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La Voix de la patrie (quotidien)

La Voix de la Patrie était un quotidien régional édité dans la région de Montpellier dans la Résistance puis de 1944 à 1953 avec le soutien du Parti communiste français.

La Voix de la patrie
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Quotidien
Format Papier
Genre Presse régionale
Date de fondation 1944
Date du dernier numéro 1953
Ville d’édition Montpellier

Histoire

Avant et pendant la Guerre

Au cours de la première moitiĂ© du XXe siècle et jusqu’à la LibĂ©ration de Montpellier en aoĂ»t 1944[1], les deux principaux quotidiens hĂ©raultais sont Le Petit MĂ©ridional et L'Éclair, tous deux proches du Gouvernement de Vichy[1]. Parallèlement, le dĂ©partement de l’HĂ©rault voit paraĂ®tre sous le manteau les journaux crĂ©Ă©s par des rĂ©sistants Combat, Action, Franc-Tireur, DĂ©fense de la France, l’Avant-Garde[1], mais aussi des titres locaux comme La Voix de la Patrie, apparu en 1943.

La Libération

Au mois d'aoĂ»t 1944, Le Petit MĂ©ridional et L'Éclair, saisis par les rĂ©sistants, sont remplacĂ©s pendant quelques jours par un quotidien temporaire L’Information du Languedoc[1], en attendant que paraisse deux nouveaux quotidiens. C'est un processus analogue, le plus souvent lancĂ© Ă  la demande des ComitĂ©s de LibĂ©ration (CDL)[2], Ă  celui mis un peu plus tĂ´t en Corrèze, oĂą le journal LibertĂ©, autre quotidien de transition de la LibĂ©ration, s'effaça pour laisser la place, le 21 aoĂ»t 1944 au journal Brive-Informations[2], ou d'autres villes comme Lyon. Ă€ Montpellier, les nouveaux quotidiens ne sont que deux : le Midi-Libre et La Voix de la Patrie[2], qui publie son tout premier numĂ©ro le 27 aoĂ»t 1944[1].

DirigĂ©e par l'instituteur communiste Louis Mardon, qui reprend le titre du journal des Milices patriotiques du Front national (rĂ©sistance) qu'il avait fondĂ© en 1943[1]La Voix de la Patrie, qui est homonyme d'un journal franco-espagnol du XIXe siècle, monarchiste et catholique, paraissant trois fois par semaine[3], s’installe dans les locaux du Petit MĂ©ridional[1]. De son cĂ´tĂ©, l'autre nouveau quotidien de Montpellier, le Midi Libre, liĂ© au Mouvement de LibĂ©ration nationale (MLN) occupe dès la fin du mois d’aoĂ»t 1944 les anciens locaux de L'Eclair[1]. A l'hiver 1945, le jeune sètois Roger ThĂ©rond s'installe Ă  Paris, avec le titre de correspondant de La Voix de la patrie, tout en collaborant Ă  L'Ecran français[4].

Les remous chez le concurrent local

Jusqu'Ă  l'automne 1945, la ligne des deux quotidiens prĂ©sents dans la rĂ©gion de Montpellier, est globalement inspirĂ©e de « la mĂŞme doctrine qui Ă©tait celle de la RĂ©sistance », selon Ă‰mile  Martin, maire de Montpellier en 1944-1945. Mais la situation Ă©volue en cours d'annĂ©e 1945 pour le  Midi libre,  grand concurrent de La Voix de la Patrie, qui appartient Ă  une sociĂ©tĂ© de journalistes[5]. Un ex-prĂ©sident du MLN pour l'HĂ©rault, Jean Bène, qui s'Ă©tait opposĂ© aux CFL (Corps francs de la libĂ©ration) dans la rĂ©sistance[6], se rapproche de la SFIO, puis prend le contrĂ´le du journal au motif que cette sociĂ©tĂ© de journalistes serait trop proche du Mouvement de libĂ©ration nationale (MLN), fondĂ© en janvier 1944 par Philippe Viannay et Claude Bourdet, pour regrouper les Mouvements unis de la RĂ©sistance avec ceux de la zone Nord, qui est selon lui dans l'HĂ©rault trop proche du PCF[6] mĂŞme si d'autres sources insistent au contraire sur la domination de la SFIO[7].

