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L'EnquĂȘte (roman)

L'EnquĂȘte, est un roman Ă©crit par Philippe Claudel et publiĂ© le aux Ă©ditions Stock[1]. Paru par la suite chez deux autres Ă©diteurs, il est rĂ©compensĂ© par le Prix des libraires de Nancy – Le Point[2]. QualifiĂ© par certains de fable kafkaĂŻenne[3], de roman fantastique[4] ou encore d'anticipation[5], cet ouvrage soulĂšve, par un style et une Ă©criture dĂ©routants, des questions de sociĂ©tĂ© et une rĂ©flexion sur le monde du travail en entreprise tel qu'on le connait depuis le dĂ©but du XXIe siĂšcle.

L'EnquĂȘte
Auteur Phillipe Claudel
Genre Roman
Distinctions Prix des libraires de Nancy – Le Point
Version originale
Langue Français
Version française
Éditeur Paris : Stock
Collection La Bleue
Date de parution 15/09/2010
Nombre de pages 278
ISBN 2234065151

Résumé

L'EnquĂȘteur est envoyĂ© dans une ville qu'il ne connaĂźt pas pour tirer au clair une sĂ©rie de suicides ayant eu lieu dans le cadre de l'Entreprise, une compagnie tentaculaire qui reprĂ©sente l'essentiel des activitĂ©s de la ville et semble tout contrĂŽler.

DĂšs son arrivĂ©e en ville, l'EnquĂȘteur se trouve confrontĂ© Ă  un environnement presque surnaturel, oĂč rien ne se passe jamais comme prĂ©vu : la ville tout entiĂšre avec ses habitants semble obĂ©ir Ă  une mĂ©canique propre et complĂštement illogique. Mieux encore, l'Entreprise est gardĂ©e comme une forteresse et l’EnquĂȘteur peine Ă  obtenir les informations qu'il est venu chercher.

EnfermĂ© dans un univers absurde, sans noms et sans visages, oĂč chacun n'est plus dĂ©fini que par la fonction qu'il occupe, l'enquĂȘte de routine s'annonce beaucoup plus compliquĂ©e de prĂ©vue[6].

Problématique

Contexte et intentions de l'auteur

L'EnquĂȘte, parue en 2010, a Ă©tĂ© en partie inspirĂ©e Ă  l'auteur par l'affaire France TĂ©lĂ©com, ou "crise des suicides" survenue entre 2008 et 2009 : 19 suicides, 12 tentatives et 8 dĂ©pressions[7]. « Le point de dĂ©part a Ă©tĂ© l'affaire des suicides de France TĂ©lĂ©com » explique Philippe Claudel au journal La Tribune[8]. « Je voulais dĂ©crire ce systĂšme oĂč les hommes sont interchangeables,oĂč seules les fonctions comptent et oĂč les pressions sont trĂšs fortes.[8] » ajoute-t-il.

Ayant Ă©tĂ© interpellĂ© par le suicide d'un camarade de classe lorsqu'il Ă©tait jeune [9], puis par les suicides collectifs au fait de certaines sectes au Japon, Philippe Claudel s'interrogeait bien avant l'Ă©criture de l'EnquĂȘte. L'affaire France TĂ©lĂ©com rĂ©oriente alors un projet de roman qu'il avait dĂ©jĂ  envisagĂ©[10]. Avec l'EnquĂȘte et Ă  travers ses personnages sans noms dĂ©signĂ©s par leur fonction, il remet en cause une sociĂ©tĂ© oĂč les actionnaires dirigent l'Ă©conomie sans que les ouvriers et employĂ©s, ni mĂȘme parfois les patrons eux-mĂȘmes, ne les connaissent [8]. Il pointe du doigt un systĂšme dans lequel l'identitĂ© passe par la catĂ©gorie socioprofessionnelle « il y a la catĂ©gorie globale du chĂŽmeur, du retraitĂ©, etc. On nomme beaucoup par la fonction. Et quand on n'a plus cette fonction on n'est plus rien. » (Philippe Claudel Ă  La Nouvelle RĂ©publique, 2010) [10]. Il explique Ă©galement avoir Ă©tĂ© dĂ©rangĂ© par le fait que dans l'affaire France TĂ©lĂ©com, les victimes ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©es comme « les suicidĂ©s », encore une fois rangĂ©s dans une catĂ©gorie[10].

