La Route du bagne
La Route du bagne est un film français réalisé par Léon Mathot, sorti en 1945.
RĂ©alisation | LĂ©on Mathot |
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Scénario |
Pierre Lestringuez Pierre-Gilles Veber |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Drame |
Durée | 104 minutes |
Sortie | 1945 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Manon, sous le Second Empire, vit avec un homme qui la prostitue. Elle se prépare à le quitter et le gifle mais, par accident, elle le tue et se retrouve envoyée à Saint-Lazare puis déportée au bagne de Cayenne où elle épouse un forçat[1].
Fiche technique
Source principale de la fiche technique[2] :
- Titre : La Route du bagne
- Autres titres : Manon 326[3] - [4], Femmes pour Nouméa[5], La Route de Nouméa[5]
- RĂ©alisation : LĂ©on Mathot
- Scénario : Pierre Lestringuez et Pierre-Gilles Veber
- Musique originale : Henri Verdun
- Décors : Roland Quignon[6], assisté de Georges Lautner[7]
- Photographie : LĂ©once-Henri Burel
- Son : Lucien Lacharmoise[6]
- Montage : Marguerite Beaugé[8]
- Production : Lucien Masson
- Société de production : Les Films Sirius[6]
- Distribution : Les Films Sirius[6]
- Budget :
- Pays : France
- Format : Noir et blanc[9] - Son : Monophonique[9]
- Genre : drame
- Durée : 104 minutes[9]
- Tournage : aux Studios de la Victorine, 16 avenue Edouard Grinda, Nice
- Date de sortie :
Distribution
Source principale de la distribution[2] :
- Viviane Romance : Manon
- Clément Duhour : Gilbert
- Lucien Coëdel : Rabouin
- Paulette Élambert : La Pâlotte
- Paul Amiot
- Georges Biscot
- Marc Cassot
- Simone Cerdan : Janeton
- Marguerite Ducouret : SĹ“ur Prudence
- Maurice Lagrenée
- Olivier Mathot
- Jean Meyer
- Marcel Pérès
- Madeleine Suffel : Belles Mirettes
- Sylvie
- Jacques Tarride
- Simone Valère : Jacqueline
- Georges Vitray
- Geneviève Morel
- Odette Barencey
- André Wasley
- Raymond Loyer
RĂ©ception
Georges Sadoul qui écrit dans sa critique : « Et je n'en raconterai pas davantage. Je n'ai pas et le courage d'en voir plus. » continue « Ces deux vétérans [il parle aussi du film Marie la Misère de Jacques de Baroncelli] ne sont-ils pas victimes des conditions actuelles de la production française qui oblige les réalisateurs à accepter des histoires stupides, achetées à la foire aux puces des scénarios ?
- Après L'Invité de la onzième heure, le Mystère Saint-Val et J'ai dix-sept ans, voici un triste début de saison pour le cinéma français, qui commence à présenter les premiers films réalisés depuis la Libération »[1].
Le film fut, à l'époque, censuré à l'exploitation à l'étranger et dans certains territoires d'outre-mer, au motif qu'il pouvait nuire au prestige du cinéma français[4].
Notes et références
- Georges Sadoul, De la misère à l'indigence, in Les Lettres françaises no 78 du samedi 20 octobre 1945, p. 7
- (en) La Route du bagne sur l’Internet Movie Database - Consulté le - Sauf référence(s) contraire(s).
- Cine-ressources, consulté le .
- Le Temps des vamps - 1915-1965 (Cinquante ans de sex-appeal) de Michel Azzopardi, L'Harmattan, (ISBN 2738448666), p. 118
- Cine-fiches.com - consulté le .
- Fiche technique sur CBO Box-office - Consulté le
- Biographie de Georges Lautner sur Cineclubdecaen.com - Consulté le .
- Fiche technique sur dvdtoile - Consulté le
- (en) La Route du bagne sur l’Internet Movie Database, section technical - Consulté le
- Box-office de 1945 sur boxofficestars.com - Consulté le .