La Maison de la peste
La Maison de la peste — The Plague Court Murders dans l'édition originale américaine — est un roman policier américain de John Dickson Carr publié en 1934, sous le pseudonyme de Carter Dickson. C'est le 1er roman de la série mettant en scène le personnage de Sir Henry Merrivale.
La Maison de la peste | |
Auteur | Carter Dickson, pseudonyme de John Dickson Carr |
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Pays | États-Unis |
Genre | Roman policier |
Version originale | |
Langue | Anglais |
Titre | The Plague Court Murders |
Éditeur | Morrow |
Lieu de parution | New York |
Date de parution | 1934 |
Version française | |
Traducteur | Jacqueline Halmos |
Éditeur | Hachette |
Collection | L'Énigme |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1949 |
Nombre de pages | 256 |
Chronologie | |
Série | Sir Henry Merrivale |
Résumé
Sinistre bâtisse ancestrale, sise au fond d'une sombre impasse de Londres, la Maison de la peste a la triste réputation d'être hantée par le spectre d'un bourreau du XVIIe siècle, mort en maudissant le propriétaire des lieux pendant l'épidémie de peste de 1665.
En 1930, la demeure conserve toujours ce lourd héritage. Aussi, après le récent suicide de son frère James, Dean Halliday, l'actuel propriétaire, se laisse-t-il convaincre pas sa vieille tante, l'excentrique lady Benning, de procéder à l'exorcisme de la maison. Cette dernière contacte un certain Roger Darworth, mage à la vague réputation de charlatan, qui accepte de se plier à la requête.
Un soir de septembre, l'exorciste s'enferme à double tour dans un petit pavillon de pierre au centre de la cour, pendant que la famille Halliday et leurs invités se réunissent dans la bibliothèque pour former un cercle magique afin de prêter main-forte au mage dans sa lutte contre les forces du Mal. Ce sont joints à eux Kenwood Blake, un ancien membre des Services Secrets, et l'inspecteur-chef Masters de Scotland Yard. Darthworth, sans afficher l'ombre d'une crainte, a néanmoins déposé pour sa sécurité une cloche d'appel devant le pavillon. Or, à minuit, elle se met à sonner à toute volée. On se précipite dans la cour et, après avoir enfoncé la porte, seul accès à ce bâtiment parfaitement clos, on découvre le cadavre ensanglanté du mage. Nul doute qu'un esprit vengeur l'a assassiné. C'est du moins l'opinion générale, exception faite de l'inspecteur Masters qui décide de faire enquête. Mais, en dépit de l'assistance de Kenwood Blake, il peine à résoudre l'énigme et doit faire appel à son ami sir Henry Merrivale pour démêler l'écheveau.
Éditions
- Éditions originales en anglais
- (en) Carter Dickson, The Plague Court Murders, New York, Morrow, — édition originale américaine.
- (en) Carter Dickson, The Plague Court Murders, Londres, Heinemann, — édition originale britannique.
- Éditions françaises
- (fr) Carter Dickson (auteur) et Jacqueline Halmos (traducteur), La Maison de la peste [« The Plague Court Murders »], Paris, Hachette, coll. « L'Énigme », , 256 p. (BNF 31909880)
- (fr) John Dickson Carr (auteur) et Jacqueline Halmos (traducteur) (trad. de l'anglais), La Maison de la peste [« The Plague Court Murders »], Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Le Masque no 2087 », , 319 p. (ISBN 2-7024-2233-0, BNF 35516201) La collection Le Masque publie la traduction originale dans une version revue et complétée.
- (fr) John Dickson Carr (auteur) et Jacqueline Halmos (traducteur) (trad. de l'anglais), La Maison de la peste [« The Plague Court Murders »], « in » J.D. Carr, vol. 3 - Sir Henry Merrivale (1934-1937), Paris, Librairie des Champs-Élysées, coll. « Les Intégrales du Masque. », , 1084 p. (ISBN 2-7024-2338-8, BNF 35585342) Ce volume omnibus réunit les romans suivants : La Maison de la peste, La Mort dans le miroir, La Maison du bourreau, Les Meurtres de la licorne, Arsenic et Boutons de manchette
Source
- Roland Lacourbe, John Dickson Carr : scribe du miracle. Inventaire d'une Å“uvre, Amiens, Encrage, 1997, p. 73.