « une  valorisation de l’enseignement féminin »,  « une obtention de ressources financières suffisantes pour les familles populaires », « droit à une rémunération égale pour un travail égal », « droit de vote des femmes », « autonomie », « droit culturel »[7] - [6].

Les années 1960, quant à elles, sont marquées par la montée en puissance de l’émancipation féminine. Tout l'enjeu de la ligue féminine chrétienne va être d’adapter ses actions sociales pour améliorer au mieux  la condition des femmes sans pour autant trahir son  identité religieuse. Toute la difficulté réside dans le fait de savoir comment intégrer la cause des femmes dans des sphères traditionnellement conservatrices[6].

Dans la seconde moitié des années 60 la  LOFC va prendre un nouveau tournant à la suite de l’élaboration d’un manifeste qui va accorder « un nouveau statut » pour les femmes. Il y a ce besoin de créer un nouveau statut pour les  femmes qui soit le reflet des transformations des rôles joués par celles-ci au sein de la famille et de la société. Ces changements sont, en grande partie provoqués par : l’arrivée de l’électroménager, la diffusion de méthodes de contraception chimique et l’amélioration de la formation des jeunes filles. Ces nouvelles évolutions entrainent plusieurs conséquences telles que la transformation du quotidien des ménagères, des nouvelles perspectives aux épouses et une plus large accessibilité au monde professionnel pour les femmes. Ce nouveau statut s’inscrit dans la continuité d’une   tendance sociétale généralisée en faveur de « la promotion de la femme » mais « tout en conservant la valeur fondamentale de la famille, menacée selon la LOFC par les « excès» d’une certaine vision de la libération féminine. »[6].

La LOFC  va aussi revendiquer la reconnaissance des femmes comme  des personnes « à part entière », pour qu'elles puissent s’épanouir pour elles-mêmes. Il s’agit ici non seulement de la représentation de l’épanouissement comme  valeur catholique mais aussi comme « l’idée d’un droit au bonheur et d’une place plus grande à l’individu »[8]. À l’instar  de son environnement, la LOFC perçoit la « promotion de la femme [comme un] épanouissement selon sa vraie nature » et comme « reconnaissance et épanouissement de toutes les valeurs humaines de la femme[9] ». La question qui se pose à la suite de cette conception de la « promotion féminine » par LOFC est celle de la vraie nature féminine[6].

La LOFC y répond en 1966  par ces termes : « à ces deux rôles [épouse et mère], que la femme assume parce qu’elle est “femme”, s’ajoute la nécessité d’assumer d’autres rôles, non plus liés au sexe, mais liés aux aptitudes de l’être humain, au contexte social et à la culture. […] Un être humain doit pouvoir épanouir toutes ses potentialités. Peut-on affirmer que toute femme épanouit toutes ses potentialités dans l’accomplissement unique et perpétuel des seuls rôles liés à son sexe ? » [10]En d’autres termes, pour la LOFC il est évident que les femmes exercent des fonctions liées à leur genre mais qu’on ne peut pas les y réduire. Cela signifierait qu'on ne les considère pas comme « des personnes à part entière ». Cette période est cependant marquée par un paradoxe : la LOFC milite pour que les femmes puissent faire leur propre choix mais tout en les raccrochant en permanence à leurs rôles de mères et d’épouses, en raison « de prédispositions naturelles ».  En effet, pour la LOFC « le choix de l’état du mariage aura même des conséquences très spécifiques pour la femme puisque sa nature la destine à mettre des enfants au monde, à leur donner la vie d’abord, les soins et l’affection ensuite. »[11] - [6].

Vie féminine

Logo de l'association Vie féminine

En 1969, la ligue ouvrière féminine catholique décide de changer de nom pour s'appeler Vie féminine . Ce changement de nom se traduit par l'envie du mouvement d'élargir son audience féminine afin de s'adresser non plus uniquement aux femmes catholiques, mais à toutes les femmes[12]. Vie féminine est aujourd'hui un mouvement féministe belge qui lutte contre toutes les formes de violences et de discriminations faites envers les femmes. Ce mouvement propose différentes activités, formations et services afin d'aider les femmes, que ce soit dans leur éducation, leur travail ou au sein de leur vie familiale.

Contexte historique

Historiquement, Vie féminine était composée d’une aile francophone, LOCF , et une autre, néerlandophone KAV. La campagne LOCF s'adressait surtout aux femmes actives et était très appréciée des femmes au foyer[13] , tandis que l’aile néerlandophone s'intéressait principalement au rôle des femmes dans la diffusion de la culture flamande[14]. En 1960, la rupture est prononcée entre les deux branches du mouvement. A la suite de cet évènement, les LOCF décident également de prendre leurs distances vis-à-vis de l’Église catholique [15].

