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La Saison du diable

La Saison du diable (Ang Panahon ng Halimaw) est un film philippin réalisé par Lav Diaz, sorti en 2018.

La Saison du diable

Titre original Ang Panahon ng Halimaw
RĂ©alisation Lav Diaz
Scénario Lav Diaz
Pays de production Drapeau des Philippines Philippines
Genre musical
DurĂ©e 234 minutes
Sortie 2018

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Fiche technique

Distribution

  • Pinky Amador : Kwago
  • Angel Aquino : Anghelita
  • Shaina Magdayao : Lorena Haniway
  • Hazel Orencio : Tenyente
  • Piolo Pascual : Hugo Haniway

Accueil

Festival et sortie

Il est sélectionné en compétition officielle à la Berlinale 2018.

Accueil critique

En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4/5[1].

Pour Mathieu Macheret du Monde, « Lav Diaz appartient à la famille des grands sculpteurs de durées, comme le Russe Andreï Tarkovski ou le Hongrois Bela Tarr, dont la mise en scène se préoccupe moins d’efficacité narrative que du souffle immanent qui la porte. [...] Mais au lieu de ses habituels mélodrames d'inspiration dostoïevskienne, Diaz bifurque ici vers une sorte de comédie musicale d'agit-prop, ou plutôt d'« opéra-rock ». »[2].

Pour Luc Chessel de Libération, « Lav Diaz, cinéaste philippin, offre dans la Saison du diable le double spectacle ambigu de la peinture et du chromo, du déchirant et du risible, de la réflexivité et de la naïveté, du grand art et de la sous-culture - oppositions factices dont le destin serait de se refondre une fois pour toutes. »[3].

Pour Pierre Murat de Télérama, « de récents événements mondiaux (l'élection de Donald Trump aux États-Unis, les massacres perpétrés, dans l'indifférence générale, par le président Rodrigo Duterte aux Philippines) ont poussé le cinéaste à réaliser, non pas le polar qu'il préparait, mais ce pamphlet situé en 1979, année noire de la dictature de Ferdinand Marcos. [...] on est surpris de voir Diaz — même poussé par l'urgence — réaliser ce happening vieillot qui évoque fâcheusement le cinéma soviétique des années 1950 et le Living Theatre des années 1970. Restent, évidemment, ses plans magnifiques, et son art de transformer le temps en suspense. C’est déjà bien… »[4].

Distinctions

SĂ©lections

Notes et références

  1. « La Saison du diable », sur Allociné (consulté le ).
  2. Mathieu Macheret, « « La Saison du diable » : la dictature de Marcos en opéra-rock », sur Le Monde, (consulté le ).
  3. Luc Chessel, « «La Saison du diable», sombre chant des signes », sur Libération, (consulté le ).
  4. Pierre Murat, « La Saison du diable », sur Télérama, (consulté le ).

Liens externes

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