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Le Nordir

Le Nordir est une maison d'édition canadienne spécialisée dans la littérature franco-ontarienne.

Le Nordir
Repères historiques
Création 1988
Disparition 2012
Fondée par Robert Yergeau et Jacques Poirier
Fiche d’identité
Statut Entreprise Ă  but non-lucratif
Siège social Ottawa
Spécialités Théâtre, poésie et essai
Collections Rémanence, Résonance, Rappel, Roger-Bernard, Actes premiers, Père Charles-Charlebois, BCF et Débats actuels.
Langues de publication Français

Histoire

Fondée en 1988 à Hearst par Robert Yergeau et Jacques Poirier, puis établie à Ottawa, elle a cessé ses activités en 2012 après la mort de son fondateur[1] - [2] - [3].

La maison d'édition a d'abord été enregistrée en 1988 en tant qu'entreprise à but lucratif. Elle est devenue en 1996 une maison d'édition à but non lucratif[4].

Les publications de la maison d'édition s'orientent sur le travail d'écrivaines et d'écrivains francophones en Ontario ou dont les livres portent sur un aspect ou l'autre de l'Ontario. Le Nordir privilégie la création et la réflexion[5]. La maison d'édition désire s’éloigner de l’esthétique plus identitaire de la première génération d’écrivains franco-ontariens.

Le Nordir se spécialise en théâtre, en poésie et en essai. La majorité des écrivains ayant été publiés dans cette maison d'édition gravite autour d’Ottawa[6].

Publications

Le Nordir a publié plus de 150 livres et contribué à faire connaître des auteurs comme:

Daniel Poliquin - Eden Mills Writers Festival - 2016 (DanH-7914)
Annette Hayward

De 1988 à 1990, ils publient la revue de création et de réflexion Athmosphères fondée par Robert Yergeau (4 numéros). De 1998 à 2000, les Cahiers Éthier-Blais, consacrés à l'écrivain Jean-Éthier Blais (3 numéros)[5].

Le Nordir comporte les collections suivantes[5]:

  • RĂ©manence (roman, nouvelle et rĂ©cit);
  • RĂ©sonance (poĂ©sie);
  • Rappel (théâtre);
  • Roger-Bernard (essai)[7] ;
  • Actes premiers (auteur de moins de 30 ans ou auteur d'un premier livre);
  • Père Charles-Charlebois (ouvrages Ă©crits par des journalistes ou portant sur des sujets liĂ©s aux mĂ©dias)[8] ;
  • BCF (Bibliothèque canadienne-française), dont l'objectif est de rendre disponibles Ă  coĂ»t modique des Ĺ“uvres importantes de la littĂ©rature canadienne-française;
  • DĂ©bats actuels (sujets d'actualitĂ©).

Prix

Les Éditions du Nordir ont été lauréats de plusieurs prix littéraires, dont les prix du Gouverneur général[9] - [5]

  • Prix du journal Le Droit pour Le travail et l'espoir de Roger Bernard (1992);
  • Prix Omer-Legault pour De QuĂ©bĂ©cois Ă  Ontarois de Roger Bernard (1988);
  • Prix Omer-Legault pour TĂ©moins d'errances en Ontario français de Fernand Dorais (1993);
  • Prix de la MunicipalitĂ© rĂ©gionale d'Ottawa-Carleton pour Petites fugues pour une saison sèche de Gabrielle Poulin (1993);
  • Prix de la MunicipalitĂ© rĂ©gionale d'Ottawa-Carleton pour Il faut crier l'injure de Pierre RaphaĂ«l Pelletier (qui remporte Ă©galement le prix du salon du livre de Toronto la mĂŞme annĂ©e) (1999);
  • Prix du Gouverneur gĂ©nĂ©ral du Canada dans la catĂ©gorie « essai », pour Les littĂ©ratures de l'exiguĂŻtĂ© de François ParĂ© (1993);
  • Prix du Gouverneur gĂ©nĂ©ral du Canada dans la catĂ©gorie « théâtre », pour French Town de Michel Ouellette (1994);
  • Prix du Gouverneur gĂ©nĂ©ral du Canada catĂ©gorie « Ă©tudes et essais », pour La querelle du rĂ©gionalisme au QuĂ©bec (1904-1931) d'Annette Hayward (Ă©galement Prix Gabrielle-Roy la mĂŞme annĂ©e) (2007);
  • Prix Émile-Nelligan pour Les jours sont trop longs pour se mentir de Marlène Belley (1995);
  • Prix OdyssĂ©e, dans la catĂ©gorie « théâtre» pour La fuite comme un voyage de Stefan Psenak (2002);
  • Prix Trillium pour Faux-fuyants, poĂ©sie, d'Éric Charlebois et Le testament du couturier théâtre, de Michel Ouellette (2003);
  • Prix Trillium pour La distance habitĂ©e de François ParĂ©;
  • Prix Victor-Barbeau de l'AcadĂ©mie des lettres du QuĂ©bec (2004).

Références

  1. « Les Éditions du Nordir cesseront bientôt d'exister », sur https://ici.radio-canada.ca, (consulté le )
  2. «Fermeture des Éditions Le Nordir», À vos livres,
  3. «Les Éditions du Nordir mettent la clé sous la porte», Le Droit,
  4. « Éditions du Nordir (fonds, C163) », sur Centre for Research on French Canadian Culture (consulté le )
  5. « Éditions du Nordir (fonds, C163) », sur Centre for Research on French Canadian Culture (consulté le )
  6. Centre de recherche en civilisation canadienne-francaise, « Le Nordir et David, berceaux de la relève », sur Vie française dans la capitale, (consulté le )
  7. Cette collection est ainsi nommée en hommage à ce sociologue, dont le manuscrit De Québécois à Ontarois fut à l'origine de la fondation du Nordir, et dont les travaux ont marqué la vie intellectuelle canadienne-française.
  8. Cette collection est ainsi nommée en guise d'hommage au fondateur du journal Le Droit d'Ottawa.
  9. «Le RECF salue un des grands contributeurs de la littérature franco-ontarienne : Robert Yergeau», À vos livres,

Voir aussi

Liens externes

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