C'est en mai 1969 qu'elles prennent le nom "Vie féminine"[14] .


Objectifs

Les idées féministes ayant évolué au cours du temps, les objectifs visés par les différents mouvements féministes de l’époque ne sont plus les mêmes qu’aujourd’hui. En effet, le rôle de la femme n’est plus assimilé à celui de femme au foyer qui a pour seule mission l’entretien du ménage[14]. De nouvelles responsabilités s’offrent désormais aux femmes, notamment, sur le plan économique social et politique[14].

L'objectif principal de Vie féminine est l'éducation permanente des femmes. Les actions menées par Vie féminine, visent principalement à éveiller chez les femmes le désir de participation à la vie en société en les éduquant et en les formant[16]. Par conséquent, Vie féminine propose différentes formations basées sur des "thématiques liées aux féminismes, à l’autonomie économique, aux violences, à la société de soin partagé, à la participation démocratique, au racisme et solidarités, à l’éducation permanente féministe, aux milieux populaires et à l’alphabétisation"[17]. Des permanences juridiques et sociales sont également organisées afin de les aider administrativement et juridiquement en ce qui concerne leur divorce, la garde de leurs enfants, les violences conjugales ou encore l’introduction d’une demande d’asile[18].

Organisation et Structure

Ayant pris son indépendance de son homologue flamand, Vie féminine est devenue une A.S.B.L à part entière. Cette indépendance se marque au niveau financier, politique et linguistique[19].Vie féminine repose sur un principe de non-mixité, afin de permettre à toutes les femmes de prendre part aux différentes activités qu'elle propose et ainsi favoriser la liberté d'expression[20]. Cette non-mixité est également une affirmation politique qui poursuit toujours son objectif d'avancer vers une société mixte et égalitaire[20].

Pour devenir membre au sein du mouvement, il faut être âgée d'au moins 16 ans[21]. Cependant, l’adhésion se fait généralement autour de 25 ans[22]. L’adhésion au mouvement est volontaire et le retrait des membres est libre[21]. Les femmes plus âgées sont appelées les « Aînées », ce sont des femmes qui ont entre 50 et 55 ans[23]. Leur mission est d’encourager la nouvelle génération.

Aujourd'hui Vie féminine compte entre 100000[24] et 125000[19] femmes au sein de son mouvement. Vie féminine mène son action essentiellement sur le territoire francophone en Belgique c'est-à-dire en Wallonie et à Bruxelles[25]. Le territoire flamand est, quant à lui, occupé par la K.A.V[26].

Afin de mener à bien son action, Vie féminine s’organise sur trois niveaux : local, régional et national.

Au niveau local : les sections

Chaque localité est divisée en sections qui représentent les quartiers ou les rues dans lesquels se trouve l'organisation[27]. Chaque section est dirigée par des sectionnaires qui assurent le contact entre les membres de leurs sections et le niveau local[27]. Les sectionnaires organisent des réunions de façon à s'informer et se coordonner avec le projet national[28].

Au niveau régional : fédération d’arrondissement

Le niveau régional permet de faire le lien entre le niveau local et le niveau national[29]. Ces fédérations d’arrondissement font office de groupement actif et ont pour objectif de coordonner les différents groupes locaux[30]. Leur rôle est aussi d'améliorer et d'unifier le programme au sein des différentes sections[30].

Au niveau régional, il existe 9 fédérations d’arrondissement dans la région Wallonne et à Bruxelles (Brabant Wallon, Bruxelles, Centr’Hainaut, Charleroi-Thuin, Huy-Waremme, Liège-Seraing-Verviers, Luxembourg, Namur-Ciney-Walcourt, région Picarde)[31].  

Au niveau national : fédération nationale

La fédération nationale est composée de 4 organes décisionnels : le conseil, le comité, le bureau et le secrétariat national[32]. Cette fédération a pour fonction d'élaborer le programme annuel en définissant les différents objectifs et thématiques à aborder au cours de l'année qui seront également suivis par les centres locaux[32]. En outre, cet organe diffuse également les différentes publications concernant son actualité sur son site web ainsi qu'en version papier à travers le magazine "Axelle"[24]. Pour finir, la fédération nationale défend les intérêts des femmes du mouvement Vie féminine aux niveaux national et international[32].