Au delà de la question trÚs kafkaïenne de la place des entreprises dans la société et de la « crise des suicides », Philippe Claudel s'attaque à l'argent et à la société de consommation. Il s'appuie sur la crise des subprimes, survenue en 2008, pour souligner un manque « d'éthique »et une demande croissante de transparence[8].

Son but, Ă  travers l'EnquĂȘte, n'est pas faire plaisir au lecteur mais de le faire rĂ©flĂ©chir, de « soulever des tapis » (Philippe Claudel Ă  La Nouvelle RĂ©publique, 2010)[10].

Cadre théùtral

L'EnquĂȘte est un roman sans toponyme ni date, l'action se dĂ©roule presque Ă  huis clos entre les locaux de l'entreprise et l'hĂŽtel dans lequel loge l'EnquĂȘteur [6]. Cette absence d'informations et l'enfermement dans un cadre restreint agit comme un dĂ©cor de thĂ©Ăątre [11]. Les personnages sont dĂ©signĂ©s par la fonction qu'ils occupent (l'EnquĂȘteur, le Gardien, le Fondateur etc) et rien n'est dit de leurs histoires respectives, ils ne semblent ĂȘtre que les acteurs d'une piĂšce, incarnant un rĂŽle sans fond et sans rĂ©alitĂ©[11].

Ce cadre dĂ©routant a pour effet de rendre l'histoire intemporelle, elle pourrait s’adresser Ă  tout le monde et exister Ă  n'importe quelle date. Elle concerne l'HumanitĂ© et les sociĂ©tĂ©s dans leur ensemble[11].

La place de l'environnement

On note que la verdure et la végétation n'ont pas de place dans les descriptions de l'auteur. Il est partout question de murs et de béton, de production manufacturée de masse. Les rares évocations de la nature présentent sa dégradation[12] :

« collines entiĂšres  couvertes – vallĂ©es encombrĂ©es – lacs chargĂ©s – failles gĂ©ologiques rebouchĂ©es Ă  grands pelletĂ©es – sans compter des fleuves charriant des millions d’hectolitres d’huile de vidange – des milliers de tonnes de seringues usagĂ©es » (L’EnquĂȘte, Philippe Claudel, 2010)[6].

L'EnquĂȘte soulĂšve la question encore d'actualitĂ© de la pollution de l'environnement et de l'utilisation des ressources naturelles Ă  des fins de production de masse[12].

La place de l'individu

Personnages sans noms et sans histoires, les protagonistes de l'EnquĂȘte ne sont pas des individus : leur identitĂ© est conditionnĂ©e Ă  leur rĂŽle vis Ă  vis de l'entreprise, leur vie est en fait le temps de leur emploi[12], d'oĂč sans doute une difficultĂ© d'identification pour le lecteur [4]. Ils sont donc tous interchangeables, ce sont eux-mĂȘmes des marchandises :

« Les cadences imposĂ©es sont telles que les Transporteurs chargent les containers alors mĂȘme que des hommes y travaillent encore » [6]

« L’homme est de nos jours une quantitĂ© nĂ©gligeable, une espĂšce secondaire douĂ©e pour le dĂ©sastre » [6]

« Ces crĂ©atures ne durent jamais trĂšs longtemps » [6](Philippe Claudel, L'EnquĂȘte, 2010)

Au dernier chapitre du roman, l'EnquĂȘteur, aprĂšs avoir patientĂ© dans une salle d'attente (qui est en fait dans un conteneur) dans l'espoir de rencontrer le Directeur, se retrouve transfĂ©rĂ© dans une "dĂ©charge Ă  ciel ouvert". Il parvient Ă  s'extirper du conteneur pour s'apercevoir que la dĂ©charge en est remplie, et dans certains, des voix appellent au secours. Les deux citations ci dessus sont les explications de l'Ombre, personnage Ă©nigmatique, seul occupant des lieux [6]. Pour l'Entreprise, les employĂ©s ne sont pas des humains, ce sont des choses, des valeurs pĂ©rissables dont on peut se dĂ©barrasser sans mĂȘme s'en apercevoir[12].

