Liaison rapide Normandie - Val de Seine
Le projet de liaison rapide Normandie - Val de Seine a pour objectifs l'amélioration de la ligne Paris - Le Havre, puis à terme la création d'une liaison directe entre la Normandie et l'aéroport Charles-de-Gaulle. Elle emprunterait le RER E prolongé à l'ouest, puis les voies affectées au CDG Express. Ce projet fait suite à l'abandon du projet de LGV Normandie en 2001. Depuis l'annonce du président de la République française, Nicolas Sarkozy, en juin 2009, le projet de la ligne nouvelle Paris-Normandie fut réactivé et intégré dans le projet du Grenelle Environnement mais le projet de la liaison Normandie - Val de Seine reste toujours d'actualité avec quelques modifications de projet.
Finalités du projet
La liaison rapide Normandie - Val de Seine a deux objectifs. Le premier projet, en phase d'achèvement en 2009, a pour but d'améliorer la fluidité du trafic sur l'axe Paris - Mantes, maillon francilien de la ligne Paris - Le Havre, où cohabitent difficilement les trafics banlieue, de grande couronne, grandes lignes et fret.
Le second projet, nommé ELEONOR (Est Liaison Express Ouest Normandie Roissy), consiste à créer une liaison entre la Normandie et l'aéroport Charles-de-Gaulle, utilisant les infrastructures à réaliser dans le cadre de la phase 2 de réalisation du RER E (EOLE) à l'ouest de Paris, et celles du projet CDG Express. Il permet de connecter la Normandie au réseau TGV à Roissy.
Aménagements prévus
En première étape, des travaux permettant une augmentation de capacité entre Achères et Mantes-la-Jolie ont été réalisés de 2003 à 2006. Ces travaux, qui permettent de fluidifier l'axe Paris - Rouen très fréquenté, ont consisté en particulier en un redécoupage du block, la création de tiroirs de retournement en gares des Mureaux et de Mantes-la-Jolie pour le trafic banlieue et la banalisation de la voie 2 du saut-de-mouton d’Épône. La mise en place d'un système de contrôle de vitesse des trains plus souple (KVB-P) est en cours de réalisation de 2007 à 2009. Les travaux, d'un montant de 34,7 millions d'euros, ont été financés par l'État français, la région, et le conseil général des Yvelines[1].
La deuxième étape dépend de la réalisation du prolongement à l'ouest du RER E et de celle de la liaison en projet dite CDG Express.
En dernière étape, une courte ligne nouvelle est prévue entre Achères et Épône évitant le détour par Poissy, goulet d'étranglement à deux voies, ainsi qu'un raccordement à l'ouest de Mantes, et le quadruplement des voies entre Mantes et Épône - Mézières. Ces derniers travaux permettraient d'augmenter la capacité de la ligne Paris - Le Havre[2].