Il reçoit le soutien et l'aide du ministre de l'Information Jacques Soustelle puis secrĂ©taire d'État Ă  l'Information, le socialiste Gaston Defferre [6], dans une manĹ“uvre consistant Ă  retirer l'autorisation de publier dont bĂ©nĂ©ficiait le journal[5] - [8] - [9] Mais il se heurte Ă  l'opposition des journalistes du quotidien, qui en sont propriĂ©taires collectivement et font un gros titre en "Une" disant "Les pouvoirs publics contre la presse libre"[5]. Le journal est fermĂ© du 29 septembre au 10 octobre 1945[5] et la police anti-Ă©meutes envoyĂ©e contre les journalistes[5], Ă  l'appel desquels une manifestation de solidaritĂ© rĂ©unit Ă  Montpellier près de 10 000 personnes devant la prĂ©fecture[5]. Le conflit avec la rĂ©daction se solde par un compromis[5], après des nĂ©gociations fin 1945-dĂ©but 1946 [6], prĂ©voyant le maintien Ă  sa tĂŞte du journaliste d'origine roumaine Armand Labin, dit "Jacques Bellon"[5], et par un nouveau partage des actions entre trois grands blocs d'associĂ©s, donnant 32 % Ă  des personnalitĂ©s socialistes de l'HĂ©rault, Charles Alliès, Paul BĂ©chard, Jean Bène et Jules Moch[6] , qui deviendra en 1947 ministre de l'IntĂ©rieur. Le reste est rĂ©parti ainsi: 32 % au MLN et 32 % aux journalistes du quotidien, les 4 % restant allant au parti radical. Peu après, Jean Bène devint prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de l'HĂ©rault et administrateur du journal, oĂą Jules Moch multiplie les chroniques et articles[10] - [11], jusqu'aux annĂ©es 1970, dans un dĂ©partement oĂą « les enjeux liĂ©s au contrĂ´le de l'information laissent des marques profondes »[7]. Au tournant des annĂ©es 1940 et 1950, le Midi Libre sera accusĂ© de « boycotter les radicaux et tous ceux ne rentrant pas dans sa ligne Ă©ditoriale »[7] au point que les "IndĂ©pendants et paysans" percent au lĂ©gislatives de juin 1951 avec 12,2% des voix et un discours populiste mĂ©ridional, prĂ©figurant celui de Pierre Poujade, devant les radicaux 11% et juste derrière la SFIO (18%)[7]. C'est l'annĂ©e oĂą Ă©merge le projet d'un quotidien rĂ©gional fusionnant les noms de deux quotidiens phares de la IIIe RĂ©publique dans la rĂ©gion[7], Le Petit MĂ©ridional, radical-socialiste et L'Eclair, de droite[7], prĂ©cĂ©dĂ© par la crĂ©ation dès janvier 1952 du bimensuel rĂ©gional LibertĂ© du CNIP[7] qui en mars 1952 donne une tribune Ă  Jacques Isorni, l’avocat de Philippe PĂ©tain. Les ouvriers de l'imprimerie de La Voix de la patrie, Ă  sa disparition, montent une sociĂ©tĂ© fondant L'Éclaireur MĂ©ridional[12], au service d'une coalition organisĂ©e par le dĂ©putĂ© radical de l'HĂ©rault Vincent Badie, agrĂ©geant des personnalitĂ©s de gauche comme de droite[7]. L'Éclaireur MĂ©ridional est basĂ© Ă  Montpellier. Son directeur ClĂ©ment Beauquier et son rĂ©dacteur en chef Maurice-Fabreguettes ont travaillĂ© Ă  La Voix de la Patrie. Le premier numĂ©ro du nouveau quotidien sort le 12 novembre 1953[12], et le jeune AndrĂ© Laurens, futur directeur du Monde, y sera embauchĂ© en 1954[13]. Une Ă©dition est crĂ©Ă©e en Aveyron et la diffusion atteint en moyenne une dizaine de milliers d’exemplaires par jour pendant deux ans, avec des Ă©ditoriaux dĂ©nonçant le concurrent Armand Labin, dirigeant du Midi Libre surnommĂ© "Labinovitch"[7], comme le symbole des « profiteurs de la RĂ©sistance »[7]. Juste après la fin de L'Éclaireur MĂ©ridional, Vincent Labie, dĂ©fenseur virulent des anciens combattants, est en juillet 1955 Ă©lu prĂ©sident du groupe parlementaire radical qui vient de faire chuter Pierre Mendès-France sur sa politique coloniale et il fait partie des 14 dĂ©putĂ©s radicaux acharnĂ©s de l'AlgĂ©rie française.

