Lepa Radić
Lepa Svetozara Radić (Лепа Светозара Радић ; 1925-1943) est une membre des partisans yougoslaves exécutée à l'âge de 17 ans pour avoir tiré sur des soldats allemands pendant la Seconde Guerre mondiale[1]. Alors que ses ravisseurs attachaient le nœud coulant autour de son cou, ils lui ont offert un moyen de sortir de la potence en révélant l'identité de ses camarades et de ses dirigeants. Elle a répondu qu'elle n'était pas une traîtresse et que ses camarades se révéleraient lorsqu'ils vengeraient sa mort. Elle est la plus jeune titulaire de l'ordre du Héros National du Peuple Yougoslave, qui lui fut décerné à titre posthume le .
Naissance | |
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Décès |
(à 17 ans) Bosanska Krupa |
Sépulture |
Inconnu |
Nationalité | |
Activité |
Parti politique | |
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Arme | |
Unité |
2nd Krajina Partisan Detachment (d) |
Conflit | |
Distinctions |
Héros national de la Yougoslavie (en) () Ordre du Héros national |
Exécution
Cette jeune femme fut exécutée par pendaison publique à Bosanska Krupa, en Bosnie, en janvier ou . Une branche d'arbre servit de gibet. Dans ses dernières minutes de vie, les allemands lui ont proposé de lui épargner la vie en échange des noms de ses complices, elle a refusé en disant : "Je ne suis pas un traître à mon peuple. Ceux à qui vous demanderez se feront connaître quand ils auront réussi à anéantir tous les malfaiteurs, jusqu'au dernier.". Cette exécution, comme celle d'autres victimes féminines des troupes allemandes, était destinée à servir d'horrible exemple à la population. Cette mort cruelle, infamante, lente (corde fine), était destinée à frapper les esprits et aussi à servir de divertissement morbide aux soldats allemands. Il semble que le corps de Lepa Radić soit resté exposé plusieurs jours au bout de la corde[2] - [3].
Réhabilitation
Les autorités yougoslaves l'ont honorée avec l'Ordre du Héros National et une école porte son nom. Son lieu de sépulture est inconnu.
Galerie
- Photo de l'exécution de Lepa Radić.
- Autre photographie.
- Le corps, pendu.
- Buste en hommage à Lepa Radić.
Voir aussi
Biélorussie
- Volodia Chtcherbatsevitch (26/10/1941, Usine de levure)
- Elena Ostrovskaya (26/10/1941, Square Komarovskaya)
- Nadejda Ynauchkevitch (26/10/1941, rue Karl Marx)
- Olga Chtcherbatsevitch (26/10/1941, Square central face à l'Académie des Sciences, la mère de Volodia)
Autres pays occupés
- Maria Kislyak (Ukraine)
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lepa Radić » (voir la liste des auteurs).
- Barbara Jancar-Webster, Women & revolution in Yugoslavia, 1941-1945, Arden Press, , 245 p. (ISBN 0-912869-10-0, lire en ligne), p. 100
- (en) Richard Clark, « The execution of women by the Nazis during World War II », (consulté le )
- (en) « Execution of Lepa Radic », sur CharonBoat.com (consulté le )