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Langelot donne l'assaut

Langelot donne l'assaut est le quarantième et dernier roman de la série Langelot, écrite par le Lieutenant X (pseudonyme de Vladimir Volkoff). Il est paru pour la première fois en 1985, dans la Bibliothèque verte.

Langelot donne l'assaut
Auteur Lieutenant X
Pays Drapeau de la France France
Genre Espionnage
Éditeur Hachette
Collection Bibliothèque verte
Date de parution 1985
Chronologie
Série Langelot

Le roman, qui met en scène une unité militaire française déjà rencontrée dans les deux précédents romans, le Bataillon d'INtervention Générale (« BING »), est la suite directe de Langelot et le Commando perdu.

La trilogie du BING dans la série

Principaux personnages

Les « gentils »
  • Langelot : orphelin, agent du Service National d'Information Fonctionnelle, blond, 1,68 m, mince, « traits menus mais durs »,
  • Général de Rougeroc : tonitruant commandant du BING,
  • Colonel Lorrain : commandant le deuxième élément d'assaut du BING,
  • Commandant Wartigues : médecin du BING,
  • Jasmine Wartigues : fille du commandant Wartigues, étudiante en troisième année de médecine, totalement concentrée sur ses études,
  • Monsieur Plouvier : directeur du personnel de la brasserie Elchingen,
  • Soldat de deuxième classe Liancier : ancien serveur au foyer du BING, muté au 217e Régiment d'Infanterie de Cahors, puis au Centre de Sécurité Mobile,
  • Adjudant-chef Paturon : responsable du foyer du BING, vétéran et père d'un jeune Saint-Cyrien,
Les « méchants »
  • Patroclas : homme d'affaires criminel, au service du SPHINX, corps trapu et tête cubique,
  • Docteur G. Gromini : médecin dévoyé, directeur d'un laboratoire fabriquant des produits à la demande, notamment l'Apathex,
  • Zaza Morkotny : adjointe de Patroclas. Violente,
  • Adic, Aguzet, Croubry : hommes de main de Patroclas.
Autres personnages

Résumé

Langelot résout le mystère soulevé dans le roman précédent : au terme de son enquête, il découvre les raisons pour lesquelles les parachutistes du BING ne sont pas parvenus à sauter sur Oboubou pour mater l'insurrection fomentée par le SPHINX.

Remarques autour du roman

  • Dans ce roman, Snif, le général commandant le SNIF a simplement entendu "parler" de Langelot :

« Montferrand, il se passe du vilain au BING. Priorité absolue. Secret absolu. Vous travaillerez la main dans la main avec le général de Rougeroc. Et dans la mesure du possible, vous utiliserez ce petit gars pas manchot dont vous avez eu l'occasion de me parler : Langelot. Pas d'objections ? »

« - Aucune, Snif. Langelot est un peu jeunet, mais il est doué. Il a déjà été mêlé deux fois aux affaires du BING. Il est normal qu'il continue »

— Langelot donne l'assaut, 1985, pages 23 et 24.

Ceci est une lourde incohérence interne. En effet, Langelot a sauvé directement la vie de Snif (voir Langelot kidnappé), lors de sa vingt-troisième mission ; ceux-ci se sont alors brièvement côtoyés. Depuis, dans les romans suivants, le capitaine Montferrand fait fréquemment allusion à la reconnaissance de Snif à Langelot pour lui avoir sauvé la vie. Snif n'a pas seulement "entendu parler" de Langelot : il le connaît plutôt fort bien.

  • Le roman décrit une prise d'enfants en otages. Aucune affaire de ce type n'a fort heureusement marqué la France, avant celle de Neuilly, en 1993, postérieure à la parution du roman, en 1985. Mais en 1976, le GIGN intervient à Djibouti, à Loyada, pour libérer des enfants pris en otages[1].
  • Immédiatement après son assaut contre les terroristes, les tuant tous deux pour délivrer les enfants, Langelot "adossé au mur" "tremble de la tête aux pieds à l'idée de ce qu'il vient de vivre" (page 151). Cette réaction ne correspond en aucune manière à celles de Langelot, toujours stimulé par le danger. Dans aucun autre roman Langelot n'est affecté de la sorte par l'un de ses combats.
  • La bière "Elchingen" n'existe pas ; le roman suggère que son nom provient de celui d'une bataille, la Bataille d'Elchingen, durant laquelle le maréchal Ney met en déroute l'armée autrichienne.
  • Le soldat Liancier est originaire du village de Mettray, en Indre-et-Loire, célèbre pour avoir abrité, de 1839 à 1939, un centre pénitentaire pour enfants, la colonie.
  • Le 217e Régiment d'Infanterie, où sert Liancier, est un régiment de réserve qui n'a pas d'existence opérationnelle. Il n'a pas été basé à Cahors. Le 7e Régiment d'Infanterie était basé à Cahors entre 1870 et 1914.
  • Les Compagnies de Sécurité Mobile (CSM) évoquées dans le roman sont purement fictives. Leur rôle est surprenant, dans la mesure où le SNIF dispose soit de son propre Service "Action", soit de la possibilité de faire appel sur le territoire français aux CRS, déjà présentes dans Langelot et les Espions, ou encore à la DST, totalement absente de ce roman. La DST apparaît pour la dernière fois lors de la trente-quatrième mission de Langelot, "Langelot mauvais esprit". Les dernières missions de l'agent secret se déroulent pourtant en France.
  • La plage de Carolles, proche de la villa du commandant Wartigues, existe véritablement.
  • L'une des illustrations montre l'adjudant-chef Paturon rencontrant Patroclas. En treillis et avec le béret orange de parachutiste du BING, l'adjudant-chef est dessiné avec un grade de lieutenant (page 128).
  • De même, une autre illustration représente Langelot interrogeant l'adjudant-chef Paturon. Langelot porte également un galon de lieutenant, alors qu'il est sous-lieutenant (page 123).
  • Depuis 1980 l'auteur connaît le succès et la popularité : avec son roman Le Retournement, paru en 1979 ; puis avec son roman Le Montage, paru en 1982.

Parutions

Notes et références

  1. « GIGN.ORG » Prise d’otages à Loyada », sur gign.org (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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