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La vengeance est à moi

La vengeance est à moi (復讐するは我にあり, Fukushū suru wa ware ni ari) est un film japonais réalisé par Shōhei Imamura, sorti en 1979.

La vengeance est à moi

Titre original 復讐するは我にあり
Fukushū suru wa ware ni ari
Réalisation Shōhei Imamura
Scénario Masaru Baba
Musique Shin'ichirō Ikebe
Acteurs principaux
Sociétés de production Shōchiku
Imamura Production
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre Drame policier
Durée 140 minutes
Sortie 1979

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit de l'adaptation du roman du même titre de Ryūzō Saki, s'inspirant des faits réels sur le tueur en série Akira Nishiguchi[1].

Ce long métrage a inspiré le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho pour son film Memories of Murder (살인의 추억, 2003)[2].

Synopsis

En , la police arrête Iwao Enokizu (son vrai nom est Akira Nishiguchi), escroc et tueur en série. Le film, à la construction spatio-temporelle complexe, retrace les 78 jours qui séparent le premier crime de la capture d'Iwao par la police.

Fiche technique

  • Titre original : 復讐するは我にあり (Fukushū suru wa ware ni ari)
  • Titre français : La vengeance est à moi
  • Titres français alternatifs : La vengeance est mienne ; La vengeance m'appartient
  • Réalisation : Shōhei Imamura
  • Assistant réalisateur : Taku Shinjō
  • Scénario : Masaru Baba, d'après le roman éponyme de Ryūzō Saki
  • Musique : Shin'ichirō Ikebe
  • Décors : Akiyoshi Satani
  • Costumes : Tokio Aizawa
  • Photographie : Sinsaku Himeda
  • Montage : Keiichi Uraoka
  • Production : Kazuo Inoue
  • Production associée : Hisashi Iino, Toshiyuki Mizorogi, Shinji Soshizaki, Kunio Takeshige et Takashi Tsukinoki
  • Sociétés de production : Shōchiku et Imamura Production
  • Société de distribution : Shōchiku
  • Pays de production : Drapeau du Japon Japon
  • Format : couleur - 1,85:1 - 35 mm
  • Genre : drame policier
  • Durée : 140 minutes[3]
  • Dates de sortie :

Distribution

Production

Le tournage a lieu à Beppu (Kyūshū), Hamamatsu (Chūbu), Matsue (Chūgoku) et Tokyo (Kantō)[4].

Distinctions

Récompenses

Nominations

Autour du film

Ce film termine la longue période qui a suivi l'échec commercial du film épique Profonds désirs des dieux (1968) durant laquelle il produit essentiellement des films documentaires. Le film aura un succès international retentissant et fera connaître Imamura des cinéphiles du monde entier. Il se fonde sur des faits réels qui se sont produits au Japon et s'inspire d'un roman de Ryūzō Saki. Les noms des personnages ont été modifiés.

Le film dérange, car il ne prend pas position contre le meurtrier ; il n'est pas présenté de manière consensuelle, comme le ferait Hollywood. On ne sait pas pourquoi il tue, simplement, on perçoit qu'il doit le faire. Le cinéaste ne donne pas d'explication simple sur les motivations du tueur. À l'agent de police qui lui fait remarquer qu'il ne comprend pas pourquoi il a tué sa dernière femme, il répond qu'il ne le sait pas lui-même. D'ailleurs, immédiatement après l'avoir étranglée, il la remercie.

Ce film a inspiré le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho pour son film Memories of Murder (살인의 추억, 2003)[2].

Notes et références

  1. (ja) « 復讐するは我にあり (Vengeance Is Mine) », sur kinenote.com (consulté le ).
  2. Clément Cusseau, « Lumière 2019 : "Le succès de Parasite m’échappe" reconnaît Bong Joon-ho », sur allocine.fr, (consulté le ).
  3. (ja) La vengeance est à moi sur la Japanese Movie Database.
  4. (en) La vengeance est à moi sur l’Internet Movie Database (consulté le 11 mai 2022).
  5. (en) La vengeance est à moi sur l’Internet Movie Database (consulté le 11 mai 2022).

Liens externes

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