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Les Liaisons dangereuses 1960

Les Liaisons dangereuses 1960[1] est un film français, réalisé par Roger Vadim, sorti en 1959, avec Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Annette Stroyberg (Annette Vadim épouse de Roger Vadim), Jean-Louis Trintignant, Nicolas Vogel, Jeanne Valérie, Boris Vian…

Les Liaisons dangereuses 1960

RĂ©alisation Roger Vadim
Scénario Roger Vadim
Claude Brulé
Roger Vailland
d'après le roman de
Laclos
Acteurs principaux
Sociétés de production Films Marceau-Cocinor
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame, romance
DurĂ©e 105 minutes
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Ce film est une adaptation du grand classique de la littérature française, le roman Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos.

Synopsis

Le très séduisant Valmont et son épouse Juliette, joués par Gérard Philipe et Jeanne Moreau au sommet de leur beauté et de leur jeunesse n'ont qu'un plaisir, s'aimer et « s'amuser » à détruire les âmes des autres en détruisant les couples au jeu pervers de la « séduction / destruction » froide et préméditée où ils sont maîtres. Ils s'attaquent orgueilleusement surtout aux individus les plus solides de vertu et de morale et les plus difficiles à dépraver en usant de tout leur savoir-faire en la matière et haut pouvoir de séduction et de dépravation de façon cynique et préméditée jusqu'à ce que, à force de destruction d'autrui, leurs jeux finissent par les détruire eux-mêmes ...

Titre

Le film s'appelait initialement simplement Les liaisons dangereuses, reprenant le titre du roman de Pierre Choderlos de Laclos. Mais à la suite d'une plainte de la Société des gens de lettres estimant défendre l'œuvre de Laclos[2], la justice demande, deux semaines après sa sortie en salles, que le film soit renommé Les Liaisons dangereuses 1960[2].

Critique

  • Roger Vadim a lancĂ© depuis 1956 avec Et Dieu… crĂ©a la femme un Ă©norme chantier destinĂ© Ă  Ă©laborer « un cinĂ©ma libre qui dĂ©noue les liens cĂ©rĂ©braux et libère les corps privĂ©s de lumières perverses ». Le roman de Pierre Choderlos de Laclos est un prĂ©texte pour le metteur en scène dĂ©sirant innover par des impulsions nouvelles que le spectateur ne connaĂ®t pas encore, et exploiter le thème de la perversion dans le septième art.
  • L'idĂ©e de faire du couple Valmont-Merteuil un couple mariĂ© est nĂ©e de la rencontre entre Vailland et Vadim. OpposĂ© au dĂ©part, Vadim s'est rendu compte que cela rendait l'Ă©criture du scĂ©nario plus facile. Cela inflĂ©chit nĂ©anmoins l'intrigue[3].
  • L'apparition de Boris Vian dans le film est analysĂ©e dans le documentaire Le CinĂ©ma de Boris Vian.

Fiche technique

  • RĂ©alisation : Roger Vadim
  • ScĂ©nario : Roger Vadim, Claude BrulĂ© et Roger Vailland, adaptĂ© du roman Ă©ponyme de Laclos.
  • Dialogue : Roger Vailland
  • Assistants rĂ©alisateurs : Jacques Poitrenaud, Serge Marquand, Jean-Michel Lacor
  • DĂ©cors : Robert Guisgand, assistĂ© de Jean Forestier et Jacques Brizzio
  • Costumes : Gladys de Segonzac
  • Photographie : Marcel Grignon
  • Montage : Victoria Mercanton, assistĂ©e de Colette Leloup et HĂ©lène Plemiannikov
  • Son : Robert Biart, assistĂ© de Victor Revelli et Jean Bareille
  • Musique originale : Thelonious Monk, Duke Jordan, Jack Marray (Raymond Fol)[4], aux Ă©ditions Marceau, interprĂ©tĂ©e par Thelonious Monk, avec : Charlie Rouse, Sam Jones et Art Taylor et la participation de Barney Wilen et de Art Blakey's Jazz Messengers, avec Lee Morgan, Bobby Timmons, Jymie Merritt
  • Conseiller musical : Maurice Leroux
  • Cadreur : Raymond-Pierre Lemoigne, assistĂ© de Maurice Delille et AndrĂ© Marquette
  • Ensemblier : Robert Christidès
  • Script-girl : Suzanne Durrenberger
  • Supervision technique : Marcel Romano
  • SĂ©quences spĂ©ciales avec Duke Jordan et Kenny Clarke (exclusivitĂ© des disques Fontana)
  • Maquillage : Jean-Paul Ulysse, Micheline Chaperon, Simone Knapp
  • Photographe de plateau : Serge Beauvarlet
  • Accessoiriste : Raymond Lemoigne et Henri Berger
  • Éclairagiste : Marcel Policard
  • Production : Edmond TĂ©noudji
  • RĂ©gisseur gĂ©nĂ©ral : Michel Choquet avec pour adjoint : Jean-Jacques Lecot
  • RĂ©gisseur extĂ©rieur : Pierre Vouillon
  • Administrateur : Michèle Reffet
  • SociĂ©tĂ© de production et distribution : Les Films Marceau-Cocinor
  • Directeur de production : LĂ©opold Schlosberg
  • SecrĂ©taire de production : Monique Wendling
  • Tournage du au Ă  Paris-Studio-CinĂ©ma Ă  Billancourt
  • Tirage : Laboratoire L.T.C Saint-Cloud
  • Trucage : LAX
  • GĂ©nĂ©rique : Arcady
  • Jeu d'Ă©checs sculptĂ© par Tim
  • Pays : Drapeau de la France France
  • Format : 35 mm - noir et blanc - Son: ProcĂ©dĂ© sonore Western-Electric (Lauer and Cie)
  • DurĂ©e : 105 minutes
  • Genre : Drame et romance
  • Date de sortie :
  • Visa d'exploitation : 21575
  • Film interdit totalement, puis interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en salles en France[5]

Distribution

Notes et références

  1. Une décision de justice, faisant suite au procès intenté par la Société des gens de lettres, rend obligatoire le mot « 1960 » dans le titre du film.
  2. Clément Guys, « A plus d'un titre », M, le magazine du Monde,‎ , p. 22
  3. Brigitte E. Humbert, De la lettre à l'écran - Les liaisons dangereuses, p. 65, Éditions Rodopi B. V. 2000, (ISBN 90-420-1353-2)
  4. Les Liaisons dangereuses, page wikipédia en anglais.
  5. Le Cinéma obscène d'Estelle Bayon, Editions L'Harmattan, 2007, page 273, (ISBN 2296028942)
  6. La séquence revue attentivement sur DVD, c'est bien l'acteur-cascadeur Guy Henry et non Marcel Bernier qui joue l'inspecteur qui éteint le feu autour de Juliette.

Liens externes

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