Les procès pendant la Guerre d'Indochine

De nombreux procès sont intentĂ©s par le ministère de la Justice contre La Voix de la Patrie Ă  la fin des annĂ©es 1940 pour diffamation envers l'armĂ©e, pendant la Guerre d'Indochine, ou incitation de militaires Ă  la dĂ©sobĂ©issance[1]. Dès 1949, Louis Mardon, directeur de la publication est inculpĂ©, dans l'Affaire Fougeron, que le procureur gĂ©nĂ©ral de la cour d’appel de Lyon nomme « l’affaire de la bombe atomique Â», reprĂ©sentĂ©e sur une affiche du peintre communiste AndrĂ© Fougeron en , avec une petite fille gisant au sol dans une ville dĂ©truite par une bombe atomique. Elle est appelĂ©e alors Affaire Fougeron, car l'affiche est interdite par le ministre de l'intĂ©rieur Jules Moch, une action en justice est intentĂ©e contre son auteur[14]. Près de deux cent informations contre X sont ouvertes, sur les instructions du Garde des sceaux RenĂ© Mayer, qui Ă©voque le risque de nuire Ă  la dĂ©fense nationale. La diffusion de l’affiche dans les journaux communistes suscite aussi une demande de levĂ©e d’immunitĂ© de quatre dĂ©putĂ©s communistes.

Le , Louis Aragon organise une confĂ©rence de presse de soutien Ă  AndrĂ© Fougeron au Palais de la MutualitĂ© de Paris[15], et près d’un an de salaire pour crĂ©er une sĂ©rie[16] et le [15] le militant communiste AndrĂ© Houllier[17], ex-animateur du comitĂ© local de libĂ©ration en 1944, est tuĂ© dans le dos par un policier n'Ă©tant pas en service, Ă  Saint-MandĂ©, en rĂ©gion parisienne, au moment oĂą il colle sur un mur un tract reproduisant cette affiche.

Louis Mardon et La Voix de la Patrie sont relaxĂ©s finalement par le tribunal de Montpellier le , ce dernier estimant qu'il ne lui a Ă©tĂ© apportĂ© « aucune justification de l’existence d’une entreprise de dĂ©moralisation de l’armĂ©e ou de la nation Ă  la participation de laquelle l’inculpĂ© aurait provoquĂ© autrui »[18] - [19]. La cour d’appel de Montpellier confirme par « l'arrĂŞt Mardon Â» du [18].

La crise du début des années 1950

La Voix de la patrie subit comme d'autres quotidiens communistes la crise du début des années 1950, dont les lecteurs ne plébiscitent pas, loin de là, la multiplication d'articles évoquant des luttes de pouvoir, mises à l'écart et règlements de comptes au sein même du monde communiste. Ce processus, appelé « purges staliniennes », et dont sont victimes au premier chef des personnalités appréciées de la Résistance intérieure française, très implantée dans le Midi, intervient au moment d'une baisse globale du tirage des quotidiens communistes régionaux[20].

La Voix de la Patrie est alors considéré comme « stalinienne jusque dans ses pages sportives »[7], dont une bonne partie est fournie par les dépêches de l'Union française de l'information (UFI), une agence de presse proche du PCF qui avalise alors la politique soviétique de purges staliniennes de 1949 et leurs conséquences sur la couverture de l'UFI, y compris sportive comme lors du match France-Yougoslavie du 30 octobre 1949. En raison de la Rupture Tito-Staline, le directeur de l'UFI, Jean Colombel, reçoit alors du leader du PCF Maurice Thorez une interdiction formelle de parler dans l'UFI ce match France-Yougoslavie, auquel la plupart des journaux consacrent pourtant leur "Une"[21] car il est décisif pour se qualifier pour la Coupe du Monde de football 1950 au Brésil, après un nul 1-1 au match aller.

