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Leroy K. May

Leroy K. May (né le à Montréal, Québec, Canada).

Leroy K. May
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Leroy K. May est un blogueur, écrivain et slameur québécois dont le style ironique, sarcastique et cynique est acclamé pendant les slams de poésie de la ville de Québec, et ce, depuis 2007. Très présent sur les réseaux sociaux, il a publié en mai 2010 un récit électronique, Tokyo, Québec, chez l'éditeur Robert ne veut pas lire. En septembre 2010, une deuxième édition est proposée par NumerikLivres.

En janvier 2008, il s'est aussi fait connaitre à l'émission de radio Vous m'en lirez tant[1], proposée par la Première Chaîne de Radio-Canada, dans le cadre du concours Le Dernier Mot, où il termine deuxième[2].

Littérature et Web

Copyleft Attitude

C'est en 2001 que May s'intéresse au copyleft et à son impact sur l'art et la littérature. Il participe aux listes de diffusion de Copyleft Attitude, s'implique dans la réécriture de la Licence Art Libre (LAL)[3], des FAQ du site Web[4], et publie dans les collectifs copyleft Une Histoire Vraie et Eucharistie, qui regroupent les premiers auteurs à avoir publié sous LAL. Des éditions limitées ont été publiées aux Éditions Libres. Une Histoire Vraie a été présentée à la Copyleft Session à EOF en 2003, à Paris, et May y a lu des extraits de Poétrik July 4th[3].

Fib

En 2006, le fib prend d'assaut le Web. En effet, cette forme de poésie qui emprunte sa forme à la séquence de Fibonacci crée un tollé alors que Gregory K. Pincus[5], le , écrit un article sur cette forme qu'il baptise fib. Un article du New York Times[6] consacre la forme.

Twiller

En 2008, un autre phénomène naît sur le Web : le twiller. C'est Matt Richtel, journaliste au New York Times et romancier, qui écrit un article[7] sur le sujet, soit des thrillers écrit par l'entremise de la plateforme de microblogging Twitter. Plusieurs auteurs s'y mettent, dont Anne McCormick (Cowboy), Nick Belardes (Small Places) et Matt Richtel.

Dans la francophonie, Thierry Crouzet[8], Laurent Zavack[9] et Leroy K. May[10] ont écrit des twillers, pour la plupart toujours en cours.

Slam

C'est à la suite du Grand Slam qu'il écrit l'article Slame ta gueule, écrit dans l'autocar entre Montréal et Lévis. Il le publie sur son blogue sous le titre Le soir où la poésie est morte?[11]. Il communique avec Mathieu Arsenault qui prépare le dossier Est-ce poétique? pour le magazine Spirale Magazine pour lui faire part de son article. Arsenault le soumet au rédacteur en chef Patrick Poirier qui y trouve de bons éléments. May accepte de le retravailler et le texte est publié dans le dossier spécial que prépare Arsenault, dans le numéro janvier- de Spirale Magazine.

En 2009, May participe encore aux slams de poésie mais tente de nouvelles avenues. Il essaie de se détacher de toute consensualité et vise une poésie plus rythmique et hermétique, ce qui va à l'encontre des principes du slam de poésie, où le poète tente d'établir un dialogue avec le public et le jury. Malgré tout, May accède aux demi-finales mais son parcours s'y termine[12].

En 2010, May ne participe qu'à une joute de slam[13].

Il est invité à participer à une Session Slam International. C'est Olivier Cavelier, propriétaire d'un bar à Stains, France, qui l'invite à participer à une slam session par webcam le . May y slame Qui prendra la place de Marie-mai lorsqu'elle sera périmée[14].

Œuvres

Publications
  • 2010 Tokyo, Québec, récit électronique, Robert ne veut pas lire et NumerikLivres (ISBN 978-2-91924-826-1)
  • 2009 Slam ta gueule, article, Spirale Magazine numéro de janvier-février
  • 2008 Slam ma muse, anthologie de poésie slamée à Québec, éditions Cornac (ISBN 9782895291305)
  • 2007 Thirty-Something Blues, nouvelle publiée dans l'anthologie Falling from the Sky, éditions Another Sky Press (ISBN 9780977605125)

Prix et distinctions

  • 2009 : Demi-finaliste des slams de poésie de la ville de Québec[12]
  • 2008 : 4e place de la finale de slam de poésie de la ville de Québec[15]
  • 2008 : 2e place du concours Le Dernier Mot (Radio-Canada)[2]

Notes

Liens externes

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