100 ans du mouvement Vie féminine :

Couverture de l'ouvrage "100 ans de mobilisation féminine"

En 2021, le mouvement Vie féminine à fêté ses 100 ans. À l’occasion de cet évènement, un ouvrage détaillant l’histoire, les combats et les pratiques de Vie féminine a été publié. Cet ouvrage est le fruit d'une coopération entre Vie féminine et le Centre d’animation et de recherche en histoire ouvrière et populaire, CARHOP. Ce livre retrace l'histoire du mouvement restant fidèle à tous les modes de vie possibles pour les femmes, qu'elles soient mères au foyer, divorcées ou encore immigrées ; aucune n'est laissée de côté[33].

Ce livre est divisé en cinq parties établies par ordre chronologique [34]:

1.     De 1891 à 1920 : retour aux sources ;

2.     De 1921 à 1939 : période de l’entre-deux-guerres ;

3.     De 1940 à 1969 : période de promotion féminine ;

4.     De 1970 à 2001 : tournant féministe ;

5.     De 2002 à 2021 : témoignages d’actrices de Vie féminine.

La crise sanitaire :

Lors de la pandémie de Covid-19, une grande partie de la population a été confinée. Ce confinement a menacé les droits des femmes et il a été constaté que les violences envers les femmes surtout en ce qui concerne les violences conjugales ont augmenté de 33% sur cette période[35]. En plus des répercussions sur les droits des femmes, leurs droits sociaux ont également été mis à mal puisque les femmes qui comptaient sur le centre public d’action sociale (CPAS), se sont parfois retrouvées sans aide ni réponses de leur part[36].

Dès le début de la pandémie, le mouvement Vie féminine a été submergé par des appels, des témoignages ou encore par des publications sur les réseaux sociaux. Pour gérer au mieux cette forte sollicitation, des moyens d’aide ont été mis en place parmi lesquels on retrouve la distribution de colis alimentaires, la création d'un réseau de soutien permanent pour écouter et conseiller les femmes dans le besoin ainsi qu'une aide juridique. Le mouvement a donc contribué à une sauvegarde effective des droits des femmes durant la période COVID-19[37].

Magazine Axelle :

Logo du magazine Axelle

En termes d’actualité continue, un magazine féministe belge a vu le jour en en 1998. Il s’agit du magazine Axelle. Axelle est un magazine qui ne se lie à aucun parti politique et qui est composé de journalistes indépendantes. Ce magazine édité par Vie féminine [38] réalise différents portraits de femmes qui ont marqué l'histoire du féminisme. Il apporte également un point de vue féminin sur différents sujets d'actualité dans des disciplines telles que le droit ou l'économie[39]: "L'argent des femmes, "L'or de l'autonomie" ou "Trois historiennes racontent le siècle de Vie féminine[40]".

La transcription du podcast " L’argent des femmes, l’or de l’autonomie » est disponible dans le numéro 252 , le dernier publié pour les mois de mai et juin. Ce dossier aborde surtout l’autonomie économique de la femme et le statut de cohabitante chez les femmes. Au-delà de ces aspects, le magazine propose différentes sections telles qu'une section culture, dotée d'un petit "agenda" comportant des dates phares, des jeux-concours, et une section "en pratique" qui traite du droit et de la santé [41].

Il est également possible de retrouver les dates des différentes publications avec certaines publications informatives. Axelle est également très actif sur les réseaux sociaux, dont Instagram, ce qui permet au mouvement d'élargir sa visibilité et de cibler la jeune génération .

8 mars :

La journée du 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. Cette journée a été célébrée officiellement pour la première fois en 1977 par l’ONU[42]. Lors de cette journée, de nombreuses actions sont menées partout dans le monde. Par exemple, un « appel à la grève des femmes » a été lancé pour la cinquième année, grève à laquelle Vie féminine participe activement[43] car « Quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête »[44]. L’objectif principal de cette grève est de permettre au reste de la population de prendre conscience du rôle des femmes dans la société[45].

Selon Vie féminine,  « les femmes ont parfois tendance à l’oublier, mais elles sont fréquemment les premières à endosser des tâches et des responsabilités, pour le compte de tous·te·s, en rognant une partie de leur vie à elles, et en occupant souvent les places les moins valorisées[43]. » A l’occasion de cette journée, il est alors important pour l’association de combattre les inégalités qui sont encore à l’œuvre tant au niveau de la sphère privée que de l’emploi pour les femmes[43].