L'affaire du chant des militaires à Sète

MalgrĂ© cette victoire le directeur de La Voix de la Patrie est plusieurs fois inquiĂ©tĂ© par les autoritĂ©s dans les mois qui suivent. Au dĂ©but juillet 1950, il est inculpĂ© pour diffusion de « fausses nouvelles Â» pour avoir rapportĂ©, le 26 mars 1950, les propos de militants prĂ©sents sur un piquet de grève Ă  l’entrĂ©e du port de Sète, sous le titre « Les soldats du 81e RI ont chantĂ© l’Internationale Â». Le 17 juillet cinq tĂ©moins confirmèrent devant la Justice avoir entendu le chant, lors du passage des camions militaires d'un  convoi allant de la route de Montpellier vers la caserne Vauban Ă  Sète, mais ils sont dĂ©mentis par un des gradĂ©s du convoi.

La fusion avec La Marseillaise en fĂ©vrier 1953

En fĂ©vrier 1953, La Voix de la Patrie cesse de paraĂ®tre faute de ressources suffisantes[1]. Le dernier numĂ©ro est tirĂ© Ă  40000 exemplaires, bien au dessus du tirage d'autres quotidiens communistes rĂ©gionaux dans les annĂ©es 1950 et la moitiĂ© des 80000 exemplaires qu'il rĂ©ussissait Ă  diffuser dans les annĂ©es d'après-guerre[7]. EtouffĂ© par les procès pour « diffamation envers l’armĂ©e » et « excitation des militaires Ă  la dĂ©sobĂ©issance »[7], le journal rĂ©ussit Ă  y rĂ©sister grâce Ă  des collectes de fonds auprès de ses lecteurs pendant quelques mois[7], avant de finalement jeter l'Ă©ponge en fĂ©vrier[7]. Le titre fusionne avec le quotidien communiste voisin La Marseillaise[22].

La diffusion de la La Marseillaise progresse immédiatement et mécaniquement, mais sans intégrer plus du tiers des 40.000 exemplaires jusque là diffusés par La Voix de la patrie.

Année Décembre 1950 Juin 1951 Octobre 1951 Septembre 1952 Décembre 1952 Juillet 1953 Novembre 1953
Tirage [20] 125.000 107.000 99.300 87.000 94.500 107.300 106.600

Le nouveau quotidien L'Éclair méridional

La disparition de La Voix de la patrie s'effectue à la fin d'une époque où les dirigeants du PCF en appellent depuis 1949 à de nombreuses pratiques militantes « à risque » car subissant la répression de la police : sur 457 manifestations qui se déroulent entre 1949 et 1952, le PCF en organise 437[23] - [24] - [25] - [26] et utilise « l'enceinte judiciaire comme tribune politique pour populariser ses objectifs partisans »[26], en particulier la « politisation des questions coloniales »[27]. Mais depuis l'incarcération pendant un mois, en juin 1952, de son dirigeant Jacques Duclos après la manifestation contre le général Ridgway, cette politique stoppe[26] et le PCF se concentre à en gérer les conséquences judiciaires et financières[26].

Les ouvriers imprimeurs de La Voix de la patrie fondent une société chargée de créer un nouveau quotidien[7]. Ce dernier va se placer sous le contrôle d'une coalion de personnalités de la région, de tous bords[7], reprenant le discours anti-SFIO et anti-système du bimensuel Liberté fondé l'année précédente dans la région[7]. Le directeur du journal et son rédacteur en chef soutiennent le nouveau projet qui va durer deux ans, et s'y impliquent sous la dénomination d'un nouveau quotidien baptisé L'Éclair méridional[7], diffusé aussi en Aveyron[7] et se vendant à une dizaine de milliers d'exemplaires pendant deux ans[7].

La Voix de la Patrie a succombĂ© « sous le poids des dizaines de procès et des millions d’amendes » infligĂ©es sur ordre des gouvernants qui « frappaient Ă  la caisse » Ă©crira son ex-directeur dans La Marseillaise 27 aoĂ»t 1974, Ă  l'occasion d'un article rĂ©capitulant l'histoire de ce quotidien . 

