Lac Mandeville

Le lac Mandeville épouse la forme d'une poire dont la partie amincie est orientée vers le Sud. Ce lac s'approvisionne surtout de la décharge du Lac Deligny, situé au nord-Est. Il recueille les eaux de huit ruisseaux dont deux drainant la partie Nord-Est du village de Mandeville et le ruisseau Saint-Jean (venant du Nord). L'embouchure du lac Mandeville est situé dans une baie au Sud du lac.

Le chemin du Lac-Mandeville ceinture le lac pour desservir les résidences et les chalets aménagés autour du lac.

Le toponyme "Lac Mandeville" a été officialisé le 5 décembre 1968 à la Commission de toponymie du Québec[2].

Ce lac qui était pollué il y a quelques années à cause des élevages porcines et agricoles ayant causé la prolifération d'algues bleues le rendait impropre à la baignade. Pour remédier à cette situation, un comité des citoyens du lac Mandeville, organisme sans but lucratif, a été formé avec comme objectifs de protéger l’environnement au lac Mandeville dans le sous bassin versant de la rivière Mandeville.

Au cours des dernières années le comité des citoyens du lac Mandeville a concentré ses efforts sur l’appropriation, la compréhension et la sensibilisation des citoyens par la diffusion des informations disponibles tant sur l’état du sous bassin versant, que sur la problématique des algues bleu-vert et les mécanismes agro-environnementaux prévus pour protéger l’eau au Québec. Ce travail collectif a permis à bon nombre de membres du comité d’acquérir une solide connaissance du sous bassin versant de la Rivière Mandeville ainsi qu’une réputation de constance et de sérieux auprès des citoyens comme des différents acteurs chargés de la protection de l’eau. Par son engagement et sa détermination, ce comité participe activement à la prise en charge de la protection des milieux aquatiques au Québec dans un esprit de concertation et de respect des capacités et des besoins de chacun.

Mémoire du comité des citoyens du lac Mandeville sur la situation des lacs au Québec en regard des cyanobactéries présenté à la Commission des Transports et de l’Environnement de l’Assemblée nationale du Québec dans le cadre de la consultation sur la situation des lacs au Québec en regard des cyanobactéries, mars 2010

Au lac Mandeville, depuis près de vingt ans, les camions de lisier de porcs croisent les camions de vidange des fosses septiques résidentielles.

L’exemple du lac Mandeville démontre sans conteste comment, au fil des ans, les mécanismes mis en œuvre pour protéger l’eau peuvent conduire à l’eutrophisation d’un lac.

Le parcours des citoyens qui vivent au quotidien avec ce problème grave apporte un éclairage sur les limites d’un système enclin à faire porter sur les épaules des particuliers, -résidents ou villégiateurs -, le poids de la protection de l’eau sans qu’aucune mesure ne soit prise pour réduire à la source les principaux apports en phosphore.

• Site web du "Comité des citoyens du lac Mandeville" - article: "Le lac Mandeville dans son bassin versant", décrivant les caractéristiques du lac
• Comité des citoyens du lac Mandeville
• Le lac Mandeville, modèle d’eutrophisation prévisible et réussie

• D'Autray, une MRC
• Mandeville, une municipalité
• Rivière Mandeville, un cours d'eau
• Rivière Maskinongé, un cours d'eau