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Le Crocodile du Botswanga

Le Crocodile du Botswanga est un film français rĂ©alisĂ© par Lionel Steketee et Fabrice ÉbouĂ©, sorti le [1].

Le Crocodile du Botswanga
Description de l'image Le Crocodile du Botswanga.png.
RĂ©alisation Lionel Steketee
Fabrice ÉbouĂ©
ScĂ©nario Fabrice ÉbouĂ©
Blanche Gardin
Acteurs principaux
Sociétés de production Légende Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 90 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit de la deuxiĂšme collaboration de Lionel Steketee, Fabrice ÉbouĂ© et Thomas Ngijol, aprĂšs le film Case dĂ©part, sorti en 2011.

Synopsis

Le jeune et talentueux footballeur français Leslie Konda, Ă©voluant au poste d'attaquant, vient de signer un contrat avec un grand club espagnol. Son agent Didier, prĂ©sentĂ© comme Ă©tant de faible envergure, l'a repĂ©rĂ© durant son adolescence. Les ancĂȘtres de Leslie sont originaires du Botswanga, pays dirigĂ© par le dictateur Bobo Babimbi. Ce dernier, passionnĂ© de football, conclut un arrangement crapuleux avec Didier pour que Leslie Konda intĂšgre la sĂ©lection nationale de son pays, les Crocodiles du Botswanga. Didier et Leslie vont vivre une semaine au sein d'une dictature ubuesque oĂč le tyran connaĂźt mieux les prĂ©noms de ses crocodiles domestiques mangeurs d'opposants politiques que ceux de ses propres enfants.

Fiche technique

Distribution

Inspirations et thématiques

Le dictateur africain possÚde plusieurs crocodiles dont trois prénommés Jean-Marie, Marine et Marion, en référence à Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen, figures emblématiques du Front national, parti de droite dont Franck de Lapersonne est un sympathisant[3].

Le personnage de Jacques Taucard est une rĂ©fĂ©rence Ă  Jacques Foccart, personnage central dans la crĂ©ation de la Françafrique[4]. L'entreprise Totelf est quant Ă  elle inspirĂ©e des compagnies pĂ©troliĂšres Total et Elf.

Le personnage du dictateur emprunte plusieurs caractĂšres que l'on peut trouver chez certains dictateurs africains ayant rĂ©ellement existĂ©, dont notamment Bokassa, Mobutu, Amin Dada et Dadis Camara (il est parodiĂ© dans une scĂšne directement inspirĂ©e d'un incident filmĂ© entre lui et un arnaqueur russe et qui avait Ă©tĂ© mĂ©diatisĂ©). ÉbouĂ© s'est documentĂ© et indique que les anecdotes du film concernant la dictature sont pour la plupart authentiques[5] - [3].

Production

Casting

En plus de Fabrice ÉbouĂ© et Thomas N'Gijol, on retrouve dans le film un certain nombre d'acteurs qui jouaient dĂ©jĂ  dans Case dĂ©part : Franck de Lapersonne, Ériq Ebouaney, Étienne Chicot, Marie-PhilomĂšne Nga et David Salles.

Tournage

L'essentiel du tournage s'est déroulé à Cuba et les scÚnes de safari ont été tournées en Afrique du Sud durant une semaine.

Sortie

Le , le TFC, club de football toulousain de premiÚre division, organise une conférence de presse, à la veille de la clÎture du marché des transferts, censée annoncer l'arrivée d'un nouvel espoir français. Cette conférence est en réalité une opération de promotion du film, plaisanterie au cours de laquelle les deux acteurs du film feront croire à l'intégration du joueur Thomas NTop dans l'effectif du club[6].

Accueil

RĂ©ception critique

Le film est passablement bien accueilli par le public français avec une note moyenne sur AllocinĂ© de2,8⁄5 pour un peu plus de 2 194 votants (au )[7]. Les critiques presse attribuent quant Ă  elles une note moyenne de 3,4⁄5 pour 7 commentaires[7].

Box-office

En France, le film fait 1 227 314 entrĂ©es (fin d'exploitation le , aprĂšs 9 semaines Ă  l'affiche)[8].

Notes et références

Liens externes

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