Notes et références

  1. CRISP, « GROUPES ET ACTIONS POUR LA DÉFENSE ET LA REPRÉSENTATION DES CONSOMMATEURS », courrier hebdomadaire du CRISP,
  2. CRISP, « Les associations féminines en Belgique », courrier hebdomadaire du CRISP,
  3. Juliette Masquelier, « NI VRAIMENT DISSIDENTES, NI COMPLÈTEMENT OBÉISSANTES : PROMOTION DES FEMMES, ESSENTIALISME ET CONSTRUCTIVISME DANS DEUX ORGANISATIONS D’ACTION CATHOLIQUE (BELGIQUE, 1960-1990) », CAIRN, (lire en ligne)
  4. CRISP, « GROUPES ET ACTIONS POUR LA DÉFENSE ET LA REPRÉSENTATION DES CONSOMMATEURS », courrier hebdomadaire du CRISP,
  5. CRISP, « information, défense et représentation des consommateurs en Belgique », courrier hebdomadaire du CRISP,
  6. Juliette Masquelier, « Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d'Action catholique », Nouvelles questions féministes,
  7. Amélie Roucloux, Anne-Lise Delvaux et Marie-Thérèse Coenen, 100 ans de mobilisation féminine, Carshop, 352 p.
  8. F. Baetens, « Promotion de la femme », vie féminine,
  9. Plein soleil et journée d'étude de l'ACRF, « X », ACFR,
  10. LOFC, « essai de définition de la condition féminine », archives vie féminine nationale,
  11. LOFC, « contribution des LOFC pour l'élaboration du statut social de la femme, appel à action », vie féminine nationale,
  12. Amélie Roucloux, Marie-Thérèse Coenen et Anne-Lise Delvaux, Vie Féminine 100 ans de mobilisation féminine, Bruxelles, Carhop, 2021, p. 220.
  13. « Episode N°2 : Les Ligues Ouvrières Féminines Chrétiennes », sur www.viefeminine.be (consulté le )
  14. X, « Les association féminines en Belgique », Courrier hebdomadaire du CRISP, , p. 10. (lire en ligne)
  15. Catherine Jacques, « Le féminisme en Belgique de la fin du 19e siècles aux années 1970 », Courrier hebdomadaire du CRISP, , p. 44. (lire en ligne)
  16. Vie féminine (Belgique), 75 ans de Vie féminine : Histoire et actualité d'un mouvement chrétien d'action culturelle et sociale, Bruxelles, 1996, p.101.
  17. « Se former à Vie féminine », sur www.viefeminine.be (consulté le )
  18. « Vie Féminine », sur www.viefeminine.be (consulté le )
  19. X, « Les associations féminines en Belgique », Courrier hebdomadaire du CRISP, , p. 44. (lire en ligne)
  20. « Pourquoi la non-mixité à Vie féminine? », sur ww.viefeminine.be (consulté le )
  21. Amélie Roucloux, Anne-Lise Delvaux et Marie-Thérèse Coenen, Vie Féminine - 100 ans de mobilisation féminine, Bruxelles, Carhop, , p. 45.
  22. Vie Féminine (Belgique), 75 ans de Vie féminine: histoire et actualité d'un mouvement chrétien d'action culturelle et sociale, Bruxelles, Vie féminine, 1995-1996, p. 25.
  23. Vie Féminine (Belgique), 75 ans de Vie féminine : histoire et actualité d’un mouvement chrétien d’action culturelle et sociale, Bruxelles, Vie Féminine, 1995-1996, p. 45.
  24. Encyclopédie d’histoire des FEMMES, Belgique, XIXe – XXe siècles, Belgique, Racine, , p. 378.
  25. Vie Féminine (Belgique), 75 ans de Vie féminine : histoire et actualité d’un mouvement chrétien d’action culturelle et sociale, Bruxelles, Vie Féminine, 1995-1996, p. 101.
  26. Encyclopédie d’histoire des FEMMES, Belgique, XIXe – XXe siècles, Bruxelles, Racine, , p. 375.
  27. Amélie Roucloux, Anne-Lise Delvaux et Marie-Thérèse Coenen, Vie Féminine – 100 ans de mobilisation féminine, Bruxelles, Carhop, , p. 45-46.
  28. Vie Féminine (Belgique), 75 ans de Vie féminine : histoire et actualité d’un mouvement chrétien d’action culturelle et sociale, Bruxelles, Vie Féminine, 1995-1996, p. 29.
  29. Vie Féminine (Belgique), 75 ans de Vie féminine : histoire et actualité d’un mouvement chrétien d’action culturelle et sociale, Bruxelles, Vie Féminine, 1995-1996, p. 43.
  30. Amélie Roucloux, Anne-Lise Delvaux et Marie-Thérèse Coenen, Vie Féminine – 100 ans de mobilisation féminine, Bruxelles, Carhop, , p. 47-48.
  31. « Un mouvement présent partout », sur www.viefeminine.be (consulté le )
  32. X, « Les associations féminines en Belgique », Courrier hebdomadaire du CRISP, , p. 44-45. (lire en ligne)
  33. « Le CARHOP présente aujourd’hui un ouvrage incontournable à toute personne s’intéressant ou travaillant aux questions qui touchent à l’égalité et à l’histoire des femmes en Belgique : « Vie Féminine - 100 ans de mobilisation féminine ». », sur www.carhop.be, (consulté le )
  34. « Vie Féminine 100 ans de mobilisation féminine », sur www.carhop.be (consulté le )
  35. « 5 raisons pour lesquelles les femmes sont plus durement touchées par la Covid-19 », sur Oxfam International, (consulté le )
  36. « Coronavirus et confinement : Vie Féminine appelle à des mesures urgentes pour les droits des femmes », sur Axelle Mag, (consulté le )
  37. « Crise sanitaire : plus que jamais avec les femmes ! », sur www.viefeminine.be (consulté le )
  38. « axelle Magazine », sur www.viefeminine.be (consulté le )
  39. « À propos », sur Axelle Mag (consulté le )
  40. « Les podcasts », sur Axelle Mag (consulté le )
  41. « Dernier numéro », sur Axelle Mag (consulté le )
  42. Conseil du statut de la femme (Québec), « L'origine véritable du 8 mars: Journée internationale des droits des femmes », Gazette des femmes, , p. 1-2. (lire en ligne)
  43. « Vie Féminine », sur www.viefeminine.be (consulté le )
  44. « Collecti.e.f 8 maars – Toutes en grève », sur 8maars.be (consulté le )
  45. Malvine Sevrin, « 8 mars : 3 events importants à ne pas manquer », sur ELLE.be, (consulté le )

