Libin
Libin est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Luxembourg, ainsi qu’une localité où siège son administration.
Libin | |||||
L'Ă©glise Notre-Dame du Carmel | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Luxembourg | ||||
Arrondissement | Neufchâteau | ||||
Bourgmestre | Anne Laffut (MR) (HORIZON 2024) |
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Majorité | HORIZON 2024 | ||||
Sièges HORIZON 2024 ViAV |
17 14 3 |
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Section | Code postal | ||||
Libin Anloy Ochamps Redu Smuid Transinne Villance |
6890 6890 6890 6890 6890 6890 6890 | ||||
Code INS | 84035 | ||||
Zone téléphonique | 061 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Libinois(e) | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
5 307 () 50,31 % 49,69 % 37,76 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 23,18 % 60,34 % 16,49 % | ||||
Étrangers | 3,92 % () | ||||
Taux de chĂ´mage | 9,16 % (octobre 2013) | ||||
Revenu annuel moyen | 12 454 €/hab. (2011) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 49° 58′ 58″ nord, 5° 15′ 28″ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
140,58 km2 (2021) 92,6 % 1,93 % 5,47 % |
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Localisation | |||||
Situation de la commune dans l'arrondissement de Neufchâteau et la province de Luxembourg | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Luxembourg
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Liens | |||||
Site officiel | libin.be | ||||
Lors de la fusion des communes de Belgique en 1977, Libin a intégré les communes voisines de Anloy, Ochamps, Redu, Smuid, Transinne et Villance.
GĂ©ographie
Le village est traversé par la route nationale 40 reliant Arlon et Mons. Il est bordé à l’ouest par l’autoroute A4/E411 reliant Arlon et Bruxelles.
La commune de Libin est arrosée du sud-est au nord-ouest par la Lesse, qui coule dans les villages de Ochamps, Anloy, et Villance.
Autres villages compris dans la commune
Anloy, Ochamps, Redu, Lesse, Smuid, Transinne, Glaireuse et Villance.
Communes limitrophes
Histoire
Au IXe siècle, le village dépend du domaine de Villance, propriété de l’abbaye de Prüm, et compte 11 manses ¼ sur un total de 58 (un manse était un domaine rural d’une dizaine d’ha) avec 40 colons, soit une population de 200 personnes environ.
En 1343, Villance — et donc Libin — dépend des seigneurs de Mirwart ; le village est divisé en deux sections : Libin-Haut et Libin-Bas.
En 1823, ces deux sections fusionnent et englobe la commune de Smuid (qui reprendra son autonomie en 1899).
En 1766, Libin-Haut comporte 60 maisons, 106 hommes et 99 femmes, 47 garçons et 36 fillettes ; 85 hommes travaillent la terre et 21 sont des artisans. Quant à Libin-Bas, moins peuplé, il compte 47 maisons et 214 habitants dont 60 laboureurs[1].
En 1837, le village comprend 809 habitants répartis dans 150 maisons. On compte 117 chevaux et 13 poulains, 1.150 bovins et 200 veaux ainsi que 90 porcs. Les récoltes annuelles rapportent 750 rasières de seigle, 1.000 d’avoine, 1.000 de pommes de terre et 300.000 livres de foin[2].
Vers 1850, les landes et bruyères font place aux résineux ; les bois représentaient 30% du territoire en 1834 et 65 % en 1970 dont 80 % appartiennent à la commune[3].
Au cours de l’été 1944, un camp de la Mission Marathon a été organisé secrètement sur le territoire de l’actuelle commune de Libin, à proximité du village de Villance. La Mission Marathon, dirigée en Belgique par Albert Ancia, visait à mettre des aviateurs alliés à l’abri dans des camps, plutôt que de les évacuer par les filières d’évasion classiques. Abattus en territoires occupés, ils étaient acheminés de tout le pays vers l’Ardenne, en passant par Namur ou Liège. Six camps ont ainsi été établis en Ardenne, où les aviateurs allaient rester jusqu’à la Libération. Le camp de Villance était camouflé dans les dépendances du château de La Mambore, à mi-chemin entre Villance et Maissin. Dirigé par Walter Haesebrouck, il a accueilli plusieurs dizaines d’aviateurs amenés par Marathon ou recueillis directement auprès de la Résistance locale. Plusieurs habitants de la région ont contribué à la sécurité et au ravitaillement du camp[4].
HĂ©raldique
La commune possède des armoiries.
Blasonnement : D’argent à l’anille de gueules brochante, au chef du même chargé de trois livres ouverts du champ.
Source du blasonnement : Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, .
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DĂ©mographie
Elle comptait, au , 5 259 habitants (2 626 hommes et 2 633 femmes)[5], soit une densité de 37,64 habitants/km2 pour une superficie totale de 139,72 km2.
Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année.
Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Sécurité et secours
La commune fait partie de la zone de police Semois et Lesse pour les services de police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les services de pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112.
Notes et références
- Léon Hannecart, Communes de Belgique, Crédit Communal, , pages 849-850.
- Philippe Vander Maelen, Dictionnaire géographique du Luxembourg, 1838.
- Léon Hannecart, Dictionnaire géographique du Luxembourg, Crédit Communal, , pages 849-850.
- Maurice PETIT, Marathon en Ardenne. L’audacieuse mission de protection d’aviateurs alliés en 1944, Famenne & Art Museum, avec le soutien d’ARA LUXNAM, 2018, 200 pages, (ISBN 9782960193718)
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf