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La Cité de l'indicible peur

La Cité de l'indicible peur ou La Grande Frousse est un film français réalisé par Jean-Pierre Mocky en 1964, d'après le roman du même nom de Jean Ray.

La Cité de l'indicible peur

Titre original La Grande Frousse
RĂ©alisation Jean-Pierre Mocky
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie policière, fantastique
Durée 90 minutes
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Intitulé La Grande Frousse lors de sa première sortie, le film a été rebaptisé La Cité de l'indicible peur selon la volonté de Jean-Pierre Mocky à l'occasion de ses ressorties (incluant l'édition DVD).

Synopsis

Ă€ la suite d'une panne de la guillotine, Mickey le bĂ©nĂ©dictin, un faux-monnayeur condamnĂ© Ă  mort, parvient Ă  s'Ă©chapper. Les inspecteurs Triquet et Virgus se lancent Ă  la poursuite, et partant du principe qu'un malfaiteur revient toujours sur les lieux de son crime, Triquet se retrouve Ă  Barges[1], petit village d'Auvergne, dans le Cantal. Il enquĂŞte sans se dĂ©voiler auprès des habitants en demandant après « un ivrogne frileux, chauve ou portant perruque, et dĂ©testant le cassoulet Â».

Triquet va alors dĂ©couvrir une population Ă©trange : Franqui, qui espionne tout ce qu'il peut avec ses jumelles et qui bavarde avec une statue grandeur nature de Sainte Urodèle, la sainte qui, jadis est venue Ă  bout de « la bĂŞte Â», appelĂ©e aussi la bargeasque, et qui serait revenue hanter le village. Il y a aussi un boucher nĂ©vrosĂ© ; Gosserand, un jardinier facĂ©tieux ; Clabert, un mĂ©decin alcoolique ; le brigadier Loupiac ; Paul le pharmacien peureux ; Douve, le secrĂ©taire de mairie psychorigide ; Chabriant le maire Ă©nigmatique entourĂ© d'une cohorte d'huissiers, et Livina sa secrĂ©taire. Ă€ la suite d'une indiscrĂ©tion, la vĂ©ritable mission de Triquet est bientĂ´t connue de tout le village. Les habitants lui demandent alors de traquer la bĂŞte. Après une course-poursuite dans le brouillard nocturne, Triquet arrĂŞtera le boucher dĂ©guisĂ© en monstre.

Le village pense revivre, quand une sĂ©rie de meurtres se produit. Franqui semble avoir Ă©tĂ© assassinĂ© par Sainte Urodèle. Or Triquet se rend compte que c'est impossible, puisque la statue n'est pas articulĂ©e. D'autres meurtres suivront, et Triquet Ă©chappera de peu Ă  une voiture folle lancĂ©e sans chauffeur vers lui. Finalement, Livina, la secrĂ©taire de mairie, avouera tous ces meurtres. Ni la bargeasque, ni Mickey le bĂ©nĂ©dictin n'en seront responsables. Quant Ă  ce dernier, il sera arrĂŞtĂ© par l'inspecteur Virgus dans le village voisin. La « morale Â» de l'histoire est donnĂ©e Ă  la fin par le petit garçon de Triquet : « Plus tard je ne veux ĂŞtre ni un bandit, ni un flic, je veux ĂŞtre un honnĂŞte homme. Â»

Fiche technique

Distribution

Non crédités

Tournage

Salers et sa population[2], Château de Sedaiges, Château d'Anjony, une des deux entrées du tunnel routier du Lioran, tous situés dans le département du Cantal, et dans les Hauts-de-Seine La Défense devant le Cnit pour la scène de cavalcade initiale et finale.

Autour du film

  • Sainte Urodèle est une sainte fictive. Les urodèles sont des amphibiens incluant les salamandres et les tritons.
  • C'est la production qui a imposĂ© le titre La grande Frousse lors de la sortie du film en 1964, « titre racoleur et crĂ©tin Ă  destination des beaufs » selon les dires de Mocky dans ses mĂ©moires[3]. Le film fut un Ă©chec commercial Ă  sa sortie mais fut « redĂ©couvert » en 1972 avec le titre La CitĂ© de l'indicible peur.

Notes et références

  1. « Barges Â» est le nom donnĂ© dans le film Ă  la commune existante de Salers (Cantal), Article du journal La Montagne du 31 juillet 2012.
  2. Article du journal La Montagne du 31 juillet 2012.
  3. Jean-Pierre Mocky, M. le Mocky, éditions Denoël, 2001

Voir aussi

Liens externes

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