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Lavatère

Le genre botanique Lavatera (les lavatères) regroupe diverses plantes surtout méditerranéennes, même si certaines espèces poussent aussi le long des côtes atlantiques. Elles appartiennent à la famille des Malvaceae et sont très proches des mauves et des guimauves. La différence visuelle se fait surtout au niveau du calicule (ou épicalice), dont les trois genres sont pourvus :

  • Mauve : calicule Ă  3 folioles libres.
  • Guimauve : calicule Ă  6-9 folioles soudĂ©es Ă  la base.
  • Lavatère : calicule Ă  3 folioles soudĂ©es Ă  la base.

Lavatera

En botanique : Malva olbia (L.) Alef.
Lavatère d'Hyères

L'une des espèces les plus connues du genre fut longtemps la mauve royale (alors nommée Lavatera arborea). Une révision taxonomique en 1998 l'a retirée du genre, ainsi que d'autres espèces. Elle a pris, dès lors, le nom scientifique de Malva dendromorpha.

Étymologie

Le nom botanique des lavatères s'explique car ces plantes ont été dédiées à deux frères médecins botanistes de Zurich, amis de Tournefort qui leur dédia le genre[1].

Caractéristiques

Les lavatères sont des plantes au port arbustif, parfois annuelles ou vivaces, mais le plus souvent bisannuelles ou vivaces de courte durée (4 ou 5 ans). Plus ou moins hautes (leur taille peut atteindre, selon les variétés, 3 mètres de hauteur), elles ont une croissance rapide, pouvant atteindre plus de 2 m en quelques mois. Les rameaux partent de la souche ligneuse et se couvrent d'un feuillage persistant à semi-persistant dans les régions plus froides. De couleur gris-vert, les feuilles suborbiculaires sont à lobes palmés et peu profonds. Elles se distinguent par la couleur des fleurs (le plus souvent blanc rosé et pourpre à l’onglet), des feuilles (presque rondes) et des fruits glabres et ridés à plus de 5 graines.

Toutes les MalvacĂ©es sont potentiellement comestibles, mais plus spĂ©cialement les Lavatères qui ne sont pas très goĂ»teuses mais sont abondantes et disponibles toute l'annĂ©e. Les jeunes feuilles sont tendres, et le restent parfois mĂŞme passĂ©e leur prime jeunesse. Les feuilles et les tiges se consomment crues (base aux salades) ou cuites (en lĂ©gume, soupe ou bouillon, « fondue vĂ©gĂ©tale », gratin, omelette, tarte). Cependant leur texture très mucilagineuse n'est pas goĂ»tĂ©e de tous. Les pĂ©tales de fleurs se consomment crus, par exemple en salade ou en dessert. Lorsqu'il est jeune et tendre, le petit fruit, populairement nommĂ© « fromage », « fromaget Â» ou « fromageon » au goĂ»t de noisette, est traditionnellement consommĂ© dans les campagnes[2].

Principales espèces

Notes et références

  1. Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion, G. Dumé, Flore forestière française. Région Méditerranéenne, Forêt privée française, , p. 743
  2. François Couplan, Eva Styner, Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, Delachaux et Niestlé, , p. 59

Liens externes

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