Bibliographie

  • Juliette Masquelier, Ni vraiment dissidentes, ni complètement obéissantes : promotion des femmes, essentialisme et constructivisme dans deux organisations d'Action catholique, Nouvelles questions féministes, Antipodes, 2019.
  • Amélie Roucloux, Anne-Lise Delvaux et Marie-Thérèse Coenen, 100 ans de mobilisation féminine, Carshop.
  • F. Baetens, "Promotion de la femme", Vie féminine, novembre 1952.
  • LOFC, 2e présentation, "Essai de définition de la condition féminine", 17 mars 1966, Archives Vie féminine Nationale (D36)
  • LOFC, brochure Contribution des LOFC pour l'élaboration du statut social de la femme, appel à action, 1966, Archives Vie féminine Nationale (D 36)
  • LOFC, Amicale sur le "manifeste, 1966-1967, Archives Vie féminine Nationale
  • Vie Féminine, avec les femmes pour leurs droits
  • CRISP, Groupes et actions pour la défense et la représentation des consommateurs, courrier hebdomadaire du CRISP, 1959.
  • CRISP, Les associations féminines en Belgique, courrier hebdomadaire du CRISP, 1973.
  • CRISP, Information, défense et représentation des consommateurs en Belgique, courrier hebdomadaire du CRISP, 1959.
  • Plein Soleil, décembre 1973 et journée d'étude de l'ACRF, 1973.
  • ROUCLOUX, A.,COENEN, M., DELVAUX. A et MASQUELIER. J., Vie Féminine 100 ans de mobilisation féminine, Bruxelles, Carhop, 2021.

Ouvrages

  • Encyclopédie d'histoire des FEMMES, Belgique, XIXe - XXe siècles, Belgique, Racine, 2018, p. 374-378.
  • Roucloux Amélie, Coenen Marie-Thérèse, Delvaux Anne-Lise, Vie Féminine- 100 ans de mobilisation féminine, Bruxelles, Carhop, 2021, p. 1-352.
  • Vie Féminine (Belgique), 75 ans de Vie féminine: Histoire et actualité d'un mouvement chrétien d'action culturelle et sociale, Bruxelles, Vie Féminine, 1995-1996, p. 1-123.

Articles

  • Conseil du statut de la femme (Québec), "L'origine véritable du 8 mars: Journée internationale des droits des femmes", Gazette des femmes, 2022, p. 1-2 (lire en ligne).
  • Jacques Catherine, "Le féminisme en Belgique de la fin du 19e siècles aux années 1970", Courrier hebdomadaire du CRISP, 1973, p. 5-54 (lire en ligne).
  • X, "Les associations féminines en Belgique", Courrier hebdomadaire du CRISP, 1973, p. 1-45 (lire en ligne).

Liens web

Lien externe

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