L'Entreprise

EntitĂ© dĂ©ifiĂ©e par la majuscule au dĂ©but du mot[12], l'Entreprise est vĂ©ritablement omniprĂ©sente. Tout dans la ville obĂ©it Ă  son contrĂŽle, elle voit tout (le premier chapitre du livre fait mention de nombreuses camĂ©ras de surveillance), mais il est trĂšs difficile de voir ce qu'il se passe Ă  l’intĂ©rieur (il faut remplir une « Autorisation Exceptionnelle » pour passer les grilles et les murs qui entourent l'entreprise)[6].Un vrai manque de transparence.

MĂ©taphore de la dĂ©localisation ou de l'importance que joue l'Ă©conomie dans la sociĂ©tĂ© [12], l'Entreprise de Claudel s'Ă©tale, « Elle a besoin de nouveaux locaux, mais elle s’en dĂ©barrasse tout aussi vite » [6](Philippe Claudel, L'EnquĂȘte, 2010) nous dit l'Ombre.

La fin du roman peut ĂȘtre analysĂ©e comme une critique du licenciement, l'EnquĂȘteur attend dans la salle d'attente du bureau du Directeur mais se fait transfĂ©rer sans mĂȘme l'avoir rencontrĂ©. Dans la dĂ©charge, les voix qui sortent des conteneurs fermĂ©s pourraient ĂȘtre celles des renvoyĂ©s comme celles des SuicidĂ©s, dans un cas comme dans l'autre ils finissent seuls et coupĂ©s du monde. L'Ombre est un balayeur, on peut y voir la mĂ©taphore du licenciement (du balai !), ou un autre travailleur mis au placard, Ă  moins que ce ne soit une crĂ©ature surnaturelle[12].

Une quĂȘte

« L'EnquĂȘte est aussi une quĂȘte. Un parcours Ă  tĂątons dans un univers hostile, oĂč les hĂ©ros cherchent Ă  grand-peine une vĂ©ritĂ© qui leur Ă©chappe » (RaphaĂ«lle RĂ©rolle, Le Monde, 2010)[13]

Genre littéraire

Roman d'anticipation[5], fable kafkaïenne[3], absurde, fantastique[4], comique [10]? Les propositions de la critique sont nombreuses et, bien que publié en tant que simple roman, l'ouvrage tient effectivement de plusieurs genres littéraires.

Fable KafkaĂŻenne

Fable, tout d'abord, parce que l'oeuvre n'est pas une fiction pour le simple plaisir de l'Ă©vasion. Avec l'EnquĂȘte on ne s'Ă©vade pas du tout. L'histoire de l'EnquĂȘteur, bien que purement fictive, ramĂšne au monde rĂ©el et pousse Ă  la rĂ©flexion sur les problĂ©matiques nouvelles portĂ©es par la sociĂ©tĂ© de consommation industrialisĂ©e [4]. Comme Jean de La Fontaine critiquait la royautĂ© Ă  travers les animaux de ses fables, Philippe Claudel questionne le pouvoir Ă©conomique Ă  travers les personnages sans nom de son roman [4]. Toutefois, Ă  la diffĂ©rence de la fable, il faut noter que l'EnquĂȘte ne propose aucune morale claire. MĂȘme le discours final de « l'Ombre » (qui apparaĂźt pour la premiĂšre fois au dernier chapitre et sur lequel aucune explication n'est donnĂ©e) reste flou. Le lecteur est laissĂ© Ă  sa rĂ©flexion sans que l'auteur ne vienne fournir la solution[14].

