LGV des Titans
La LGV des Titans ou LGV Mâcon-Genève ou LGV Léman Mont-Blanc[1] est un projet abandonné de ligne à grande vitesse qui devait relier Mâcon à Genève. Le nom des Titans fait référence à celui de l'autoroute A40 sur le même parcours, entre Mâcon et l'agglomération genevoise.
En 1988, dans La transversale Bourg-en-Bresse - Genève par Nantua, élément dʼun réseau ferroviaire européen à grande vitesse?, le cabinet d'ingénierie suisse Bonnard & Gardel SA préconise une ligne nouvelle passant par la cluse de Nantua[1]. À la demande des collectivités locales concernées en Suisse et en France, un groupe de travail franco-suisse est créé en [1]. À partir de Genève, des temps de parcours de 2 h 15 vers Paris et de 1 h vers Lyon sont envisagés[1].
Le schéma directeur des liaisons ferroviaires à grande vitesse de 1991 retient la construction de ce barreau permettant d'accélérer les relations entre Paris et Genève[2]. Mais le coût élevé de l'opération, environ douze milliards de francs (environ 2,9 milliards d'euros en 2022[3]), fait abandonner le projet en 1997[4], remplacé par la réouverture de la ligne du Haut-Bugey[5], modernisée, qui permet un gain d'environ vingt minutes par son tracé plus court de 47 kilomètres que l'axe existant via Ambérieu-en-Bugey et Culoz[6] - [7].
Annexes
Articles connexes
Notes et références
- PLAN RAIL 2050 Plaidoyer pour la vitesse p13
- Site officiel du Sénat - Schéma directeur des TGV Mâcon-Bourg-en-Bresse-Genève
- « Convertisseur franc-euro | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
- 24 heures - TGV Genève-Mâcon : le mythe s'effondre, article du 21 juin 1997
- « La Tribune de Genève - TGV Mâcon-Genève : une étape indispensable, article du 4 juillet 1998 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- La Tribune de Genève - TGV Mâcon-Genève : rencontre discrète sur les bords du Léman, article du 16 juillet 1998
- Swissinfo - La France sort des cartons le TGV Mâcon-Genève, article du 13 août 2001