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Le Sous-préfet aux champs


Le Sous-préfet aux champs est la deuxième des Ballades en prose et la neuvième des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet.

Le Sous-préfet aux champs
Image illustrative de l’article Le Sous-préfet aux champs
Illustration du Sous-préfet aux champs de José Roy dans l'édition d'E. Flammarion (1904).

Auteur Alphonse Daudet
Pays Drapeau de la France France
Genre Nouvelle
Éditeur Pierre-Jules Hetzel
Lieu de parution Paris
Date de parution 1869
Chronologie
SĂ©rie Lettres de mon moulin

Publication

Le Sous-préfet aux champs est, avec la Mort du Dauphin, l'une des deux Ballades en prose d'Alphonse Daudet publiées tout d'abord, le , dans L'Événement puis, en 1869, dans la première édition par Pierre-Jules Hetzel des Lettres de mon moulin et, en 1879, dans la réédition du recueil de nouvelles complété par Alphonse Lemerre[1].

Résumé

Un sous-préfet en habit de gala est en route, dans la calèche de la sous-préfecture, pour le concours régional de la Combe-aux-Fées. Il cherche l'inspiration pour le discours qu'il doit prononcer devant ses administrés. Il fait chaud sous le soleil du Midi et l'inspiration ne vient pas. Tout-à-coup, il aperçoit un petit bois de chênes verts qui semble lui faire signe. Il demande à ses gens de l'attendre et va composer son discours dans le petit bois. Quand ils l'aperçoivent, les oiseaux s'arrêtent de chanter, les sources ne font plus de bruit et les violettes se cachent. Un vieux rossignol qui a chanté toute une saison dans les jardins de la sous-préfecture les rassure. Tout ce petit monde reprend son joli tapage et conspire pour empêcher le sous-préfet de composer son discours. Au bout d'une heure les gens de la sous-préfecture à sa recherche le trouvent couché sur le ventre, débraillé comme un bohème et faisant des vers en mâchonnant des violettes[2].

Adaptation

Le Sous-préfet aux champs est enregistré par Fernandel[3].

L'Ĺ“uvre est mise en musique par Vladimir Dyck (1919).

RĂ©ception

« Petit chef-d'œuvre d'humour cocasse », le Sous-préfet aux champs est l'une des lettres les plus célèbres du recueil[4].

Postérité

« Messieurs et chers administrés... », la panne d'inspiration du sous-préfet, et la calèche de la sous-préfecture en route pour le concours régional de la Combe-aux-Fées sont évoqués comme les vestiges d'un passé fastueux. La couteuse institution est, en 2012, stigmatisée par la Cour des comptes. Sa proximité est cependant toujours appréciée par les administrés des régions les plus rurales[5].

Notes et références

  1. « Le Sous-préfet aux champs », sur alphonsedaudet.org
  2. « Lettres de mon moulin. Ballades en prose », sur wikisource.org
  3. Fernandel, « Le Sous-préfet aux champs », sur youtube.com
  4. « Le sous-préfet aux champs », sur comptoirlitteraire.com
  5. Ludovic Pauchant, « Très chères sous-préfectures », Le Point,‎ (lire en ligne)
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