KafkaĂŻenne, ensuite, parce que l'univers de l'EnquĂȘte tient du cauchemardesque et ne laisse aucune place Ă  l'individu. Le style d'Ă©criture est obscur, vaguement angoissant, Ă  la limite du fantastique tant toute l'action parait absurde [13]. Les personnages, sans nom et sans histoire, rĂ©duits Ă  leur fonction et insaisissables, portent trĂšs peu Ă  l'identification[11]. Les Ă©vĂ©nements se succĂšdent sans fil conducteur apparent et sans apporter d'Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension. Le personnage principal lui-mĂȘme semble se dĂ©battre dans un labyrinthe inextricable, L'EnquĂȘte qu'il mĂšne n'aboutit d'ailleurs jamais et se fond dans un problĂšme bien plus compliquĂ© encore : comprendre l'Entreprise qui gouverne toute la ville, y entrer, et y Ă©chapper[13].

Roman D'anticipation

C'est le cas pour plusieurs autres des romans de Philippe Claudel : L'EnquĂȘte est un roman sans date ni lieu[11]. Impossible donc de savoir si l'action se dĂ©roule dans le passĂ©, le prĂ©sent ou le futur. Si l'Ă©vocation de certaines technologies (telles qu'ordinateurs ou tĂ©lĂ©phones) laisse penser que l'Ă©poque ne doit pas ĂȘtre trop Ă©loignĂ©e de la nĂŽtre, il n'est cependant pas possible de la dater prĂ©cisĂ©ment. L'hypothĂšse d'un roman d'anticipation n'est donc pas Ă  exclure, certaines critiques voudront voir dans ce roman un avertissement, un aperçu de ce que risque la sociĂ©tĂ© si les entreprises et les marchĂ©s prennent trop de pouvoir[5]. Car dans l'EnquĂȘte, il s'agit de la perte totale de contrĂŽle et d'identitĂ© des personnages au profit de l'Entreprise.

Dimension tragique

L'EnquĂȘte rĂ©pond Ă©galement Ă  certains codes de la tragĂ©die classique[12]. En effet l'Ă©chec de l'EnquĂȘteur est annoncĂ© dĂšs le dĂ©but du roman. L'action s'ouvre sur une nuit pluvieuse, l'EnquĂȘteur est malade dĂšs le dĂ©but du livre, il n'est pas plutĂŽt descendu de son train que les soucis s'enchaĂźnent (valise qui tombe et s'ouvre sur le trottoir, incapacitĂ© Ă  trouver un hĂŽtel ouvert ...). L'Entreprise, Ă©levĂ©e au statut d'entitĂ© divine par la majuscule au dĂ©but du mot, semble ĂȘtre le dieu qui mĂšne l'EnquĂȘteur Ă  sa perte[12]. Pour enquĂȘter sur une sĂ©rie de suicides il se rend directement dans l'Entreprise responsable du problĂšme, et l'on comprend trĂšs vite qu'il sera broyĂ© Ă  son tour.

Au dernier chapitre du roman - alors que l'EnquĂȘteur parvient Ă  se libĂ©rer d'un conteneur dans lequel il Ă©tait enfermĂ©, pour s'apercevoir qu'il est dans un dĂ©sert jonchĂ© d'autres conteneurs - l'Ombre lui annonce « vous ne jouissez que d’un bref sursis. Vous finirez comme les autres »[6]. On comprend alors que son Ă©chec Ă©tait inĂ©vitable et qu'il n'a fait que rejoindre les mystĂ©rieux suicidĂ©s dont il a suivi les traces.

L'usage des titres des personnages commencés par une majuscule à la place de noms, suggÚre une piÚce de théùtre ou les personnages ne seraient que des acteurs de leur propre rÎle[11], mais qui ne maßtriseraient pas du tout le scénario.

Dimension Comique

Cependant, l'auteur n'a pas pensé son roman comme une dystopie apocalyptique et pessimiste.

L'absurditĂ© totale de la succession des Ă©vĂ©nements et l'incomprĂ©hension Ă©bahie de l'EnquĂȘteur devant une ville au fonctionnement aberrant finit par en devenir comique. Les mĂ©saventures de l'EnquĂȘteur, plutĂŽt anodines au dĂ©but du roman, s'apparentent Ă  un certain comique de situation et de rĂ©pĂ©tition[10] qu'on pourrait presque qualifier de grotesque.