Sources

  •  "La presse quotidienne locale en 1945, un combat pour la libertĂ© de la presse" par "Pierres Vives", association de valorisation des Archives dĂ©partementales de l'HĂ©rault'[1]
  • "La persistance du Midi blanc: L’HĂ©rault (1789-1962)" par Philippe Secondy, en 2006 aux Presses universitaires de Perpignan [7].
  • « Splendeurs et misères de la presse rĂ©gionale », La presse en Languedoc-Roussillon, par Jacques MolĂ©nat, Montpellier, CRDP.

Fonds d'archives

Notes et références

  1. "La presse quotidienne locale en 1945, un combat pour la libertĂ© de la presse" par "Pierres Vives", association de valorisation des Archives dĂ©partementales de l'HĂ©rault
  2. "Les quotidiens de transition à la Libération" par Yves Guillauma, dans la revue Le Temps des médias en 2007
  3. Bibliothèque nationale de France (BNF)
  4. "Le magicien de Paris Match", par Renaud Revel le 15/10/1998 dans L'Express
  5. "The Moment of Liberation in Western Europe: Power Struggles and Rebellions, 1943-1948" par Gerd-Rainer Horn, aux Editions Oxford University Press, 2020  
  6. Biographie Jean Bène de Jean Bène
  7. "La persistance du Midi blanc: L’Hérault (1789-1962)" par Philippe Secondy, en 2006 aux Presses universitaires de Perpignan
  8. "La presse et les problèmes politiques Ă  la LibĂ©ration dans le Languedoc-Roussillon", par >Jacques-Augustin Bailly, aux Editions Maurin
  9. "La presse quotidienne rĂ©gionale dans l'HĂ©rault Ă  la LibĂ©ration" par Marie-Jeanne PĂ©rez, contribution Ă  l'ouvrage rĂ©unissant les actes du colloque de Montpellier en 1986, sous le titre "Lendemains de libĂ©ration dans le Midi:" sous la direction de Jules Maurin, UniversitĂ© Paul ValĂ©ry-Montpellier III, 1997 -
  10. "Jules Moch, député de l'Hérault (1937-1967). La réussite ambivalente d'un parachutage en Languedoc" par Olivier Dedieu, dans la revue Parlement en 2011/
  11. "Jules Moch: un socialiste dérangeant" par Eric Méchoulan, aux Editions Bruylant, 1999
  12. "Vive la RĂ©publique: entretiens avec Jean Sagnes" par Vincent Badie, Editions Privat, 1987
  13. "Quand la presse est aux ordres de la finance" par Yann Moncomble, aux Editions Faits et documents, 1986
  14. Canopé. Le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques
  15. André Fougeron, site officiel
  16. Fougeron le maudit par Harry Bellet dans Le Monde du 12 mai 2014
  17. Notice : André Houllier, publié le sur le site Le Maitron (consulté le ).
  18. Biographie Le Maitron de Louis Mardon, directeur de La Voix de la patrie
  19. Ce jugement reconnut d’une part, qu’une action pour la paix n’est pas nuisible à la défense nationale et que, d’autre part, il ne permettait plus de réprimer des actes individuels non rattachés à une action collective.
  20. "Bulletin de l'Association d'études et d'informations politiques internationales", numéro du 16 au 28 février 1954, par l'Association d'études et d'informations politiques internationales
  21. Biographie Le Maitron de Jean Colombel
  22. "Allons enfants de la LibĂ©ration !", dans L'HumanitĂ© du 13 novembre 2004 
  23. Selon les calculs de Danielle Tartakowsky
  24. "Expériences répressives et (dé)radicalisation militante" par Vanessa Codaccioni, revue Cultures & Conflits
  25. Punir les opposants - PCF et procès politique (1947-1962): PCF et procès politiques (1947-1962)" par Vanessa Codaccioni, Editions du CNRS, 2013
  26. "Punir les opposants - PCF et procès politique (1947-1962): PCF et procès politiques (1947-1962)" par Vanessa Codaccioni, Editions du CNRS, 2013
  27. Compte-rendu du livre de Vanessa Codaccioni par Jérémy Sinigaglia
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