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Leonard Bosack

Léonard Bosack, né en 1952 à Philadelphie en Pennsylvanie, est l'un des cofondateurs de l'entreprise Cisco Systems avec son épouse Sandra Lerner[1].

Leonard Bosack
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université Stanford
Wharton School
La Salle College High School (en)
Activités
Conjoint
Sandra Lerner (divorcé)

Années de formation

Né en Pennsylvanie d'une famille catholique polonaise, Leonard Bosack a suivi les cours préparatoires du La Salle College de Philadelphie (1969) puis a passé sa maîtrise à la Wharton School de l'université de Pennsylvanie (1973) et a été recruté par DEC comme électronicien. En 1979, il est admis à l'université Stanford, où il étudie l'informatique. Il participe en 1981 au programme d'interconnexion de tous les ordinateurs de Stanford : il est spécialement chargé d'assurer le partage de fichiers entre un réseau d'ordinateurs du département d'informatique et un réseau d'ordinateurs de l'école de commerce de Stanford, dont la responsable est Sandra Lerner. Les deux universitaires se marient en 1980[2].

Bosack et la fondation du groupe Cisco

William Yeager et Andy Bechtolsheim venaient de moderniser le protocole d'échange de données du réseau de Stanford avec une nouvelle passerelle informatique, l’Advanced Gateway Server. En 1984, Leonard Bosack et sa femme se proposent de commercialiser les mêmes composants pour permettre aux entreprises de mettre en réseau leurs ordinateurs. Bosack et sa femme assemblèrent d'abord les routeurs dans leur propre maison, et les testaient sur le réseau local de Stanford. Il semble qu’initialement, ils aient proposé à l'université de vendre les routeurs sous licence, mais l'établissement repoussa leur offre : c'est ainsi qu'à Menlo Park, la société Cisco (du nom d'un faubourg nord de la ville[3]) vit le jour.

Les premières ventes eurent lieu grâce au bouche Ă  oreille en 1986 : dès le premier mois, Cisco avait facturĂ© plus de 200 000 $ de matĂ©riel. Au cours des quatre annĂ©es suivantes, cette PME amĂ©liora considĂ©rablement la technique des rĂ©seaux locaux avec la mise sur le marchĂ© des premières cartes multi-ports spĂ©cifiques au routage et le dĂ©veloppement de protocoles de routage optimisĂ©s, ce qui en fit le leader du marchĂ©. Cisco fut cotĂ©e en bourse Ă  partir de 1990, l'annĂ©e de la dĂ©mission de Bosack[4] : les actionnaires dĂ©dommagèrent les Bosack moyennant 170 millions $[2] - [3], puis les deux fondateurs divorcèrent.

Le chiffre d'affaires de Cisco s'est apprĂ©ciĂ© successivement Ă  5,4 milliards $ (1996) puis Ă  6 milliards $ (1998), ce qui en faisait l'une des plus belles rĂ©ussites de la Silicon Valley. Elle contrĂ´lait alors plus des trois-quarts du marchĂ© des routeurs[2] - [3].

Rayonnement

Outre la crĂ©ation de Cisco Systems, Bosack apparaĂ®t rĂ©trospectivement comme un pionnier de la commercialisation de solutions de rĂ©seaux locaux (LAN) « grand public Â». Avec ses collègues de Stanford, il Ă©tait dĂ©jĂ  parvenu Ă  connecter 5 000 ordinateurs rĂ©partis sur un campus de plus de 4 000 ha. C'Ă©tait un authentique exploit, car il fallut faire face aux multiples incompatibilitĂ©s des ordinateurs de l'Ă©poque[4]. Quant Ă  la technologie des rĂ©seaux locaux elle-mĂŞme, certains journalistes[5] la portent au crĂ©dit des seuls Ă©poux Bosack, alors que la porte-parole de Cisco, Jeanette Gibson, estime qu'elle a plutĂ´t Ă©tĂ© le fruit d'un travail d'Ă©quipe.

Leonard Bosack a exercé d'importantes fonctions de direction aux Laboratoires Bell et à Digital Equipment Corporation. Il a joué un rôle-clef dans le développement d'ARPAnet[4].

Notes

  1. Le journal du net 21 novembre 2007
  2. D'après Dana Wechsler Linden, « Does Pink Make you Puke? », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. D’après (en) « Adult Supervision », sur Nerds 2.0.1: A Brief History of the Internet (consulté le ).
  4. D’après (en) « Len Bosack 2009 Computer Entrepreneur Award Recipient », sur IEEE Computer Society (consulté le ).
  5. Cf. notamment Pete Carey, « A start-up's true tale », Mercury News,‎ (lire en ligne).
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