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La Casa Pacifica

La Casa Pacifica en français : « La Maison du Pacifique Â» est une demeure situĂ©e Ă  San Clemente en Californie, donnant sur l'ocĂ©an Pacifique. Elle est cĂ©lèbre pour avoir Ă©tĂ© la demeure du prĂ©sident amĂ©ricain Richard Nixon et de son Ă©pouse Pat ; le prĂ©sident l'utilisait occasionnellement pour travailler.

Vue extérieure de la demeure, en 1973.
Le couple présidentiel Nixon dans le salon, en 1971.

Histoire

La maison voit d'abord séjourner le président Franklin Roosevelt, invité par le propriétaire d'alors, dans les années 1930, l'homme d'affaires Hamilton H. Cotton, membre du Parti démocrate, qui y organise des soirées mondaines et politiques. Il l'a fait construire en 1926 par l'architecte Carl Lindbom, souhaitant qu'elle soit la réplique d'un manoir andalou qu'il avait repéré à Saint-Sébastien (Espagne)[1].

En 1969, le prĂ©sident Richard Nixon l'achète pour 1,4 million de dollars. Il rebaptise la bâtisse de 836 m² bâtie sur 2,2 hectares « La Casa Pacifica Â» alors que la presse la surnomme la « Maison-Blanche de l'Ouest Â». Des travaux sont effectuĂ©s, assurant discrĂ©tion, confort et sĂ©curitĂ© : une piscine remplace le court de tennis et un mur de 4 mètres de haut est Ă©difiĂ© le long de la propriĂ©tĂ©, laquelle est gardĂ©e Ă  l'entrĂ©e jour et nuit. Il y reçoit avec son Ă©pouse des hĂ´tes Ă©trangers dans un cadre informel, comme le Premier ministre japonais Eisaku SatĹŤ, le prĂ©sident mexicain Gustavo DĂ­az Ordaz ou encore le SoviĂ©tique LĂ©onid Brejnev, et d'autres personnalitĂ©s comme le secrĂ©taire d'État Henry Kissinger et l'homme d'affaires Charles Rebozo. En 1975, après le scandale du Watergate qui pousse le prĂ©sident Ă  dĂ©missionner, il se retire Ă  La Casa Pacifica[1].

Le couple Nixon vend la maison à la fin des années 1980 au chef d'entreprise pharmaceutique Garvin S. Herbert et s'installe dans le New Jersey. En , elle fait l'objet d'un accord historique de préservation des biens avec la ville de San Clemente afin d'être restaurée et préservée. En 2015, elle est proposée à la vente[1].

Notes et références

  1. Bénédicte Burguet, « La ville du président », Vanity Fair, avril 2016, pages 88-89.
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