L'auteur le confesse lui-mĂȘme dans une interview par Mariella Esvant :

« J'ai posĂ© un microscope, avec tout ce que ça peut avoir de dĂ©formant. Les situations que rencontre l'enquĂȘteur, isolĂ©ment, sont tout Ă  fait rĂ©alistes : ne pas rĂ©ussir Ă  joindre un correspondant au tĂ©lĂ©phone, un distributeur qui fonctionne mal, arriver dans une chambre toute petite avec une grande salle de bain... Ce qui devient fantastique, c'est qu'il n'arrĂȘte pas d'ĂȘtre confrontĂ© Ă  des situations comme ça. Il y avait aussi une intention comique : j'ai beaucoup ri en Ă©crivant ! »[10]

Critiques

« Grùce à ce petit livre subtil, Philippe Claudel nous montre à quel point la fiction peut saisir le réel. Fascinant ».[4]

- François Busnel, L’Express

« RĂ©cit d’une longue marche vers le nĂ©ant, interrogation sur le sens de la vie et cri d’alarme, cette « EnquĂȘte » bien menĂ©e fascine, oĂč Philippe Claudel se situe du cĂŽtĂ© de Kafka et d’Aldous Huxley. »[3]

- Marie-Françoise LeclÚre, Le Point

  • Parues dans la presse :

« Le lecteur [...] ne peut s'empĂȘcher d'ĂȘtre « absorbĂ© » Ă  son tour par cette fable oĂč il repĂšre, ici et lĂ , les principes obscurs d'un monde qu'il connaĂźt bien - le sien. »[13]- RaphaĂ«lle RĂ©rolle, le Monde des livres

Éditions

  • L'EnquĂȘte, Paris, Stock, coll. La Bleue, 2010, 278 pages (ISBN 2234065151)[1].
  • L'EnquĂȘte, À vue d'Ɠil, 2011, coll. 16/17 (ISBN 2846666121)[15].
  • L'EnquĂȘte, Paris, Le Livre de poche, 2012, 288 pages[1].

RĂ©compenses

Voir aussi

Notes et références

  1. Marc Escola, « Philippe Claudel : Ă©crire et rĂȘver les images (Montpellier) », Fabula,‎ (lire en ligne)
  2. « L'EnquĂȘte - Philippe Claudel », sur Babelio (consultĂ© le )
  3. Le Point magazine, « "L'enquĂȘte" de Philippe Claudel, entre Kafka et Aldous Huxley », sur Le Point, (consultĂ© le )
  4. « François Busnel a lu "L'EnquĂȘte", de Philippe Claudel », sur LExpress.fr, (consultĂ© le )
  5. A.F, « L'Entreprise, un risque Ă  courir », Sciences sociales magazine,‎ , p. 76
  6. Philippe Claudel, L'EnquĂȘte, Paris, Stock, (ISBN 978-2-234-06515-4 et 2-234-06515-1)
  7. Corinne Audouin, « France Télécom : un procÚs pour quoi faire ? », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  8. AglaĂ© de Chalus, « La crise a suscitĂ© une demande d'Ă©thique », La Tribune,‎ , p. 3
  9. « DeodaTV / Philippe Claudel » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  10. Mariella Esvant, « "J'ai beaucoup ri en Ă©crivant ce roman" », La nouvelle rĂ©publique,‎ , p. 12
  11. Lili Galipette, « L'enquĂȘte - Philippe Claudel », sur www.biblioblog.fr, (consultĂ© le )
  12. Claude Carpentier, « Lecture analytique : » l’enquĂȘte » Claudel | » (consultĂ© le )
  13. « "L'EnquĂȘte", de Philippe Claudel : labyrinthe glacĂ© », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Anne-Sophie Hache, « "l'EnquĂȘte" de Philippe Claudel sur l'Homme Ă  la dĂ©rive », La voix de Nord,‎ , p. 41
  15. « L'EnquĂȘte, livre en gros caractĂšres brochĂ© - Philippe Claudel », sur Fnac
  16. Françoise Rossinot, « Philippe Claudel », sur Académie Goncourt (consulté le )

Articles connexes

Philippe Claudel

Bibliographie complémentaire

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