Ligue de Mongolie-intérieure
La ligue (chinois : 盟 ; pinyin : ; mongol : ᠠᠶᠢᠮᠠᠭ, VPMC : ayimaγ, cyrillique : аймаг, MNS : aimag)également nommé aimake (zh) (艾马克 / 艾馬克, ), transcription phonétique du terme mongol, est une division administrative du niveau préfectoral en Région autonome de Mongolie-intérieure, en République populaire de Chine. Créé par les Mandchous de la dynastie Qing en 1649, avec le régime des ligues et bannières pour organisée les régions mongoles des territoires devenus les actuelles Mongolie, Mongolie-intérieure et République de Touva[1], elles ont été modifiées à partir de leur chute en octobre 1911. Parmi les treize anciennes ligues restée sur le territoire de la Chine, entre 1911 et 2003, neuf ont été transformées en ville-préfecture, une a été divisée en plusieurs province et trois en ont conservé le statut, toutes situées en Mongolie-Intérieure : la ligue d'Alxa, la ligue de Xilin Gol et la ligue de Xing'an.
Liste des ligues
Chinois Han pinyin | mongol | Lien | Centre administratif | Note |
---|---|---|---|---|
兴安盟 | ᠬᠢᠩᠭᠠᠨ | Ligue de Xing'an | Ulan Hot | fondé en 1954 |
锡林郭勒盟 | ᠰᠢᠯᠢ ᠶᠢᠨ ᠭᠣᠤᠯ | Ligue de Xilin Gol | Xilinhot | Fondé en 1954 |
阿拉善盟 | ᠠᠯᠠᠱᠠᠨ | Ligue d'Alxa | Bannière gauche d'Alxa | |
巴彦淖尔盟 | ᠪᠠᠶ᠋ᠠᠨᠨᠠᠭᠤᠷ | Ligue de Baayannuur | District de Linhe | Devenu le la ville-préfecture de Bayannuur |
哲里木盟 | ᠵᠢᠷᠢᠮ | Ligue de Zhelimu (zh) | District de Horqin | devenu le la ville-préfecture de Tongliao |
昭乌达盟 | ᠵᠤᠤ ᠤᠳᠠ | Ligue de Zahowuda (zh) | District de Hongshan | Devenu le , la ville-préfecture de Chifeng |
乌兰察布市 | ᠤᠯᠠᠭᠠᠨᠴᠠᠪ | Ligue de Ulaan Chab | District de Jining | Devenu le la ville-préfecture d'Ulaan Chab |
伊克昭盟 | ᠶᠡᠺᠡ ᠵᠣᠤ | Ligue de Yikezhao (zh) | District de Dongsheng | Devenu le la ville-préfecture d'Ordos |
呼伦贝尔盟 | ᠬᠥᠯᠦᠨᠪᠤᠶᠢᠷ | Ligue de Hulunbuir | District de Hailar | Devenu le la ville-préfecture de Hulunbuir |
卓索图盟 | ᠵᠣᠰᠤᠲᠤ ᠶᠢᠨ | Ligue de Josutu | District de Shuangta à Chaoyang | Elle a été divisée le pour être aujourd'hui dans les villes-préfectures de Fuxin et Chaoyang dans le Liaoning, la ville-préfecture de Chifeng en Mongolie-Intérieure |
察哈尔盟 | ᠴᠠᠬᠠᠷ | Ligue de Cháhā'ěr (zh) | Bannière de Taibus | Annulée en 1958, fusionnée avec la Ligue de Xilin Gol et celle d'Ulaan Chab |
纳文慕仁盟 | ᠨᠤᠨ ᠮᠥᠷᠡᠨ | Ligue de Nawenmuren (zh) | ville-district de Zhalantun | fusionné le avec Hulunbuir, fondation de la ligue Hulunbuir-Nawenmuren |
呼伦贝尔纳文慕仁盟 | ᠬᠥᠯᠦᠨᠪᠤᠶᠢᠷ ᠨᠤᠨ ᠮᠥᠷᠡᠨ | Ligue de Hulunbuir-Nawenmuren (zh) | district de Hailar | Crée le , par la fusion de la ligue de Hulunbuir et de Nawenmuren (zh). |
Histoire
Ère Qing
Les ligues de Mongolie intérieure furent établies peu après le début du règne de la Dynastie Qing, dans ce qui est appelé, le régime des ligues et bannières, institué en 1649 en ce qui concerne les bannières[2]. À la fin du règne de l'empereur Qing Daoguang, il y avait six ligues en Mongolie-Intérieure, quatre en Mongolie extérieure, dont trois à Khovd (parfois translittéré Kobdo, aujourd'hui en Mongolie, 科布多), deux dans les régions mongoles de la province du Qinghai, cinq dans les régions mongoles de la région du Xinjiang, ainsi qu'une nommée Josutu, qui correspondait a une partie du territoire de l'ancienne Dynastie Jin (1115-1234), comprenant ce qui correspond aujourd'hui à l'ouest de la province du Liaoning, au Nord de la province du Hebei, ainsi qu'à la ville-préfecture de Chifeng, dans la région autonome de Mongolie-Intérieure.
République de Chine
La chute de la dynastie Qing, commence dans l'actuelle Wuhan, province du Hubei, au centre de la Chine, en avec le Soulèvement de Wuchang. La région y déclare son indépendance de l'Empire, différentes autres provinces suivent répdiement, dont la Mongolie-Extérieure qui comporte aujourd'hui 21 ligues
Dès le , la ligue de Josutu est la première démantelée.
Voir aussi
Notes et références
- Van Hecken et C.I.C.M. 1960, p. 276.
- (Van Hecken et C.I.C.M. 1960, p. 276)
Bibliographie
- Joseph Van Hecken et C.I.C.M., « Une Dispute Entre Deux Bannières Mongoles et le Rôle Joué Par Les Missionnaires Catholiques », Monumenta Serica > Journal of Oriental Studies, vol. 19, no 1, , p. 276-306 (DOI 10.1080/02549948.1960.11731002, lire en ligne)