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L'Ascension (version pour orchestre)

L'Ascension est une œuvre pour orchestre d'Olivier Messiaen écrite en 1932 et 1933. Elle précède une autre version écrite pour l'orgue[1].

L'Ascension du Christ de Garofalo, v.1510

Elle a pour sous-titre : Quatre méditations symphoniques pour orchestre. Il s'agit de quatre méditations sur des textes sacrés dont, selon Claude Rostand, le compositeur semblait préférer la présentation symphonique[2].

Faisant autrefois partie des collections Aristophil, le manuscrit autographe de L'Ascension fut préempté par la Bibliothèque nationale de France lors d'une des ventes aux enchères de la société, le [3].

Création

L'œuvre a été créée à la Salle Rameau, Paris, le par Robert Siohan[4].

Durée

Environ 26 Ă  32 min environ.

Effectif de l'orchestre

  • Bois : 3 flĂ»tes, 2 hautbois, 1 cor anglais, 2 clarinettes la, 1 clarinette basse, 3 bassons

(les clarinettes jouent Ă©galement les clarinettes en siâ™­)

  • Cuivres : 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba
  • Percussions : 2 percussions

(timbales, triangle, cymbales, tambour de basque, grosse caisse)

  • Cordes frottĂ©es : 16 premiers violons, 16 seconds violons, 14 altos, 12 violoncelles, 10 contrebasses

Mouvements

  • MajestĂ© du Christ demandant sa gloire Ă  son Père
Choral de cuivres et bois. « Père, l'heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie Â» (Évangile selon Saint-Jean, chap.17, verset 1). Cette page majestueuse est confiĂ©e, dans la version symphonique, aux seuls instruments Ă  vent[2].
  • AllĂ©luias sereins d'une âme qui dĂ©sire le ciel
En exergue, l'oraison de la messe de l'Ascension : « O Dieu, nous croyons que votre Fils unique est montĂ© au ciel, accordez-nous d'y habiter nous-mĂŞmes en esprit Â». L'Ă©criture est assez diffĂ©rente dans les deux versions : Ă  l'orchestre, Messiaen enrichit la texture du morceau et adopte des combinaisons instrumentales somptueuses[2].
  • AllĂ©luia sur la trompette, allĂ©luia sur la cymbale
« Le Seigneur est montĂ© au son de la trompette...Nations, frappez toutes des mains; cĂ©lĂ©brez Dieu par des cris d'allĂ©gresse Â» (Psaume 46). La troisième pièce est tout Ă  fait diffĂ©rente dans les versions pour l'orgue et pour orchestre. Dans celle-ci l'auteur a composĂ© une sorte de scherzo simple, lumineux et joyeux[2].
  • Prière du Christ montant vers son père
Choral de cordes.« Père, ...j'ai manifestĂ© ton nom aux hommes...Voici que je ne suis plus dans le monde; mais eux sont dans le monde, et moi je viens Ă  toi»(Évangile selon Saint-Jean, chapitre 17, versets 1,6,11). C'est une pièce d'une douce et profonde solemnitĂ© que Messiaen a rendue, Ă  l'orchestre, en des combinaisons confiĂ©es aux seules cordes, les premiers violons ayant la sourdine[5].

Discographie

Notes et références

Bibliographie

  • Claude Rostand, Olivier Messiaen, Paris, Ventadour, coll. « Musiciens d'aujourd'hui », , 47 p. (OCLC 3689649), p. 28–29.
  • Peter Hill et Nigel Simeone (trad. Lucie Kayas), Olivier Messiaen, Paris, Fayard, coll. « Bibliothèque des grands musiciens », , 592 p. (ISBN 2213629781, OCLC 718222565)

Article connexe

Liens externes

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