Li Li et Yen Yen
Li Li et Yen Yen sont un couple de pandas géants offerts en 1973 par le premier ministre de la république populaire de Chine, Zhou Enlai, au président français Georges Pompidou[1]. Ils sont offerts dans le cadre de la diplomatie du panda chinoise, un an après l'arrivée du couple Ling-Ling et Hsing-Hsing aux États-Unis.
Espèce |
Ailuropoda melanoleuca (panda géant) |
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Date de décès |
Li Li : Yen Yen : |
Lieu de décès | |
Fait notable |
Cadeaux diplomatiques dans le cadre de la diplomatie du panda |
Description
À leur arrivée au zoo de Vincennes, le , il est découvert que les deux spécimens sont des mâles[1]. Li Li meurt rapidement, le , d'une tumeur au pancréas[2]. Yen Yen lui survit 25 ans, avant de s'éteindre à son tour le [2].
En 1981, Yen Yen attaque le président Valéry Giscard d'Estaing alors que celui-ci a pénétré dans sa cage pour une photo. Le président s'en sort indemne grâce au soigneur Raymond Dupuis qui s'interpose[1] - [3].
L'animal est connu pour son comportement parfois agressif, comme le raconte la vétérinaire Maryvonne Leclerc-Cassan : « Plus impressionnant qu'un tigre, avec de larges molaires striées de crêtes coupantes comme des lames de rasoir. On a trouvé un morceau de botte laissé par un soigneur qui s'en est tiré avec une peur bleue. Vous croyez approcher un jouet, mais il peut vous réduire en lambeaux »[1].
Après la mort de Yen Yen, il n'y eut plus de pandas en France jusqu'à l'arrivée de Yuan Zi et Huan Huan en 2012.
Références
- « Le panda malade d'être un panda », Libération, (consulté le ).
- Karen Hoffmann-Schickel, Pierre Le Roux et Éric Navet (préf. Raymond Pujol), Sous la peau de l'ours : L'humanité et les ursidés, approche interdisciplinaire, Saint-Denis, Connaissances et savoirs, coll. « Sources d'Asie », , 688 p. (ISBN 978-2-7539-0524-5), p. 363 [lire en ligne].
- M.S., « Comment Valéry Giscard d'Estaing a "survécu à une attaque de panda" », L'Express, .